Il est normal, dit-il, d'être déprimé. Une recherche qu'il a effectué auprès de 242 professeurs supporte son point de vue. En 14 ans, 79% d'entre eux ont déjà rencontré les critères diagnostics pour une dépression majeure,
mineure ou subsyndromique.
Il attribue le sur-diagnostic de la dépression clinique aux changements dans sa catégorisation introduits en 1980. Les catégories de dépressions majeure et mineure sont apparues et le profil descriptif de la dépression majeure établit, à son avis, un seuil trop bas d'autant plus que le modèle a ensuite été étendu au concept de dépression subsyndromique (dépression où tous les symptômes ne sont pas réunis ou suffisamment sévères)
Un premier critère diagnostique pour la dépression est que la personne soit dans une humeur dépressive pendant deux semaines. Un deuxième critère implique un certain niveau de changement d'appétit, de problèmes de sommeil, de baisse de libido et de fatigue.
Pour plus de détails sur les critères diagnostiques de la dépression, voyez:
Qu'est-ce que la dépression majeure et la dysthymie?
En cas de symptômes dépressifs relativement légers en réaction à une situation ponctuelle, le diagnostic de trouble de l'adaptation est souvent posé:
Qu'est-ce qu'un trouble de l'adaptation?
Parker considère qu'il y a un risque de médicaliser la détresse humaine normale et de considérer toute expression de dépression comme nécessitant un traitement.
Tous les psychiatres ne sont pas de cet avis. Dans le même numéro du British Medical Journal, le professeur Ian Hickie argumente que l'augmentation des diagnostics et des traitements de la dépression ont conduit à une diminution des suicides et à une augmentation de la productivité de la population.
Considérant les taux de diagnostic de dépression en Grande-Bretagne, en Australie et en Nouvelle-Zélande, il estime que la dépression n'est pas sur-diagnostiquée mais qu'au contraire, elle est plutôt sous-diagnostiquée et que les taux devraient continuer à augmenter.
PsychoMédia avec source:
British Medical Journal (BBC News)
Il attribue le sur-diagnostic de la dépression clinique aux changements dans sa catégorisation introduits en 1980. Les catégories de dépressions majeure et mineure sont apparues et le profil descriptif de la dépression majeure établit, à son avis, un seuil trop bas d'autant plus que le modèle a ensuite été étendu au concept de dépression subsyndromique (dépression où tous les symptômes ne sont pas réunis ou suffisamment sévères)
Un premier critère diagnostique pour la dépression est que la personne soit dans une humeur dépressive pendant deux semaines. Un deuxième critère implique un certain niveau de changement d'appétit, de problèmes de sommeil, de baisse de libido et de fatigue.
Pour plus de détails sur les critères diagnostiques de la dépression, voyez:
Qu'est-ce que la dépression majeure et la dysthymie?
En cas de symptômes dépressifs relativement légers en réaction à une situation ponctuelle, le diagnostic de trouble de l'adaptation est souvent posé:
Qu'est-ce qu'un trouble de l'adaptation?
Parker considère qu'il y a un risque de médicaliser la détresse humaine normale et de considérer toute expression de dépression comme nécessitant un traitement.
Tous les psychiatres ne sont pas de cet avis. Dans le même numéro du British Medical Journal, le professeur Ian Hickie argumente que l'augmentation des diagnostics et des traitements de la dépression ont conduit à une diminution des suicides et à une augmentation de la productivité de la population.
Considérant les taux de diagnostic de dépression en Grande-Bretagne, en Australie et en Nouvelle-Zélande, il estime que la dépression n'est pas sur-diagnostiquée mais qu'au contraire, elle est plutôt sous-diagnostiquée et que les taux devraient continuer à augmenter.
PsychoMédia avec source:
British Medical Journal (BBC News)