La Psychoéducation chez le bipolaire

 

La psycho-éducation est en voie de développement en France. Quels-sont ses intérêts ?
L’information. Aussi bien pour le patient lui-même que pour son entourage. L’idée est de savoir repérer les premiers signes d’une rechute et de l’éviter. Quand on a l’information suffisante sur la maladie, il est absolument possible de limiter les effets. Et, pour cela, le rôle de l’entourage, de la famille est essentiel.
Quand on voit que le sommeil est altéré, que la personne ne dort plus que quelques heures, par exemple, tout de suite, on peut intervenir et réadapter le traitement pour éviter la décompensation.
C’est une manière de prise en charge qui implique l’adhésion du patient à sa prise en charge. Comme dans le cas d’autres maladies chroniques, c’est le patient lui-même qui devient acteur de son propre équilibrage. C’est lui qui ressent les symptômes ou c’est son entourage qui en prend conscience et qui alerte le médecin.

En pratique, cela se traduit comment ?
Quelques séances de psycho-éducation peuvent permettre de réduire les rechutes pendant plusieurs années. Une quinzaine de séances, c’est la possibilité de diminuer de moitié la durée des hospitalisations. Et ça passe par des choses toutes simples.
Déjà, bien se rappeler qu’une simple insomnie peut provoquer une décompensation. Ainsi, on peut mener une vie bien remplie et constructive, à condition d’être attentif et bien informé.



09/04/2013
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