Les chercheurs ont montré un lien entre l'obésité et une anomalie de l'activité de la dopamine (1)dans ce système. La libération de dopamine dans ce système est associée à l'euphorie et est considérée comme une signature neurochimique importante de l'addiction aux drogues.
Emmanuel Pothos et ses collègues de l'Université Tufts ont montré que, chez des rongeurs portés à l'obésité, les niveaux de base de dopamine étaient 50% plus bas et la libération de dopamine était plus faible en cas de stimulation que chez les rongeurs résistants à l'obésité.
Des recherches précédentes ont montré que la prise de nourriture amène une augmentation de la libération de dopamine dans les circuits responsables du plaisir de manger, explique Pothos.
Des recherches ont également montré que la privation chronique de nourriture, qui amène une perte de poids, entraîne une diminution des niveaux de dopamine. Par conséquent, manger plus peut représenter un tentative compensatoire pour restaurer les niveaux de base de dopamine.
La notion qu'un faible niveau de dopamine entraîne une plus grande prise de nourriture est compatible avec des recherches antérieures qui montraient que les personnes obèses avaient moins de récepteurs de la dopamine, dit-il. Une moins grande activité de la dopamine peut interférer avec la satiété et conduire à se suralimenter.
"L'obésité a, jusqu'à maintenant, été approchée principalement sous l'angle un trouble métabolique plutôt que comme un trouble addictif; et les recherches se sont principalement centrées sur les systèmes du cerveau qui contrôlent le poids à travers l'équilibre de l'énergie (calories absorbées et dépensées).
La présente recherche se démarque de cette approche en se centrant sur les systèmes impliqués dans le plaisir. Ces systèmes peuvent l'emporter sur ceux de l'équilibre de l'énergie et conduire à l'hyperphagie et la prise de poids en altérant la valeur des aliments, en particulier les aliments savoureux et élevés en énergie", dit Pothos.
(1) La dopamine est un neurotransmetteur. Elle joue un rôle de communication entre des cellules nerveuses. Elle intervient dans des systèmes impliqués dans les émotions et le plaisir.
Des recherches précédentes ont montré que la prise de nourriture amène une augmentation de la libération de dopamine dans les circuits responsables du plaisir de manger, explique Pothos.
Des recherches ont également montré que la privation chronique de nourriture, qui amène une perte de poids, entraîne une diminution des niveaux de dopamine. Par conséquent, manger plus peut représenter un tentative compensatoire pour restaurer les niveaux de base de dopamine.
La notion qu'un faible niveau de dopamine entraîne une plus grande prise de nourriture est compatible avec des recherches antérieures qui montraient que les personnes obèses avaient moins de récepteurs de la dopamine, dit-il. Une moins grande activité de la dopamine peut interférer avec la satiété et conduire à se suralimenter.
"L'obésité a, jusqu'à maintenant, été approchée principalement sous l'angle un trouble métabolique plutôt que comme un trouble addictif; et les recherches se sont principalement centrées sur les systèmes du cerveau qui contrôlent le poids à travers l'équilibre de l'énergie (calories absorbées et dépensées).
La présente recherche se démarque de cette approche en se centrant sur les systèmes impliqués dans le plaisir. Ces systèmes peuvent l'emporter sur ceux de l'équilibre de l'énergie et conduire à l'hyperphagie et la prise de poids en altérant la valeur des aliments, en particulier les aliments savoureux et élevés en énergie", dit Pothos.
(1) La dopamine est un neurotransmetteur. Elle joue un rôle de communication entre des cellules nerveuses. Elle intervient dans des systèmes impliqués dans les émotions et le plaisir.