Agoraphobie

 

Agoraphobie

Qu’est-ce que c'est ?

L’agoraphobie est une anxiété liée au fait de se retrouver dans des situations auxquelles il pourrait être difficile, ou gênant d’échapper ou bien de se trouver dans des endroits qu’il pourrait être difficile ou gênant de quitter ou bien de se trouver dans des  situations et endroits dans lesquels on pourrait ne pas trouver de secours en cas d’attaque de panique soit inattendue, soit favorisée par des situations spécifiques ou bien en cas de symptômes de type panique.

Les peurs agoraphobiques regroupent typiquement un ensemble de situations caractéristiques, incluant :

  • le fait de se trouver seul et dehors de son domicile
  • le fait d’être dans une foule ou dans une file d’attente
  • le fait de se trouver sur un pont ou dans un autobus, un train ou une voiture.

Ces situations sont soit évitées, soit subies avec une souffrance intense ou bien avec la crainte d’avoir une attaque de panique ou de symptômes de type panique ou bien nécessitent la présence d’un accompagnant.


Épidémiologie :

Selon diverses études, l’agoraphobie toucherait de 0.6% à 6% de la population. La plupart des agoraphobes (de 75% à 95%) ont aussi un diagnostic de trouble panique.


Présence d’autres pathologies et complications associés :

Un sentiment de démoralisation, du découragement et des symptômes dépressifs accompagnent souvent le trouble panique. Selon l’Association Américaine de Psychiatrie, le trouble panique serait accompagné d’une dépression majeure dans 50% à 65% qu’il y ait présence ou non d’agoraphobie. Certaines personnes atteintes vont tenter de s’autotraiter en consommant des drogues ou de l’alcool. La coexistence du trouble panique et/ou de l’agoraphobie avec d’autres troubles anxieux est également fréquente, cela surtout chez ceux qui souffrent d’agoraphobie grave. Une dépendance financière (ex. aide sociale versée par l’État), des problèmes conjugaux et une détérioration du fonctionnement social peuvent s’ensuivre. Finalement, le risque de suicide est plus élevé que chez les gens qui ne présentent aucun trouble mental, et ce risque semble lié à la pathologie anxieuse elle-même, ne s’expliquant pas par la présence d’une dépression majeure ou d’un problème d’abus de substances (Weissman et coll., 1989).



27/05/2013
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