Définitions du surdoué

Selon l'acception populaire, un surdoué est un individu dont le fonctionnement intellectuel, dans son ensemble ou en partie, est au-delà des logiques ou aptitudes habituelles, alors que ce terme ne devrait désigner que ceux qui se distinguent aussi par des réalisations exceptionnelles. On devrait parler de "haut potentiel intellectuel" pour les individus ayant des aptitudes exceptionnelles dont ils n'usent pas.

On utilise les termes d'"enfant intellectuellement précoce" (EIP), pour un enfant en avance par rapport à ceux de son âge.

Sommaire

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Notion objective [modifier]

La classification de personnes comme « surdouées » n'est pas une science exacte. Longtemps basée sur des appréciations personnelles (de parents, d'enseignants), la détection des surdoués est aujourd'hui se fait le plus souvent par le biais de différents tests de QI.

Actuellement, on classe généralement parmi les « surdoués » les personnes ayant obtenu un score élevé (130 ou plus) aux tests de Wechsler (WISC ou WAIS). Le résultat de ces tests est le résultat d'un calcul statistique. Un QI élevé signifie que l'individu a obtenu un score élevé par rapport à l'échantillon de personnes qui a servi à étalonner le test. Ce résultat n'est pas à considérer comme une vérité absolue en raison des biais inhérents aux tests et au caractère restrictif de cette évaluation. Il s'agit néanmoins d'une indication qui peut être éclairante dans le cadre d'un bilan psychologique complet.

D'une manière générale, on peut dire que ces tests permettent de détecter une facilité d'adaptation à des situations arbitrairement prédéfinies en fonction d'une culture et d'une époque, particulièrement la société de type "occidental" actuelle (et donc de savoir si une personne est plutôt « douée » dans certaines situations prévisibles) mais ils ne peuvent prétendre recouvrir le concept (éternellement flou) d'intelligence.

Plus couramment, le qualificatif de « surdoué » est attribué à partir de critères différents selon qu'il le soit par une association comme Mensa, l'instituteur, le psychologue spécialisé ou la famille.

Le mythe du surdoué [modifier]

Le terme « surdoué » véhicule le mythe du " génie " alors qu'il s'agit d'un phénomène beaucoup moins exceptionnel puisqu'on classe comme surdoués les 2% (selon les spécialistes) à 5% de la population (selon les associations de parents d'enfants précoces) qui ont les meilleurs scores aux tests de QI ou, plus largement, ceux dont le comportement ou les réalisations traduisent des aptitudes exceptionnelles. Le concept de surdoué est donc le plus souvent lié aux tests qui sont censés mesurer l'intelligence. Un calcul statistique basé sur ces tests conduit a une population de 1,2 à 3 millions de "haut potentiel intellectuel" en France, selon qu'on élargit plus ou moins la fourchette (de 2% à 5%), alors qu'on ne dénombre que quelques génies par siècle dans le monde (Léonard de Vinci, Einstein, Mozart, etc.).

Définitions du « surdoué » d'après la presse [modifier]

Selon les critères retenus, le profil du « surdoué » se manifeste différemment, d'où différentes définitions et amalgames.

Lorsque le résultat au test de QI dépasse 125, il s'agit d'un surdoué au sens le plus large (5% de la population). Le test de QI permet d'étudier le raisonnement, les capacités déductives et analogiques d'un individu, ses capacités d'orientation dans le temps et dans l'espace, etc. Nous reparlerons de ces surdoués dans une section ci-dessous.

Lorsque ces auteurs prennent en compte les émotions, ils parlent de grandes capacités déductives logiques non-cognitives, étudiées par le test de QE (quotient émotionnel). Pour les logiques autres, telles que la logique transcendentale et la logique floue, aucun test fiable et communément utilisé n'est disponible. En conséquence, ces facultés ne sont pas mesurées.

Enfin, certains auteurs considèrent qu'un surdoué peut tout simplement être quelqu'un qui dispose globalement d'une efficacité intellectuelle supérieure par rapport à la moyenne de la population. Cette comparaison s'applique à n'importe quel sujet, tout comme à quelqu'un qui développe des facultés jamais vues auparavant, ou encore quelqu'un qui dispose d'une mémoire énorme.

Le surdoué, et les préjugés ou représentations dont il est l'objet [modifier]

Très sensibles, les surdoués, les enfants en particulier, sont très fragiles dans des domaines où la logique ne peut agir. De plus, étant hors norme, ils s'intègrent plus difficilement dans la société.

Les spécialistes ont d'eux une connaissance beaucoup plus précise que le grand public non informé. En effet, en raison de leur nombre limité, les surdoués sont méconnus et bon nombre de préjugés sont véhiculés par l'opinion publique. Parmi ceux-ci :

  • Les surdoués sont rares, la preuve en est qu'on n'en a jamais rencontré dans son entourage.
  • Les surdoués sont des êtres supra-intelligents. Ils ont beaucoup plus d'intelligence que les autres. N'est-ce pas pour cela qu'on les appelle surdoués ?
  • Quand on rencontre un surdoué, si jamais on en rencontre un, on le repère tout de suite. Son savoir est grand, chacune de ses remarques est brillante.
  • S'occuper d'un enfant surdoué est un plaisir, du fait de son intelligence, et cela se fait sans heurt, encore du fait de son intelligence.
  • Le surdoué est un très bon élève.

En réalité, les surdoués ne correspondent pas à ces fantasmes. Cet article tente de rétablir une vision un peu plus objective. Discutons dans l'ordre des cinq préjugés précédents.

Les surdoués ne sont pas rares [modifier]

Il n'y a pas de vérité absolue sur le nombre des surdoués puisque c'est une notion relative, mais on relève chez les personnes prises parmi les 5 % qui ont les meilleurs résultats aux tests, des caractéristiques et des problématiques communes. Cela en fait un groupe plus important qu'on peut le croire. Il y aurait par exemple autant d'enfants asthmatiques que d'enfants surdoués. Or, nous connaissons tous, en général, au moins une personne asthmatique. À l'école, cela fait en moyenne un enfant surdoué par classe (avec 5%) ou pour deux classes (avec 2%). Chaque enseignant a donc la probabilité d'en rencontrer plusieurs dans sa carrière.

Le surdoué n'est pas un Être supra-intelligent » [modifier]

Un surdoué ne se réduit pas à son intelligence. D'ailleurs, la population des surdoués est très hétérogène. C'est pour cela qu'on a du mal à les cerner, à les définir. Les gens finissent par confondre surdouement et intelligence extraordinaire. Le plus important à retenir est que le surdoué n'a pas "plus" d'intelligence, mais une intelligence différente. La confusion entre le quantitatif et le qualitatif est subtile, mais l'erreur est fondamentale. L'intelligence du surdoué peut parfaitement être mise en difficulté !

Cependant, il n'aura pas les mêmes difficultés que la majorité de la population. En revanche, cette intelligence, différente, peut produire de meilleurs résultats que l'intelligence dite standard. Par exemple, dans les tests de QI, les meilleurs résultats sont obtenus par des surdoués, bien que ces tests ne mesurent pas l'intelligence, mais ce que l'intelligence produit à un moment donné et dans une situation donnée.

Cela soulève une question : Qu'est-ce qu'une intelligence différente ? C'est une intelligence qui n'utilise pas le même type de raisonnements. Ainsi une personne standard peut raisonner en considérant les maillons d'une chaîne un par un (suivant un précepte de Descartes). Cette personne pourra parfaitement être consciente du cheminement de sa pensée. La personne surdouée considérera plusieurs chaînes, globalement. Elle pourra créer des liens inédits. En revanche, elle sera incapable de comprendre comment elle arrive à un résultat.

Ce n'est qu'un exemple, mais étayé par des données neurobiologiques. La personne surdouée n'active pas les mêmes zones du cerveau que la personne standard pour une même tâche. Bien sûr, elle n'a pas plus de neurones. La conclusion est donc que le terme de surdoué répond plus aux fantasmes populaires qu'à la réalité.

Le surdoué n'est pas facile à détecter [modifier]

On ne repère pas facilement un surdoué. Il est même rarement détecté en milieu scolaire, puisque les professeurs disent souvent, en toute bonne foi, qu'ils n'ont jamais eu de surdoués dans leur classe. La situation scolaire n'est pas celle où l'intelligence du surdoué produit des résultats forcément supérieurs. Les enfants surdoués ont en proportion égale au reste de la population des résultats bons ou excellents, moyens, faibles ou très faibles. Ils ont ainsi plus ou moins réussi à adapter leur intelligence au système scolaire. Si vous vous attendez à ce que votre surdoué montre des prouesses en classe, vous risquez d'être déçu. Bien sûr, c'est possible, mais pas certain. Enfin, pour ce qui est des remarques brillantes, l'enfant surdoué n'aime pas se démarquer. Alors s'il pense à des remarques « brillantes » et qu'il sait que celles-ci sont « brillantes », il les gardera pour lui. Souvent, il ne « brille » que si personne n'est là pour le juger.

Il est plutôt difficile de savoir si quelqu'un est surdoué. Seul le test de QI permet de trancher, et encore. Il est très spécifique, mais a une sensibilité trop faible. Si le QI est supérieur à 125, la personne est présumée surdouée. S'il est inférieur, la personne a moins de "chances" d'être surdouée. Cependant, une personne en souffrance psychologique peut avoir un résultat à un test de Q.I très inférieur à sa valeur.

De façon plus pragmatique, certaines caractéristiques se retrouvent souvent chez les surdoués. L'humour, la vivacité, la curiosité intellectuelle, la logique et l'hypersensibilité sont typiques aux surdoués, même si ce ne sont pas des traits qui leur sont spécifiques.

Il est à noter que les filles et les femmes surdouées sont souvent plus difficiles à détecter, car, telles des caméléons, elles se fondent dans le paysage et s'appliquent à ressembler aux autres, même si elles en souffrent.

Lorsque l'on a un doute, on peut faire cette petite expérience (avec les enfants exclusivement). Posez une question d'un niveau scolaire supérieur à celui de l'enfant, sur un sujet de votre choix. Voyez sa réaction. Est-il (très) intéressé et curieux ? A-t-il la réponse ? Répétez ceci plusieurs fois. Si vous avez une réponse franchement positive à chaque fois, vos doutes sont fondés. Un test de QI devrait être la prochaine étape de validation.

Un enfant surdoué n'est pas plus facile à élever [modifier]

S'occuper d'un enfant surdoué n'est pas facile. Si vous-même n'êtes pas surdoué, vous risquez de ne pas le comprendre. Il risque de vous déranger dans sa différence. Lui-même se sent souvent mal à l'aise. S'il ne sait pas qu'il est surdoué, il ne sait pas quelle est l'origine de son malaise. Ce malaise, c'est celui de se savoir différent sans savoir pourquoi. Le surdoué qui ne sait pas qu'il est surdoué se sent fou, et risque de le devenir si personne ne le repère. S'il sait qu'il est surdoué, il peut alors mettre un mot sur sa souffrance - celle de se sentir seul dans une mer d'inconnus - et a alors la possibilité de s'assumer.

Cependant, le sachant surdoué, vous risquez d'attendre beaucoup de lui. S'il obtient de mauvais résultats, comment l'accepter ? Il faut une grande ouverture d'esprit et beaucoup de patience. Ce n'est facile ni pour vous ni pour lui. Dans tous les cas, la relation adulte-enfant surdoué est souvent parsemée d'embûches. Du fait de son intelligence différente, l'enfant surdoué ne comprend pas toujours les consignes, car il les interprète différemment. Il ne sait pas toujours justifier ses résultats. Il aime remettre en questions le savoir qu'on lui transmet. Il questionne ce savoir et n'hésite pas à se mettre en désaccord. Il défend ses opinions avec âpreté, envers et contre tout, et même contre votre propre savoir. En bref, il vous remet en cause !

Ce n'est pas de l'opposition, mais bien des convictions sincères, ce qui peut amener de la frustration. L'enfant surdoué n'est pas tendre avec vos faiblesses et n'hésite pas à vous tester pour être sûr de pouvoir vous faire confiance. Si vous n'avez pas su vous imposer, ce sera difficile ensuite.

Cette situation n'existe pas toujours. Chaque surdoué est différent. Il y a de bons élèves, qui ont des bons résultats scolaires, sans plus, mais qui sont très agréables. Ils veulent vous faire plaisir et ont appris à le faire, même si c'est au prix du travestissement de leur intelligence.

Le surdoué n'est pas toujours un très bon élève [modifier]

Beaucoup de surdoués se retrouvent en situation d'échec scolaire. Une incompréhension mutuelle entre l'enseignant et le surdoué peut être à l'origine de l'échec. L’intelligence est une faculté qui évolue peu tout au long d’une vie humaine contrairement à la culture et l’on se retrouve alors dans la situation ou l’élève surdoué a une intelligence supérieure à son professeur non surdoué. Cette situation paradoxale, qui lui paraît évidente, sans toutefois en comprendre la cause, déstabilise le surdoué qui a du mal à l’accepter.

Si l’on cherche à comprendre plus précisément pourquoi les surdoués, qui sont censés avoir une intelligence supérieure aux autres élèves, se retrouvent en difficulté, on constate les faits suivants :

Le surdoué rechigne plus que les autres élèves à étudier une matière qui ne correspond pas à ses aspirations. Pourquoi étudier par exemple les climats, l’économie de telle ou telle région terrestre si les voyages ne l’intéressent pas et s’il n’a pas l’intention d’exercer une profession nécessitant ces connaissances ? Par conséquent, les surdoués peuvent avoir une réelle difficulté à mémoriser des informations qui leur semblent inutiles et ennuyeuses.

L’esprit aiguisé des surdoués accepte moins facilement un enseignement autoritaire n’autorisant pas la critique. Si l'enseignant, par exemple, impose une vision des auteurs littéraires avec laquelle le surdoué n'est absolument pas d'accord, celui-ci, n'osant pas exprimer son désaccord, se contentera dans ses dissertations, d'écrire des banalités donnant au correcteur l'impression qu'il a une analyse très superficielle.

En fait, contrairement à ce que l’on pourrait penser a priori, un surdoué peut passer aux yeux de ses professeurs pour un très mauvais élève.

Évolution de la reconnaissance des surdoués EIP dans la société [modifier]

En 1905 le ministère de l'instruction publique demande à Alfred Binet de mettre au point une échelle métrique de l'intelligence. Ce qu'il fait en collaboration avec Théodore Simon. Cette échelle métrique de l'intelligence doit servir à établir les programmes scolaires de l'école française devenue école obligatoire depuis la loi de Jules Ferry en 1882.[2] Déjà en 1910 Alfred Binet pense que l'enseignement est inadapté pour les enfants trop intelligents, les surnormaux [3] et il souhaiterait des classes adaptées.[4]

Le 7 octobre 1994, le préambule à la recommandation 1248 du conseil de l'Europe, relative à l’éducation des enfants surdoués dit au point deux :

Si, pour des raisons pratiques, il faut des systèmes d’enseignement qui assurent une éducation satisfaisante à la majorité des enfants, il y aura toujours des enfants ayant des besoins particuliers, pour lesquels des dispositions spéciales devront être prises. Les enfants surdoués figurent parmi ceux-là.

L'existence des E.I.P a été ignorée, dans les textes, par l'Education Nationale jusqu'au rapport Delaubier publié en 2002, mais elle est maintenant reconnue par des textes offciels.

TEXTES MINISTÉRIELS et B.O. (extraits)

B.O. n° 18 du 5 mai 2005

Art. L. 321-4 du code l'éducation est ainsi rédigé :

Art. 27

"Des aménagements appropriés sont prévus au profit des élèves intellectuellement précoces ou manifestant des aptitudes particulières, afin de leur permettre de développer pleinement leurs potentialités. La scolarité peut être accélérée en fonction du rythme d'apprentissage de l'élève.

Pour l'application des dispositions du présent article, des établissements scolaires peuvent se regrouper pour proposer des structures d'accueil adaptées.

________________________________________________________________________________

B.O. N° 14 du 3 avril 2003

PRÉPARATION DE LA RENTRÉE 2003

"Prendre mieux en compte les élèves intellectuellement précoces"

"A l'école primaire comme au collège, la règlementation offre la possibilité d'adapter le parcours scolaire de ces élèves. C'est ainsi que la réduction du temps passé dans un cycle, dès l'école maternelle, doit être envisagée avec plus de facilité qu'actuellement…"

B.O. N° 16 du 18 avril 2002

PRÉPARATION DE LA RENTRÉE 2002

ACCUEILLIR DES ÉLÈVES INTELLECTUELLEMENT PRÉCOCES

"Il convient d'être attentif à la situation des élèves "intellectuellement précoces". On pourra ainsi envisager diverses modalités permettant d'adapter leur parcours scolaire à leur rythme d'apprentissage.

Ainsi, la réduction d'une année au cycle central du collège peut constituer une forme de réponse adaptée à leurs capacités et à leur vitesse d'apprentissage.

De manière générale, on s'attachera, pour eux, à tirer un meilleur profit des dispositifs qui, tels les itinéraires de découverte, favorisent la conception de contrats individuels de travail. Il en va de même du recours aux technologies de l'information et de la communication pour servir de support à des travaux individuels d'approfondissement".

B.O. N° 15 du 11 avril 2002

DEUXIÈME ANNÉE DE FORMATION DANS LES IUFM

"La valeur moyenne recommandée des enseignements se décline de la manière suivante :

[…] Apprendre à connaître des réalités scolaires particulières (l'école maternelle, la prise en charge de la diversité intégrant les questions de l'adaptation et de l'intégration scolaire et la situation des enfants intellectuellement précoces, l'enseignement en réseau d'éducation prioritaire) : 30 heures…"

Références [modifier]

  1. Hauviette Derrien, étude professionnelle, école nationnale de santé publique 2002
  2. Andrieu Bernard, 2001, Alfred Binet sa vie son œuvre, tome 1, vol. 1 des Œuvres Complètes d'A. Binet, St Pierre du Mont, Euredit
  3. Les idées modernes sur les enfants,Alfred Binet, 1910
  4. René Zazzo: Alfred Binet, revue Perspectives 1993

Conclusion [modifier]

La vision que nous avons du surdoué enfant, comme du surdoué adulte, est empreinte de fantasmes que nous partageons tous. À chacun de s'interroger sur ses propres perceptions. Les surdoués ont une manière de penser tout à fait originale, beaucoup plus « transversale » et intuitive que le commun des mortels. Cela leur permet de faire des rapprochements entre des situations concernant des domaines très différents.

De plus en plus d'enseignants proposent des solutions et répondent aux attentes des parents et des enfants.

64 collèges ont ouvert officiellement leurs portes aux EIP. Les congrès et colloques très fréquents sur la France sont suivis par un grand nombre d’enseignants et de professionnels de l’enfance. Les avancées ne sont pas aussi rapides que l'on peut le souhaiter, mais elles sont certaines.

De nombreux établissements primaires publics et privés mettent en place des suivis particuliers pour les enfants précoces.

Mais, les réponses étant encore partielles, des sectes ou des groupes politiques essaient de "récupérer" les enfants précoces, et d'autres enfants à besoins éducatifs particuliers (comme les enfants hyper-actifs). Des légendes dignes de romans de science-fiction sont développées autour de ces enfants : enfants " indigos " venus de l'espace… Il convient donc de rester prudent et de contacter des associations et organismes reconnus (MIVILUDES, INFOSECTES, ADFI) lorsqu'on a affaire aux promoteurs de ce genre de mythes.

Bibliographie [modifier]

  • Paul Merchat, Philippe Chamont, La précocité intellectuelle et ses contradictions
  • Jeanne Siaud-Facchin, L'enfant surdoué, l'aider à grandir, l'aider à réussir
  • Jacques Bert, L'échec scolaire chez les enfants dits surdoués
  • Arielle Adda, Hélène Catroux, L'enfant doué : L'intelligence réconciliée
  • Jean-Charles Terrassier, Les enfants surdoués ou la précocité embarrassante, ESF, 7e édition, 2006.
  • Jean-Charles Terrassier, Philippe Gouillou, Guide pratique de l'enfant surdoué, ESF, 6e édition, 2004
  • Jean-Claude Grubar, Michel Duyme Sophie Côte, La précocité intellectuelle
  • Sophie Côte, Doué, surdoué, précoce, l'enfant prometteur et l'école
  • Sophie Côte, Petit surdoué deviendra grand
  • Arielle Adda, L'enfant doué - L'intelligence réconciliée
  • Arielle Adda, Le livre de l'enfant doué
  • Olivier Revol, Même pas grave
  • André Giordan (dir), Monique Binda, Enfants surdoués : un nouveau regard : comment accompagner les enfants intellectuellement précoces ?, éditions Delagrave, 2006.

Voir aussi [modifier]

Articles connexes [modifier]

Liens externes [modifier]

Notes et références [modifier]

  1. Hauviette Derrien, étude professionnelle, école nationnale de santé publique 2002
  2. Andrieu Bernard, 2001, Alfred Binet sa vie son œuvre, tome 1, vol. 1 des Œuvres Complètes d'A. Binet, St Pierre du Mont, Euredit
  3. Les idées modernes sur les enfants,Alfred Binet, 1910
  4. René Zazzo: Alfred Binet, revue Perspectives 1993


23/08/2007
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