Antidépresseurs: mêmes efficacités, effets secondaires différents

 

 

Antidépresseurs: mêmes efficacités, effets secondaires différents

 

 

                               
       
Nouvelles directives de l'American College of Physicians pour la prescription  d'antidépresseurs

Aucun antidépresseur parmi ceux de deuxième génération qui sont  actuellement prescrits n'est plus efficace que les autres selon une analyse de plus de  200 essais cliniques sur laquelle s'est basé l'American College of Physicians (ACP)  pour l'élaboration de nouvelles lignes directrice pour la prescription des antidépresseurs  publiées cette semaine dans les Annals of Internal Medicine.  Ces antidépresseurs diffèrent cependant en ce qui concerne leurs effets secondaires  et leur coût.    


  
    
                    Les antidépresseurs étudiés incluaient la fluoxétine (Prozac), la sertraline (Zoloft),  la paroxétine (Deroxat, Paxil), le pupropion (Wellbutrin), le citolapram (Celexa, Séropram), l'escitolapram (Lexapro, Seroplex, Cipralex), la duloxétine (Cymbalta), la fluvoxamine (Luvox), la mirtazapine (Remeron), le trazodone (Desyrel), le néfazodone (Serzone), la venlafaxine (Effexor). 

"Les données disponibles ne montrent aucune différence clinique dans l'efficacité de  ces antidépresseurs de deuxième génération", dit Amir Qaseem, auteur principal de ces  directives.

Les effets secondaires les plus courants de chaque antidépresseur varient cependant  ainsi que le coût de ces médicaments. 

La venlafaxine (Effexor) semble plus  susceptible de causer des nausées que plusieurs autres, par exemple, alors que la paroxétine  (Deroxat, Paxil) et la mirtazapine (Remeron) ont plus tendance à causer un gain de poids que les  autres. La sertraline (Zoloft) a tendance à causer des diarrhées. La somnolence est plus férquente avec le trazodone (Desyrel).

Le bupropion (Wellbutrin) est moins susceptible de causer des effets secondaires sexuels que la fluoxétine (Prozac) et la sertraline (Zoloft), alors que la paroxétine (Deroxat, Paxil) est très susceptible d'en causer.

Les médecins devraient renoncer à essayer de prédire quel antidépresseur sera le plus  suceptible de bien fonctionner pour un patient donné et devraient plutôt se centrer  sur les effets secondaires que les patients sont capables ou volontaires de tolérer et  ce que leur budget leur permet, disent les directives.

Ces directives recommandent également:

- Que le traitement soit modifié s'il n'y a pas d'amélioration à l'intérieur de 6 à 8  semaines. Que les patients soient suivis régulièrement à partir de une ou deux  semaines après le début du traitement. Une attention doit être portée aux idées et  tentatives suicidaires dont le risque est plus élevé dans les premiers mois.

- De poursuivre le traitement pour les personnes qui connaissent un premier épisode de  dépression pour une durée de 5 à 9 mois après qu'ils aient obtenu des résultats. Les  personnes qui ont eu deux ou trois épisodes de dépression peuvent avoir besoin de  poursuivre le traitement plus longtemps.

PsychoMédia avec source:
Medpage Today


05/05/2013
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