Le professeur de psychiatrie Mark Zimmerman, de l'Hôpital du Rhode Island et de l'Université Brown, et ses collègues ont demandé à des médecins participants à une conférence d'éducation continue de compléter un bref questionnaire qui portait sur leurs habitudes d'utilisation des critères diagnostiques de la dépression majeure (2). Un total de 291 médecins ont répondu.
Près de 25% des psychiatres (plus nombreux chez les plus âgés) ont indiqué qu'ils utilisaient moins que la moitié du temps les critères de la dépression majeure du DSM-IV, ce qui était le cas de plus des 2/3 des médecins non-psychiatres.
Une hypothèse avancée par Zimmerman est que les médecins n'utiliseraient pas les critères en raison de leurs longueurs qui les rendraient difficiles à mémoriser. Si tel était le cas, une définition abrégée de la dépression majeure pourrait faciliter une application appropriée des critères.
Les chercheurs concluent qu'il est possible que plusieurs personnes qui reçoivent un diagnostic de dépression ne soient pas effectivement en dépression. Ce qui est d'une importance critique, disent-ils, car il y a peu de preuves que les antidépresseurs soient efficaces pour les personnes qui ne sont pas en dépression majeure. (Une récente étude confirmait en effet, après d'autres, que même lorsque le diagnostic de dépression s'applique, les antidépresseurs ne sont pas efficaces pour les dépressions majeures légères et modérées.)
Ces résultats doivent être interprétés avec prudence, mentionnent les auteurs, parce que l'échantillon de participants n'était pas nécessairement représentatif de l'ensemble des médecins. Ces résultats sont toutefois concordants avec ceux de plusieurs autres études, selon une analyse publiée dans le Lancet en 2009.
La même équipe de chercheurs avait montré dans des études précédentes que chez moins de la moitié des personnes recevant un diagnostic de trouble bipolaire, ce diagnostic est confirmé par une évaluation rigoureuse et que, dans ces cas, le diagnostic approprié le plus fréquent était celui de trouble de la personnalité limite (ou borderline). Une autre étude de l'équipe remettait en question les diagnostics de troubles des comportements alimentaires.
Une hypothèse avancée par Zimmerman est que les médecins n'utiliseraient pas les critères en raison de leurs longueurs qui les rendraient difficiles à mémoriser. Si tel était le cas, une définition abrégée de la dépression majeure pourrait faciliter une application appropriée des critères.
Les chercheurs concluent qu'il est possible que plusieurs personnes qui reçoivent un diagnostic de dépression ne soient pas effectivement en dépression. Ce qui est d'une importance critique, disent-ils, car il y a peu de preuves que les antidépresseurs soient efficaces pour les personnes qui ne sont pas en dépression majeure. (Une récente étude confirmait en effet, après d'autres, que même lorsque le diagnostic de dépression s'applique, les antidépresseurs ne sont pas efficaces pour les dépressions majeures légères et modérées.)
Ces résultats doivent être interprétés avec prudence, mentionnent les auteurs, parce que l'échantillon de participants n'était pas nécessairement représentatif de l'ensemble des médecins. Ces résultats sont toutefois concordants avec ceux de plusieurs autres études, selon une analyse publiée dans le Lancet en 2009.
La même équipe de chercheurs avait montré dans des études précédentes que chez moins de la moitié des personnes recevant un diagnostic de trouble bipolaire, ce diagnostic est confirmé par une évaluation rigoureuse et que, dans ces cas, le diagnostic approprié le plus fréquent était celui de trouble de la personnalité limite (ou borderline). Une autre étude de l'équipe remettait en question les diagnostics de troubles des comportements alimentaires.