L'île d'OUESSANT - Partie 8
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Vie politique [modifier]
Date d’élection | Identité | Qualité |
---|---|---|
1790 - 1792 | Michel Bon | |
1792 | Auguste Bruno de la Salle | |
1849 - 1865 | Joseph-Marie Le Louet | |
1865 - 1866 | Louis-Marie Malgorn | |
1866 - 1878 | Adolphe Belain La Motte | |
1878 - 1884 | Jean-Louis Stéphan | |
1884 - 1914 | Jean-Marie Malgorn | |
1914 - 1919 | Hippolyte Malgorn | |
1919 - 1927 | Paul Cain | |
1927 - 1935 | Paul Stéphan | |
1935 - 1940 | Jean-Louis Le-Breton | |
1940 - 1944 | Jean-Marie Creac’h | |
1944 | Jean Masson | |
1944 - 1945 | Alphonse Jacob | |
1945 - 1951 | Jeanne Berthelé | |
1951 - 1965 | François Lucas | |
1965 - 1983 | Marcel Ticos | |
1983 - 1989 | Paul Vaillant | |
1989 - 1995 | Michelle Malgorn | |
1995 - | Denis Palluel | PS |
Organisation administrative [modifier]
La commune d'Ouessant est également à elle seule un canton.
Au dernier trimestre 2004, Ouessant n’était toujours pas affiliée à une intercommunalité à fiscalité propre. Elle est toutefois membre du syndicat mixte du Parc naturel régional d'Armorique et du regroupement des Îles du Ponant.
Patrimoine [modifier]
Patrimoine religieux [modifier]
Patrimoine civil [modifier]
Ouessant compte cinq phares, sur l'île ou à proximité immédiate[2].
- Phare de Créac'h, le plus puissant du monde, situé sur la côte Nord de l'île;
- Phare du Stiff, construit en 1699, sur la côte Nord-Est de l'île;
- Phare de Nividic;
- Phare de la Jument;
- Phare de Kéréon.
Musées [modifier]
Ouessant compte deux musées :
- L'écomusée de Niou-Huella présente les traditions ouessantines;
- Le musée des phares et balises, situé au Phare de Créac'h, retrace les évolutions technologiques de la signalisation maritime et présente l'histoire de la construction des phares. [3].
Santé [modifier]
L'île regroupe un centre médical, une maison d’accueil pour personnes âgées (MAPA) et une pharmacie. Les habitants sont soignés par un médecin généraliste et un kinésithérapeute; les animaux par un vétérinaire[4].
Sport [modifier]
L'île offre de nombreuses activités sportives, telles que l'équitation, la voile, la plongée et différents concours (de cartes, de pétanque...) [5].
Culture [modifier]
Dictons [modifier]
Qui voit Sein voit sa fin. Qui voit Ouessant voit son sang. Ce vieux dicton illustre le danger qu'il y avait à passer le raz de Sein et à s'approcher d'Ouessant à l'époque ou les bateaux n'étaient pas motorisés.
Bibliographie [modifier]
- Françoise Péron : Ouessant, l'île sentinelle : vie et tradition d'une île bretonne (1997), ouvrage complet sur l'histoire d'Ouessant dont la dernière édition actualisée parue chez Le chasse-marée en 2005 est richement illustrée de photographies. C'est l'ouvrage de référence sur l'île.
- Henri Queffélec : Un Homme d'Ouessant, roman paru en 1953 au Mercure de France.
- Henri Queffélec : Le Phare, histoire romancée de la construction du phare de la Jument au suroit d'Ouessant mêlant le travail bien réel du «Service des phares et balises» et la trame amoureuse d'un marin de Molène et d'une Ouessantine. Roman paru aux Presses de la Cité en 1975.
- Henri Queffélec : La Lumière enchaînée, suite du précédent, histoire du renforcement des fondations du phare de la Jument. Roman paru aux Presses de la Cité en 1976.
- Philip Plisson : Ouessant, l'île où finit la terre, album de photographies de paysages, paru aux éditions du Chêne en 1998, réédité chez Pêcheur d'images.
- Michel Hérubel : Tempête sur Ouessant, roman policier paru en 1998 aux Presses de la Cité.
- Françoise Le Mer : Colin Maillard à Ouessant, roman paru en 1998 aux éditions Alain Bargain.
- Jacqueline Duroc : Ouessant Molène Carnet de bord, paru en 1998 aux éditions Le Télégramme.
- F. Mallet : Ouessant ou les âmes en peine, ouvrage paru en 1999 aux éditions Memoria.
- Jean Lescoat, Ouessant Bretagne extrême, beau livre paru en 1999 aux éditions Finisterre.
- Jean-Christophe Pinpin : Qui voit Ouessant voit son sang, roman policier édité en 1999 chez Alain Bargain.
- Gustave Geffroy : Voyage à Ouessant, paru en 1999 aux éditions Séquences.
- Hervé Hamon : L'Abeille d'Ouessant, récit paru en 2000 aux éditions Points.
- E. Fournier : Infinitif des pensées d'Ouessant, essai paru en 2000 aux éditions de l'Eclat.
- J.P. Le Bihan et J.F. Villard : Archéologie d'une île à la pointe de l'Europe, Ouessant paru en 2001, édité par le Centre Recherche Archeo.finistere.
- Hermance Triay : Ceux d'Ouessant, album de photographies de Ouessantins, sorti en 2002 aux éditions Palantines dont l'avant propos est rédigé par le journaliste et écrivain Hervé Hamon.
- Jean-Paul Rivière : Carnet d'Iroise, une promenade en dessins et aquarelles à la découverte des îles d'Ouessant, Molène, et Sein. Concernant Ouessant y figurent les phares (le Créac'h, la Jument, Nividic et Kéréon), le port de Lampaul et ses ruelles fleuries, l'église de Saint-Pol-Aurélien, Ti a dreuz, la maison du Niou-Huella, le monument des proëllas, le moulin de Karaes… Ce livre est paru en 2004 aux éditions Coiffard.
- M. Le Quincois : Escapades à Ouessant, guide illustré paru en 2005 aux éditions des îles.
- Léo Kerlo et Jacqueline Duroc : De Ouessant à Brest, guide paru dans la collection Les Peintres de Bretagne aux éditions Le Chasse marée Estran en 2005.
- L. Lamothe : Ouessant, une île en dehors du temps, album paru en 2005 aux éditions Les Carnets de Voyages.
- Yvonne Pagniez : Ouessant, beau livre paru en 2005 aux éditions La Découvrance.
- Léon Rioter : Ouessant, l'île de l'épouvante, roman paru en 2006 chez Princi Negue.
- Françoise Morvan : Les Morgans de l'île d'Ouessant, conte pour enfants, illustré par Émilie Vanvolsem, paru aux éditions Ouest France en 2006.
- Ray Ash : Les Décapodes ouessantins, rapport d'étude pour l'Ifremer, parution 2007 aux éditions du phare.
Filmographie [modifier]
- Finis terrae, (1929), film muet en noir et blanc de Jean Epstein, dont l'action se situe sur l'île de Bannec et à Ouessant. Tous les acteurs sont des habitants de l'île d'Ouessant.
- L'Amour d'une femme, (1954), long métrage en noir et blanc de Jean Grémillon, avec Micheline Presle, Massimo Girotti et Julien Carette. Ce film fut tourné sur l'île et l'intrigue s'y déroule.
- L'Équipier, (2004), long métrage de Philippe Lioret dont l'intrigue se trame autour du phare de la Jument et sur l'île. La distribution principale est la suivante : Philippe Torreton, Sandrine Bonnaire, Grégori Derangère et Emilie Dequenne.
Discographie [modifier]
- Molène Gaël Ouessant, album 10 titres de Maxime Piolot, sorti en 1993
- Enez Eusa, album 11 titres de Yann-Fañch Kemener et Didier Squiban, sorti en 1995. Ce disque de piano et chant contient la chanson Plac'hig Eusa (la jeune fille d'Ouessant) écrite par Jean-Pierre Le Scour (1814-1870) sur une mélodie traditionnelle bretonne.
- L'Âme des îles, album 11 titres de Maxime Piolot, sorti en 2001. Ce disque contient notamment la chanson Les Femmes d'Ouessant et la chorale paroissiale d'Ouessant (composée de femmes) a participé à l'enregistrement.
- Les Retrouvailles de Yann Tiersen a été écrit et enregistré à Ouessant.
Accès à l'île [modifier]
L'île d'Ouessant est facilement accessible car elle est desservie par 2 compagnies maritimes et une compagnie aérienne:
- Compagnie maritime Penn Ar Bed, au départ de Camaret-sur-Mer, Brest ou Le Conquet: avec l'André Colin (vedette rapide, 23 nœuds), le Fromveur et l'Enez Eussa 3 (paquebots côtiers, 16 nœuds).
- Compagnie maritime Finist'mer, au départ de Camaret-sur-Mer, Brest, Le Conquet ou Lanildut: avec le Rose Héré (vedette rapide, 25 nœuds) et l'Hervé de Portzmoguer (catamaran grande vitesse, 20 nœuds).
Il faut compter entre 1h15 et 35 min de traversée selon le lieu de départ et le type de bateau.
- Compagnie aérienne Finist'air, au départ de l'aéroport de Brest Bretagne. Il faut compter une quinzaine de minutes de vol.
Liens externes vers les compagnies [modifier]
Notes, sources et références [modifier]
Liens connexes [modifier]
- Îles du Ponant
- Parc naturel marin d'Iroise
- Communes du Finistère
- Mouton d'Ouessant : race ovine originaire de l'île.
- Rail d'Ouessant : dispositif de séparation du trafic au large d'Ouessant.
Liens externes [modifier]
- Site officiel de la commune
- Site de l'office de tourisme d'Ouessant
- Altitude moyenne et autres détails touristiques
- Photos d'Ouessant
- Publi-reportage sur Ouessant
- Site officiel du salon international du livre insulaire 4e week-end d'août sur Ouessant
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Rail d'Ouessant
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Le rail d'Ouessant est un dispositif de séparation du trafic maritime au large de l'île d'Ouessant (île la plus occidentale de la Bretagne).
Il s'agit d'un des passages maritimes les plus fréquentés du monde avec 54 200 navires en 2003, soit une moyenne quotidienne de 148, ce qui représente un transit quotidien d'environ 700 000 tonnes, dont 285 000 de pétrole et 90 000 tonnes de produits dangereux.
Sommaire[masquer] |
Mise en place du dispositif [modifier]
Créé en 1965[1] peu après le premier dispositif mis en place par l'organisation maritime internationale (OMI) dans le pas de Calais, le rail d'Ouessant comprend alors une zone côtière de 5 milles, un rail montant de 4 milles, une zone de séparation de 2 milles et un rail descendant de 4 milles.
Le dispositif est proche de la côte pour permettre aux derniers navires qui naviguent encore au sextant et à vue de se positionner précisément par rapport aux amers d'Ouessant. Le rail montant, celui que doivent emprunter tous les navires faisant route vers la Manche et qui sont souvent les navires présentant les risques de pollution les plus importants (notamment les pétroliers), est le plus proche de la côte car la règle (confirmée par l'OMI dans le règlement international pour prévenir les abordages en mer de 1972) est que les navires doivent de manière générale se croiser bâbord / bâbord[2].
Malheureusement personne n'est chargé de veiller au respect du dispositif, dont une bonne partie est alors située hors des eaux territoriales françaises. À cette époque, de nombreux navires « coupent » à travers le dispositif, le prennent à contresens, voire circulent dans la zone côtière ou entre Ouessant et le continent (en empruntant le passage du Fromveur) afin de gagner du temps.
Amélioration du dispositif après la catastrophe de l'Amoco Cadiz [modifier]
Suite à la mobilisation publique qui a suivi la catastrophe de l'Amoco Cadiz en 1978, le dispositif a été éloigné de la côte, modifié et complété. Le rail montant a été réduit à 3 milles de large et est réservé aux navires ne transportant pas de marchandises dangereuses, la zone de séparation a été étendue à 8 milles, le rail descendant à 5 milles, une seconde zone de séparation de 6 milles a été créée, isolant un second rail montant qui s'étend jusqu'à 33 milles d'Ouessant et qui est réservé et obligatoire pour les pétroliers, chimiquiers, et autres navires transportant des produits dangereux.Mais les principales innovations sont ailleurs.
La Marine nationale reçoit une mission de police pour faire respecter la loi dans cette zone. Le préfet maritime a le pouvoir de détourner tout navire dont le comportement le justifie. Un centre de surveillance, le CROSS Corsen, commun à la Marine nationale et à l'administration des Affaires maritimes est mis en place et dispose à partir de 1979 d'un radar longue portée installé sur un sémaphore d'Ouessant, puis près de là sur une tour de 72 mètres. La circulation des navires de commerce est interdite dans la zone située entre le rail montant et le continent. Un remorqueur de haute mer (l'Abeille Flandre puis l'Abeille Bourbon) est à la disposition du CROSS pour toutes les missions d'assistance dans le rail.
Modifications récentes [modifier]
Ce dispositif présentait toutefois un défaut majeur. Les navires transportant des marchandises dangereuses ou polluantes pour l'écosystème marin devaient, pour rejoindre leur voie réservée et la quitter, croiser deux fois les navires qui empruntent le rail descendant, une première fois pour les navires faisant route de Ouessant vers le cap Finisterre (au nord-ouest de la péninsule ibérique), et une deuxième fois pour les navires faisant route du dispositif des Casquets vers Ouessant. Ces croisements se faisaient hors de portée des centres de surveillance du cap Finisterre, de Corsen et de Jobourg. Le dispositif écartait bien les navires transportant des marchandises dangereuses de la côte mais multipliait les risques de collision.
Pour cette raison, depuis 2003, le rail a été recomposé à deux voies de navigation pour tous les navires, mais est situé bien plus au large que le dispositif d'origine. La voie montante commence à 24 milles de l'île et est large de 5 milles. Ensuite il y a une zone de séparation de 5 milles, puis une voie descendante de 5 milles de largeur également. Les moyens actuels de navigation (système de positionnement par satellites) permettant de se positionner correctement sans être en vue de la côte.
Notes et références [modifier]
Ouessant (race ovine)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
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Nom binominal Ovis aries Linnaeus, 1758 | |||||
Origine | Île d'Ouessant, France | ||||
Diffusion | Nationale | ||||
Taille | Naine | ||||
Robe | Noire, trace marron | ||||
Utilisation | Écologie, animal d'agrément |
L'Ouessant est une race ovine, qui, comme son nom l'indique est originaire de l'île d'Ouessant dans le Finistère.
C'est la plus petite race ovine française, avec une taille maximale de 0,46 m pour environ 15 kg pour les femelles et 0,49 m et 20 kg pour les mâles. La couleur la plus courante est le noir, mais il existe aussi des individus marron ou blancs. La couleur est toujours unie. Les mâles ont des cornes torsadées qui tournent autour des oreilles.
Dans son île historique, cette race fournissait de la laine de bonne qualité et de la viande. Aujourd'hui, sa taille miniature lui fait servir de « tondeuse écologique » dans les parcs et jardins. Sa viande rouge ressemble plus à du gibier qu'à du mouton. Ce n'est cependant pas un animal de compagnie car il est craintif. Comme tous les moutons, il a l'instinct grégaire et demande à ne pas être élevé seul.
Sur son île natale, il a disparu, par suite de croisements. La race à été conservée à partir de petits troupeaux d'agrément sur le continent. Aujourd'hui, ce n'est plus une race menacée avec près de 3000 individus, cependant il existe le risque de considérer comme « Mouton d'Ouessant » tout individu de petite taille.
Voir aussi [modifier]
Catégories : Wikipédia:ébauche agriculture • Race ovine • Bretagne
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