Inégalité (sociologie)
Inégalité (sociologie)
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Depuis la déclaration des droits de l'homme qui affirme que « les hommes naissent libres et égaux en droit », les individus ne peuvent plus être pensés comme intrinsèquement différents en fonction de leur origine (noble ou non), de leur sexe, de leur âge de leur race supposée (voir l'apartheid) ou de leurs pratiques (religieuses, sexuelles...). Cependant chacun a le sentiment que la phrase de La Fontaine, « Selon que vous serez puissant ou misérable.. » n'a rien perdu de sa valeur.
Les inégalités sont donc perçues comme des manquements de la vie collective à cette obligation d'assurer à chacun un statut, des possibilités qui ne soient pas attentatoires à « l'égalité en droit ». Les différences d'âge, de sexe, de profession, de situation matrimoniale, d'apparence physique (grand/petit, bronzé/blanc, noir/café au lait...), de niveau d'études (non-diplômé/énarque) etc. doivent donc être étudiées en ce qu'elles conduisent à des inégalités (les femmes gagnent moins que les hommes, les jeunes sont davantage victimes du chômage...)
Par exemple, on peut retrouver un autre type d'inégalité sociale , appelée inégalité internationale... Imaginons un monde avec 20% de pays riches, et 80% de pays en voie de développement (fictif). 80% de la matière première va aller droit au pays riches alors que qu'il ne restera plus que 20% de matière première ( voir facteur de production et mode de production, théorie marxiste )et vice versa. On retrouve donc une contradiction sociale, dans le sens que les pays les moins nombreux s'enrichissent, et finalement on retrouve une accumulation de la misère... Voir théorie Karl Marx. L'anthropologie et la sociologie étudient ces inégalités sociales, fondées sur des différences biologiques et/ou sociales, coment elles sont construites, comment elles sont l'occasion de conflits (luttes pour l'émancipation, le droit de vote, l'éducation du peuple...). Si des systèmes sociaux comme celui des trois ordres de l'Ancien Régime en France (noblesse, clergé, tiers-état) ou celui des castes (en Inde) organisent les droits et devoirs foncièrement inégaux, l'observation attentive de sociétés officiellement égalitaires montre que des dispositifs très construits assurent le maintien des inégalités et cela au fil des générations successives et malgré l'affirmation des chances égales pour chacun.
Dans En finir avec les inégalités, Jean Gadrey, 2006, éditions Mango :
- 1% des ménages français possèdent plus de la moitié des actions françaises.
- 10 ans de différence d'espérance de vie entre les 10% riches et les 10% pauvres en France.