L'île d'OUESSANT en Bretagne fait partie de mon histoire - Partie 1

 

 

Carte de l'île

 

L'île d'OUESSANT en Bretagne fait partie de mon histoire - Partie 1

Mon arrière grand mère paternelle était la bonne du curé du médecin de l'île d'Ouessant. C'est là qu'elle a rencontré son futur mari qui était militaire et stationné à l'île sur un navire de guerre.

Donc mon histoire, celle des mes aieux a commencé à l'île d'Ouessant. Je suis allé plsuieurs fois sur cette île magique, et j'ai nottamment assisté à une de ses tempêtes en hiver, et je me suis promené dans les champs de tourbe avec des vents de plus de 100 km/h. Le soir nous retournions à la maison de l'ancien maire de l'île qu'il nous avait loué, et nous faisions alors un feu de cheminée dans l'âtre pendant que la tempête rugissait au dehors, en nous régalant d'huitres que nous avions commandé en quantité sur le continant par le bateau.

Cette île est d'une grande beauté et ses côtes sont sauvages et escarpées. Le petit village du centre de l'île est joli et il y a plsuieurs restaurants et commerces. On peut y faire suivant les époques de la plongée, du cheval, de la voile.

Je consacre donc un grand artcle à cette île que j'aime et que je préfère de toutes les îles françaises.

 

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Ouessant - Office de Tourisme Carte entière
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Adresse :
Bourg de Lampaul
29242
Ouessant

Téléphone : 02 98 48 85 83
Télécopie : 02 98 48 87 09

Information : horaires d'ouverture : hors saison : du lundi au samedi 10h00 - 12h00 ; 14h00 - 17h00. les dimanches et jours fériés : 10h00 - 12h00 15 juillet-31 août : du lundi au samedi 9h00 - 13h00 ; 13h30 - 19h00. Les dimanches et jours fériés 9h30 - 13h00

 

Photos de Ouessant

 

A Faire !!!

 

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Barrée d'écueils … Barrée d’écueils et battue par les courants du Fromveur, Ouessant s’est toujours construit un monde à elle, rythmé par les tempêtes , plus proche de l’univers de l’Océan que de celui des hommes.

Des hommes nés marins , et des siècles durant, morts en mer, loin des leurs, honorés par le rituel du Proëlla ,

Des hommes , bravant au péril de leur vie, les parages de l’île dangereux pour effectuer des actes de bravoure , Des femmes s'employant …

Des femmes s’employant à l’élevage des moutons, à la filature et à la culture, tandis que les hommes naviguent,

« L'Ile des Femmes » … Des femmes pour qui Ouessant reste leur fief : « L’Ile des Femmes » ….

Un peuple de traditions et de piété dont la vie est tissée sur une trame de malheurs …les naufrages,

Une terre en liberté … Une terre en liberté animée par les ailes des moulins…et traversée par les oiseaux …

Une île , dont l’agriculture a façonné les paysages

Une île attachante offrant ses côtes à la violence des vents et aux tempêtes légendaires…

OUESSANT, Terre des miens !

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Photographe: Chistopher.h29
Date: 16/10/05 18:55
Resolution: 800 x 600


 

Histoire

Entourée de brume, de récifs et de courants violents, Ouessant veille au ponant du continent européen.
 
 

Période préhistorique

Mez Notariou : quand l’histoire de l’île remonte à la surface
Publié le 20 août 2007
par
Webmestre

La 15ième campagnes de fouilles s’est déroulée entre le 20 juin et le 15 août.

Placée sous la responsabilité de J.P. Le Bihan, archéologue de la ville de Quimper et directeur du Centre de Recherche Archéologique du Finistère, l’équipe réunit également plusieurs chercheurs du C.N.R.S. Ces derniers sont associés aux travaux de laboratoire suscités par les découvertes de terrain. Ainsi, Julia Roussot-Laroque, spécialiste de l’âge du Bronze ( 1800 à 800 avt. J.C) qui prépare avec J.P. Le Bihan et J.F. Villard, le second tome de la collection d’ouvrages dédiés au site.

La découverte, en 2002, d’un très important dépôt de coquillages, poissons et ossements, associés à de nombreuses poteries brisées fait que l’on s’interroge sur la signification de ce dépôt : s’agissait-il d’une simple poubelle du village ou, comme pour la période plus récente de l’âge du Fer, de vestiges de pratiques religieuses avec sacrifices d’animaux et repas rituels ? L’analyse des ossements devrait permettre de répondre à cette importante question. Si la fonction cultuelle des ossements était confirmée, ce serait une première pour cette époque en Europe de l’ouest.

Patrice Méniel, spécialiste de zoologie ancienne, pourra suivre l’évolution du cheptel ouessantin sur près de deux millénaires. En effet, les troupeaux de l’âge du Bronze (vers 1500 avt. J.C.), de l’âge du Fer ( vers 600-500 avt. J.C.) et d’époque romaine (1er au 5e siècle ap. J.C.) sont identifiés. Le mouton et la chèvre dominaient, mais le porc et le bœuf étaient présents.

J.P. Guillaumet, fondateur du Centre européen d’archéologie du Mont-Beuvray (Bourgogne), s’attache à l’étude de la métallurgie et des restes d’outils en fer découverts sur le site. Une étude très savante de ces modestes vestiges « rouillés » permet de mesurer le rôle joué par Ouessant dans le commerce des minerais bien avant l’époque romaine le long de la façade atlantique. B. Gratuze, chercheur au C.N.R.S. d’Orléans, a pu, quant à lui, identifier le lieu de fabrication de quelques perles en verre : l’Egypte. Mez Notariou, haches de pierre polie [DR]

Ainsi, les recherches sur le terrain se prolongent hors du chantier de fouille. C’est un travail en profondeur, de plus en plus long, qui se poursuit dans des laboratoires implantés aux quatre coins de la France.

Cela contribue bien entendu à renforcer la renommée d’un site de plus en plus étonnant et important pour la connaissance de l’histoire de l’Europe.

Jean Paul Le Bihan

 

Période antique

Depuis l’Antiquité, l’évolution des noms donnés à l’île
Publié le 20 août 2007
par
Webmestre
Les noms donnés à l’île ont considérablement varié au cours de l’histoire. Placée sur les grandes routes maritimes unissant les mondes boréen et méditerranéen, l’île d’Ouessant est connue depuis l’Antiquité …


 

Les noms donnés à l’île ont considérablement varié au cours de l’histoire. Placée sur les grandes routes maritimes unissant les mondes boréen et méditerranéen, l’île d’Ouessant est connue depuis l’Antiquité, sous deux noms différents, l’un Uxisama, employé par le géographe grec Strabon, l’autre Anxantos, utilisé par le naturaliste latin Pline l’Ancien.

De ces deux noms procèdent, d’une part, le breton Eussa, d’autre part le français Exsent, Usent, Uxent, au XIIIe siècle, Ayssant, Aissent, Oixant au XVIe siècle. Les Gallois l’appellent Ushant. Une contamination de la seconde forme par la première, attestée déjà par la graphie Uxantis, au IVe s, explique la variante Ouessant.

L’étymologie fort complexe d’Ouessant a fait travailler bien des imaginations. Pour certains, elle serait l’île du dieu gaulois Heuz. Étant donné la réputation terrible de ce dieu, Ouessant signifierait « l’île de l’épouvante ». 

Le bourg de Lampal © Photo de Christian MensLes deux noms sont gaulois : 4 siècles avant Jésus-Christ, Pythéas parle d’Ouxisama, qui serait probablement Ouessant ; Sama est un superlatif appliqué au vieux Celtique, Uxo “haut”, lequel a donné un nom à cette île qui est la plus haute de l’archipel.

Anxantos est, quant à lui, un dérivé formé avec le suffixe -antos d’un thème hydronymique ax- de *aps "eau", qu’on retrouve dans le nom des rivières Aisne (Axona au Ier s. av. J.-C.) et Essonne (Exona au VIe s.), avec un suffixe -ona, mais aussi, en évolution bretonne, dans le nom du pays d’Ac’h, noté Achm en 884, Achim et Agma au XIe s., d’un superlatif *Aximos.

L’étymologie la plus vraisemblable est peut-être donnée par Hubert (H.) dans son livre, les Celtes et la Civilisation Celtique.

Pour lui, Uxisama viendrait de Uchel, et Ouessant serait alors « l’île extrême » (à mettre en rapport avec le mot Osismi, qui désignait pour les grecs, les habitants du Finistère).

 

Sous les Bourbons

Le domaine d’isle d’Houessan
Publié le 20 août 2007, mise à jour le 7 septembre 2007
par
Webmestre
Extrait de mémoires donnant des renseignements sur la consistance des revenus, le gouvernement et la police du domaine d’Ouessant, commissions et lettres missives liées [1]


 

Mémoire en forme d’inventaires concernant l’acquisition faite par le Roi de l’Isle et le Marquisat d’Ouessant. © René de Rieux (1559-1628) - Seigneur de Sourdeac, Marquis d'Ouessant - Chevalier du Saint-Esprit (reçu le 2 janvier 1599) - © Dessin d'Arnaud BUNEL publié avec son aimable autorisation

Les plus anciens seigneurs de l’Isle d’Ouessant qui sont connus par les titres que nous avons sont les Sires de RIEUX. Selon les titres, le roi Henri IV érigea cette île en Marquisat en faveur de René de RIEUX, Chevalier de l’Ordre du Roi, son Lieutenant Général de Bretagne et Gouverneur de Brest et lui confirma les droits de bris et autres, droits régaliens, dont la maison de RIEUX avait toujours eu la jouissance sans rachat.

- Le plus ancien des papiers concernant cette île est un état de la recette des revenus, dressé, semble-t-il, en 1677 pour les 4 années précédentes. Il y a une sorte de récapitulation qui fait connaître que la totalité de la recette s’élève à 2654 Livres 95 Sols 7 deniers. – 1677.
- Le second est un mesurage, cordage et présages fait des terres et rentes en l’Ile d’Ouessant appartenant à l’Evêque du LEON ; cette opération fut faite en exécution d’un Parlement de Rennes du 11 mars 1600, rendu entre le Seigneur-Evêque et Monsieur René de RIEUX .

René de RIEUX, Chevalier de l'Ordre du Roi, Lieutenant Général de Bretagne et Gouverneur de Brest, Marquis d'Oixant [D.R.]L’Isle d’Ouessant fut érigée en Marquisat. Il est à présumer que cette opération juridique fut faite sur arrêt rendu en règlement de contestation entre l’Evêque du LEON et la Maison de RIEUX. L’acte en est authentique, sur papier timbré et signé de notaires. Il est accompagné d’une copie de celui signé par un RIEUX. L’estimation des rentes que ladite île doit rapporter au Seigneur de RIEUX se monte à 1150 Livres et 8.

Une autre pièce est une déclaration, un dénombrement de l’île d’Ouessant titré « Marquisat » fait par Monsieur Alexandre de RIEUX au Roy comme la tenant de Sa Majesté. La terre n’est évaluée qu’à 667 Livres 4 Sols 11 Deniers de revenus annuels – 1687.

- On voit encore -par une déclaration faisant partie de cet acte- que le Sieur de RIEUX avoue tenir d’autres terres en l’Ile, qu’il pourrait qu’elles s’élevassent à la somme de 667 Livres 4 Sols 11 Deniers ou à quelque somme plus forte - 1687
- Puis, un arrêt du Parlement de Paris par lequel la propriété d’Ouessant -qui avait été adjugée à l’une des filles d’Alexandre de RIEUX pour la somme de 12 000 Livres payable aux créanciers de cette succession- est transmise à Louise, autre fille, en payant aux mêmes créanciers 24 000 Livres. -1701.
- Une requête faite mentionne que la Justice devait être rendue gratuitement aux insulaires par le Gouverneur, la garde de ladite île à la charge du propriétaire avec celles dites aux canons et aux armes – 1717.
- Procuration de Louise de RIEUX à Jean SEVERE, Sire Comte de RIEUX, de régir pour la terre et le Marquisat d’Ouessant -1719.
- Contrat de la vente faite de l’île d’Ouessant par Louise de RIEUX à son cousin, Jean SEVERE, Comte de RIEUX – 1719/1720.
- Pouvoir donné par ledit Jean SEVERE, Comte de RIEUX, ci-dessus acquéreur nommé de l’Isle d’Ouessant, à Daniel FONTAINE demeurant en ladite île. Il dit en prendre possession en son nom contrairement à l’acte de prise de possession –1720.
- Copie non signée approvisionnée du Gouverneur d’Ouessant accordée par le Roi aux Seigneur Honoré de TREVIGNON nommé par le Comte de Rieux à la place du Sieur de la SAUDRAYE-NISON –1723.
- Arrêt du Conseil d’Etat sur requête par lequel le roi maintient le gouverneur nommé par le Comte de RIEUX et abolit toutes provisions données à d’autres – Pièce non datée.
- Contrat de mariage de Louis-Auguste, Sire de RIEUX et de Demoiselle BUTANT de la CHATEIGNERAYE, en faveur duquel Jean, Sire, Comte de RIEUX, donne à Louis-Auguste l’île et le Marquisat d’Ouessant - 1733.
- Extrait d’une note concernant l’Ile d’Ouessant et ayant pour titre « Revenus ». On porte ces revenus à 3374 Livres 7 sols 8 deniers et l’on ne sait pourquoi le donneur d’avis y comprend les revenus des gens d’église et ses deniers royaux. – Pièce non datée et non signée.
- Copie signée de Monsieur HOCQUART, intendant de la Marine en Bretagne d’une lettre à lui écrite par Monsieur le Duc de CHOISEUL, Ministre de la Marine, pour l’informer de l’acquisition de l’Ile d’Ouessant faite par le roi au Comte de RIEUX pour 30 000 Livres payées et 9 000 Livres de pension reversible à sa femme et à ses filles – 1764.

Monsieur Le Ministre donne l’ordre à cet intendant de prendre la possession, d’établir la régie du produit de l’île en s’entendant avec le gouverneur, duquel produit il sera fait recette par les « trésories » généraux de la marine - 1764.

- Commissions et ordres expédiés par Monsieur HOCQUART au Sieur HAOUEN LE COAT, procureur du roi de la Prévôté de la Marine d’aller prendre au nom du Roi possession de l’île - 1764.
- Pouvoir donné par Monsieur HOCQUART de faire à l’Ile d’Ouessant les bannies au nom du Roy pour parvenir à l’aproppriment - Procès-verbal des 3 bannies. – 1765.
- Copie de la nomination du Sieur Jean-Marie ..LE SEIN pour remplir la place de notaire vacante par la mort de Sieur HERVE, expédié par Monsieur de FLUGUI, intendant de la Marine –1766.
- Condition de bâtir 6 moulins à vent accordée par Monsieur de RUIS, intendant de la Marine en Bretagne au nommé TUAL moyennant 7 Livres de rentes payables à la Seigneurie – 1772.
- Extrait du procès-verbal de prise de possession pour le Roi de l’Ile d’Ouessant – Pièce non datée ni signée.
- Usage des habitants de l’Ile d’Ouessant. Pièce remise par le sieur COLORON, sous-commissaire au Conquet, que j’avais envoyé ans sur l’Ile pour prendre sous-main des informations de la conduite qu’on y tenait. Le contenu de ce mémoire exige une vérification prudemment faite afin d’appliquer le remède selon le besoin. – Pièce non datée – 1774.
- Demande que les bateaux de l’Isle d’Ouessant soient taxés, à quoi il faudra pourvoir, après consultations – Pièce non datée.
- Lettre écrite par Monsieur de K/MENO de GOUZILLON à Monsieur de RUIS à laquelle est jointe l’extrait que ce gouverneur lui a envoyé d’une lettre à lui écrite par Monsieur de CLUGNY le 12 9bre 1765 concernant les immunités dont les habitants sont en possession et les fonctions du gouverneur relativement à l’arbitrages des différends qui peuvent survenir entre eux –1775.

 

Les coloniaux

Publié le 20 août 2007
par
Webmestre
Nous publions un extrait du "Monde Illustré" de 1911, où l’on apprend que l’Etat voulait offrir aux disciplinaires, cette "soldatesque inférieure", une "cure d’air" à Ouessant, cette île malheureuse où les "Ouessantaines" ont pourtant une "grande réputation de beauté"… Pittoresque !


 

Le casernement des Coloniaux

En un récent décret, Monsieur Berteaux [1], ministre de la Guerre, a décidé qu’une compagnie de disciplinaires viendrait s’établir dans l’île d’Ouessant.

Le casernement des Coloniaux © Collection privée de Christian MensIl n’entre pas, dans le cadre de cet article, de critiquer cette mesure, de l’approuver ou de la désapprouver. Toutefois, il nous sera sans doute permis de dire qu’elle relève de ce faux humanitarisme, de cette tendance un peu ridicule à la sensiblerie, à l’attendrissement conventionnel qui fit placer, naguère, les condamnés de droit commun dans les rangs de l’armée métropolitaine, à côté des braves gens sans tache, mesure qui d’ailleurs dut être rappelée par la général Brun tant les résultats qu’elle avait donnés étaient déplorables ; on se souvient, en effet, que les crimes ou délits commis par des militaires s’étaient multipliés dans des proportions exceptionnelles à partir de l’application de cette décision pleine de mansuétude.

Il est probable que la nouvelle résolution de Monsieur Berteaux aura le même sort. Pendant un certain nombre de mois ou d’années, les disciplinaires -tout en faisant la cure d’air, que leur offre l’ Etat- se livreront, sans réserve, à mille déprédations dans la malheureuse île d’Ouessant ; on estime sans doute qu’il vaut mieux que ce soient de paisibles paysans bretons qui soient leurs victimes, plutôt que des Arabes, et l’on pense aussi que ces mauvais soldats auront plus de liberté, s’échapperont plus facilement de leurs camps, puisqu’il n’y aura plus pour eux la crainte de l’indigène, qui est le commencement de la sagesse.


 

[1] Maurice Berteaux ( 1852 - 1911) - député radical-socialiste de Seine et Oise
- nommé ministre de la Guerre le 15 novembre 1904 en remplacement de Gabriel Syveton
- confirmé à ce poste le 24 janvier 1905 dans le gouvernement composé par Michel Rouvier
- lors des courses en aéroplanes Paris-Madrid est tué le 20 mai 1911 sur le champ d’aviation d’Issy les Moulineaux

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Les phares

Le phare du Creac'h Les phares d’Ouessant

Le Creac’h
Tour cylindrique à bandes noires et blanches
Amer : 48° 27’ 353 N. 5° 7’ 47" W

Le Stiff
Deux tours tronconiques accolées et orientées N.-E. - S.-O.
Celle du S.-O a le plus grand diamètre et porte la lanterne avec murette en maçonnerie de pierres apparentes. L’autre au N.-E. est surmontée d’une coupelle demi-sphérique. Tours blanches, galeries lanterne et murette grise.
Amer : 48° 26’ 31" N. 5° 3’ 27" W

Nividic
Tour octogonale en maçonnerie lisse avec un soubassement ovoïde en maçonnerie de pierres apparentes
Amer : 48° 26’ 78" N. 5° 09’ 10" W.

La Jument
Tour octogonale avec encorbellement supérieur en maçonnerie de pierres apparentes, sauf à la partie inférieure où la maçonnerie est lisse, sur un soubassement ovoïde en pierres apparentes. Tour grise, lanterne rouge.
Amer : 48° 25’ 23" N. 5° 8’ 4" W.

Kéréeon
Tour cylindrique en maçonnerie de pierres apparentes. Soubassement ovoïde en maçonnerie de pierres apparentes. Coloration grise. La lanterne est surmontée d’un aérogénérateur.
Amer : 48° 26’ 16" N. 5° 1’ 34" W.

Ci-dessous plan de la rubrique
Brèves
Sur le Web
  • Le Conservatoire du littoral, membre de l’Union Mondiale pour la Nature (UICN), est un établissement public créé en 1975. Il mène une politique foncière visant à la protection définitive des espaces naturels et des paysages sur les rivages maritimes et lacustres.

  • Site du ministère des transports, de l’équipement, du tourisme et de la mer

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Photographe: Chistopher.h29
Date: 16/10/05 18:53
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Photographe: Chistopher.h29
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Généralités

Publié le 19 août 2007, mise à jour le 20 août 2007
par Webmestre
De tout temps, les marins se sont ingéniés à inventer des repères pour s’orienter et prévenir le danger en plaçant des signaux …


 

De tout temps, les marins se sont ingéniés à inventer des repères pour s’orienter et prévenir le danger en plaçant des signaux près des récifs et dans les estuaires. A Ouessant comme ailleurs, l’ouverture des routes maritimes au XIXe siècle et l’apparition de la locomotion à vapeur, avec respect des horaires à observer, ont obligé les bateaux à longer la côte de près.

L’aventure des phares a véritablement débuté 3 siècles avant notre ère, lorsque Ptolemee, Roi d’Egypte fait construire sur l’île Pharaos, en face d’Alexandrie, une tour de 135 mètres en marbre blanc. A son sommet un feu de bois est entretenu en permanence qui, le jour par sa fumée, la nuit par sa clarté, guide les navigateurs. C’est l’une des Sept Merveilles du Monde.

Le phare de la Pointe de Saint-Mathieu construit sur les ruines de l'abbaye © Photo de Christian MensSi le plus ancien phare de France et toujours en service, est celui de Cordouan (édifié en 1610 à l’embouchure de la Gironde), l’apparition de feux permanents sur les côtes du Finistère ne remonte qu’au XIVe siècle. Un feu est allumé sur l’une des tours de l’Abbaye de Saint Mathieu suivi, en 1669, par la construction du phare du Stiff sur l’île d’Ouessant. Mais ce n’est qu’à partir de 1830 qu’un véritable réseau d’éclairage du littoral est progressivement installé.

La lampe à huile à mèche plate placée devant un réflecteur remplace bientôt les combustibles traditionnels que sont le bois, le charbon et la tourbe.

En 1791, la combinaison de la lampe Argand, à mèche cylindrique, placée devant des réflecteurs paraboliques marque une étape importante. Mais une invention encore plus considérable fixe de manière définitive l’évolution technique de l’éclairage : la lentille à échelons d’Augustin Fresnel (1788-1827).

La fréquentation de plus en plus forte des grandes routes maritimes incite Napoléon 1er à créer, en 1806, le Service des Phares et Balises. Depuis, la technique n’a cessé de progresser : le pétrole devient la principale source d’énergie complétée par le gaz et l’électricité. L’évolution se poursuit : le Service des Phares et Balises de Brest y contribue largement par l’instauration d’un programme de modernisation reposant sur l’emploi des énergies douces (soleil et vent) et l’automatisation.

Les caractéristiques des phares d’Ouessant

 

Nom des Phares

Date de construction

Hauteur

1*

2**

Portée lumineuse

(en mille)

 

Portée géographique  

(en mille)

 

Rythme  des feux

Informations diverses

 
 

 Stiff

1695

32,40

89,10

24 M

23 M

2 éclats rouges toutes les 20 secondes

Allumé en 1700

 
 

 Kéréon

1907

40,90

37,60

17 M

15 à 18 M

Blanc et rouge, 1 éclat long/1 éclat

 court toutes les 24 secondes

Phare en mer

 
 

 Jument

Début travaux 
1904
Terminé en 
1911

47,40

01/12/2007
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