En affectant des hormones comme la mélatonine et des nutriments comme la vitamine D, la lumière exercerait un impact important sur le corps, l'esprit et le comportement. Mais, différentes couleurs de lumière affecteraient l'organisme différemment, selon une étude belge publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences. La lumière bleue influencerait la capacité de gérer les émotions et pourrait être particulièrement liée à la dépression saisonnière. (Nous sommes exposés à la lumière bleue lorsque le ciel est bleu, la perception des couleurs étant liée aux caractéristiques de la lumière.)
Gilles Vandewalle de l'Université de Liège et ses collègues ont mené cette étude avec 17 volontaires qu'ils ont exposés à une alternance de lumières bleue et verte. Pendant ce temps, ils leur faisaient entendre des extraits vocaux colériques ou neutres afin de provoquer des réactions émotionnelles.
Des images cérébrales montraient que la lumière bleue, plus que la verte, stimulait et renforçait les connections entre des zones du cerveau impliquées dans le traitement des émotions et du langage.
"Le traitement d'un stimulus émotionnel par le cerveau est affecté de façon assez impressionnante par la lumière et la composition de longueurs d'ondes", commente le chercheur.
Alors que les émotions et l'humeur sont certainement liées, les chercheurs ne sont pas certains que les changements émotionnels observés dans l'étude se traduiraient par des effets durables sur l'humeur. Mais ils croient que la réponse du cerveau associée à la lumière bleue pourrait permettre de s'adapter aux défis émotionnels plus facilement, ce qui aiderait à réguler l'humeur sur le long terme.
"Nous pensions auparavant que la luminothérapie était bénéfique pour l'humeur principalement par la régulation des rythmes biologiques et la sécrétion de la mélatonine", dit Vandewalle. "Nous proposons un mécanisme alternatif, ou du moins additionnel, en montrant que la lumière peut affecter directement les émotions".
Une étude menée en Angleterre en 2009 montrait, qu'en début de soirée, la lumière bleue représente 40 % de la lumière absorbée par les gens durant les mois d'été et seulement 26 % au cours des mois d'hiver.
"Utiliser de la lumière bleue pour la luminothérapie pourrait être une bonne chose, mais on peut aussi penser à changer l'éclairage les maisons et les bureaux", dit Vandewalle, pointant des études antérieures qui ont montré que les gens se sentent mieux, sont plus performants et dorment mieux quand ils travaillent sous une lumière enrichie de bleu par opposition à la lumière des ampoules standard. Alors que la lumière bleue domine à l'extérieur, l'éclairage intérieur en émet très peu, précise-t-il.
"Nous devons penser à une révolution dans l'éclairage", dit-il. "Il est dans notre meilleur intérêt d'avoir une lumière qui est non seulement adéquate pour la vision mais également optimale pour notre biologie et notre comportement", commente-t-il.
Des images cérébrales montraient que la lumière bleue, plus que la verte, stimulait et renforçait les connections entre des zones du cerveau impliquées dans le traitement des émotions et du langage.
"Le traitement d'un stimulus émotionnel par le cerveau est affecté de façon assez impressionnante par la lumière et la composition de longueurs d'ondes", commente le chercheur.
Alors que les émotions et l'humeur sont certainement liées, les chercheurs ne sont pas certains que les changements émotionnels observés dans l'étude se traduiraient par des effets durables sur l'humeur. Mais ils croient que la réponse du cerveau associée à la lumière bleue pourrait permettre de s'adapter aux défis émotionnels plus facilement, ce qui aiderait à réguler l'humeur sur le long terme.
"Nous pensions auparavant que la luminothérapie était bénéfique pour l'humeur principalement par la régulation des rythmes biologiques et la sécrétion de la mélatonine", dit Vandewalle. "Nous proposons un mécanisme alternatif, ou du moins additionnel, en montrant que la lumière peut affecter directement les émotions".
Une étude menée en Angleterre en 2009 montrait, qu'en début de soirée, la lumière bleue représente 40 % de la lumière absorbée par les gens durant les mois d'été et seulement 26 % au cours des mois d'hiver.
"Utiliser de la lumière bleue pour la luminothérapie pourrait être une bonne chose, mais on peut aussi penser à changer l'éclairage les maisons et les bureaux", dit Vandewalle, pointant des études antérieures qui ont montré que les gens se sentent mieux, sont plus performants et dorment mieux quand ils travaillent sous une lumière enrichie de bleu par opposition à la lumière des ampoules standard. Alors que la lumière bleue domine à l'extérieur, l'éclairage intérieur en émet très peu, précise-t-il.
"Nous devons penser à une révolution dans l'éclairage", dit-il. "Il est dans notre meilleur intérêt d'avoir une lumière qui est non seulement adéquate pour la vision mais également optimale pour notre biologie et notre comportement", commente-t-il.