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Bien que la gravité potentielle de la maladie maniaco-dépressive justifie le recours à un spécialiste capable d’assurer le maniement des thymorégulateurs, cela n’empêche pas que le médecin généraliste prenne une part active au traitement et ait un rôle primordial dans la prise en charge du patient. Outre le rôle qui lui est maintenant conféré par les nouvelles réglementations de la sécurité sociale, il est un maillon essentiel de la chaîne thérapeutique, à l’interface entre le patient, le psychiatre et d’autres médecins spécialistes, qu’il informe des modifications de traitement et du risque d’interactions médicamenteuses. Son rôle de proximité est central.
Le médecin généraliste peut assurer le suivi du traitement médicamenteux, surveiller l’observance aussi bien que les effets secondaires éventuels et pourra être amené en collaboration avec le psychiatre à prescrire certains des traitements d’appoint.
Dans l’urgence, particulièrement dans les zones rurales, c’est souvent le généraliste qui est au premier rang, et qui a la tâche d’apprécier l’état du patient et le degré d’urgence qui lui est lié, surtout en cas de menace suicidaire. A l’inverse, c’est lui aussi qui se retrouve le premier dans le système de soins, confronté au patient en phase maniaque avec lequel le dialogue est souvent difficile. Dès le retour à l’euthymie, la qualité de la relation médecin-malade se réinstaure.
La bonne connaissance du milieu familial et du patient par le médecin généraliste lui confère un rôle essentiel auprès des proches : il sait conseiller le conjoint qui a besoin d’un soutien, parler aux enfants pour leur expliquer la situation…
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