LE SYNDROME ANXIO-DEPRESSIF

 

IMPORTANT :

Vous pouvez lire cet article ici pour commencer, mais je vous recommande ensuite d'aller dans mes deux rubriques TROUBLES ANXIEUX et SYNDROME POST TRAUMAIQUE pour avoir plus d'informations. Vous y trouvez notamment des adresses pour vous faire soigner.
Je vous donne les deux adresses des rubriques pour cliquer dessus après la lecture de cet article :

 

https://psychose-maniaco-depression.blog4ever.com/blog/articles-cat-126738-721791-__troubles_anxieux__et_syndrome_anxio_depressif.html

 

https://psychose-maniaco-depression.blog4ever.com/blog/articles-cat-126738-725365-__stress_post_traumatique__syndrome_depressif_reac.html

 

 

 

 

 

-------------------------------------------------------------------------------------

http://www.vaincrelafatigue.com/extrait.html#DEPRESS

LE SYNDROME ANXIO-DEPRESSIF

Dans la très grande majorité des cas, la dépression va de pair avec l'angoisse ; il est très rare de rencontrer un sujet angoissé qui ne soit pas déprimé ou un sujet déprimé qui ne soit pas en m'me temps angoissé. Le rapport entre les deux composantes suit d'ailleurs souvent une alternance chronobiologique : l'angoisse domine le soir et provoque des difficultés d'endormissement ; la dépression l'emporte le matin, suscitant des réveils très matinaux et poussant le sujet à rester au lit pour ne pas affronter un monde froid, dur et incapable de le comprendre (clinophilie). Une personne déprimée présentera donc un certain nombre de symptômes révélateurs de l'angoisse. Bien que les distinctions tranchées soient discutables, on a l'habitude de regrouper ces derniers en trois grandes catégories :

• Les signes neuro-végétatifs dénotent des troubles dans la "tension" du système nerveux autonome qui contrôle la vie des organes. Les plus courants sont les troubles de l'appétit, les sensations de constriction et d'oppression dans la gorge et dans la poitrine, les douleurs (nuque, dos, etc.), les maux de t'te, les p'leurs, les sueurs, la bouche sèche, les variations de la tension artérielle, les troubles digestifs (diarrhée, constipation, aérophagie, douleurs abdominales).
• Les signes psycho-pathologiques sont l'agitation intérieure, la nervosité, I'impression d''tre persécuté, le sentiment d'une menace imprécise, l'appréhension d'événements désagréables indéterminés, les troubles de la libido et de la sexualité, les troubles du sommeil.
• Les signes psycho-moteurs sont visibles pour un observateur extérieur. Ainsi, on dit parfois en voyant un proche : "Tu as l'air déprimé ce matin !". Il arrive que cette expression du visage, si elle se répète, finisse par creuser un réseau de rides en forme d'oméga entre les sourcils. Au faciès du déprimé s'ajoutent des crises d'agitation suivies de phases d'abattement : le sujet est parfois prostré, comme s'il était vaincu par le mal qui le ronge.

---------------------------------------------------------

http://www.cneth.org/libre/12/2008-01-31-33-Hebdo20420patients20anxio-dE9pressifs.pdf

« Dans le parcours de soins, poser le diagnostic de troubles anxiodépressifs est aujourd'hui de l'autorité (ou) de la responsabilité du médecin généraliste », explique le Dr Kay Borowsky, psychiatre à Saujon. Le meilleur outil reste le score HAD pour Hospital Anxiety and Depression Scale.* 14 items, 7 pour l'anxiété et 7 pour la dépression. Un score anxieux ou dépressif supérieur ou égal à 8 évoque un trouble à explorer. A 11 et plus, le trouble est certain, donc à traiter.

Les anxiolytiques ont le mérite de calmer l'anxiété rapidement, permettant au patient de tenir jusqu'aux effets des antidépresseurs qui sont prescrits en accompagnement, si le sujet en a besoin. De nombreuses études ont montré les effets des extraits de millepertuis dans les cas de dépressions légères, modérées ou transitoires. Cette solution est une alternative à proposer aux patients soucieux du risque de dépendance ou opposés aux traitements chimiques.

Dans l'éventail d'outils pour lutter contre l'anxiété et la dépression, les psychothérapies ont trouvé aussi leur place. Elles favorisent une réflexion sur l'existence, la relations aux autres ou au travail afin d'éviter ou de maîtriser les situations anxiogènes.

L'ensemble de ces traitements n'est pas incompatible avec la prescription d'une cure thermale et tout particulièrement dans un contexte anxio-dépressif. Les propriétés des eaux, les soins en eux-mêmes et l'approche corporelle induite s'associent à la prise en charge institutionnelle que représente l'établissement thermal. Les bénéfices et résultats ont fait l'objet de plusieurs études. Ainsi, une évaluation**, effectuée en station sur des patients anxio-dépressifs sur la base des critères de l'échelle de Hamilton, a montré que le résultat moyen de ce score passait de 13,44 en début de séjour à 7,63 en fin de cure. Le suivi des patients à trois mois soulignait aussi une amélioration subjective vis-à-vis de l'anxiété chez plus de 50 % des curistes. Par ailleurs la consommation de médicaments a été réduite pour 35 % des patients en post-cure.

Une cure thermale , la valeur ajoutée

« Une cure thermale est le lieu qui met à distance de tout, explique le Dr Christophe Spurius, psychiatre hospitalier et médecin thermal. J 'ai acquis une conviction de terrain, en voyant le bénéfice régulateur du traitement. On remarque une régulation du sommeil dès la deuxième semaine de soins et l'activité anxiolytique et sédative de la cure sur les troubles anxieux à impact somatique qui permet en général de réduire les autres consommations thérapeutiques. » On assiste à un lâcher-prise, une dédramatisation des situations.

Le curiste passe par des étapes différentes. Après une première semaine, nécessaire à l'adaptation, où le patient s'installe dans un état régressif, la deuxième semaine, marquée par une certaine fatigue due au traitement, apporte un retour du sommeil réparateur puis progressivement à un renouveau des désirs et des envies. Le curiste encouragé par les professionnels de santé de l'institution et les propositions d'activités se remet à la gymnastique, à la marche, au vélo, aux rencontres sociales.

« Par ailleurs, les trois consultations assurent le patient d'un suivi et le rassurent sur l'accompagnement médical. Un compte-rendu est envoyé au médecin prescripteur. En général la meilleure réponse est une deuxième prescription de cure l'année suivante, ce qui arrive dans 70 % des cas, complète le Dr Borowsky, car l'impact positif de la cure thermale est ressenti sur plusieurs nmois ».

* Le score est téléchargeable http:// www.urcamif.assurance-maladie. fr/espace_depression/2_2.html

**A. Arnauld, 47 curistes étudiés sur l'évolution de l'humeur et de l'anxiété. L'évaluation faite par un médecin indépendant d'une station sur la base des critères de l'échelle de Hamilton en 1981.

Pour en savoir pl us

www.france-thermale.org

CNE TH : Conseil National des Exploitants thermaux

5 stations offrent une indication psychosomatique :

Bagnères-de-Bigorre € Divonneles- Bains € Néris-les-Bains € Saujon € Ussat-les-Bains.

Le médecin généraliste ne pense pas toujours aux bienfaits d'une cure thermale.

------------------------------------

 

Il est possible que le syndrome anxio depressif s'associe avec une dépression :

http://www.etat-depressif.com/depression/diagnostic/acces_partrevers.htm

Accès aigu partiellement réversible : la double dépression

Ceci correspond aux cas où, avant même l'épisode dépressif, existaient des traits de personnalité anxio-dépressive :
- anxiété,
- symptômes dépressifs à type de tristesse,
- inhibition,
- faible réactivité aux situations festives.

   
Ce type de personne est perçue par l'entourage comme "triste", "inquiète", voire "dépressive".
La survenue d'un épisode dépressif se manifeste par une intensification de ces symptômes ou l'apparition de nouvelles manifestations telles que troubles du sommeil, idées noires.
   
Les traitement de l'épisode dépressif entraîne le plus probablement un retour à l'état antérieur à l'accès dépressif : la personne va redevenir "triste", "inquiète", ou "dépressive" comme elle l'était auparavant.
   

--------------------

http://www.psychomedia.qc.ca/panique/comment-controler-une-attaque-de-panique-crise-d-anxiete-ou-crise-d-angoisse

Comment contrôler une attaque de panique (crise d'anxiété ou crise d'angoisse)?

Comment contrôler une attaque de panique Plus on est conscient de la façon dont surviennent les attaques de panique (aussi appelées crises de panique, crises d'anxiété ou crises d'angoisse), plus on peut être en mesure de les contrôler.

D'abord, il faut savoir que la réaction naturelle de l'organisme à l'anxiété est d'accélérer la respiration qui devient également très superficielle. Ceci augmente le niveau d'oxygène dans le sang. Lorsque ce niveau dépasse un certain seuil, des symptômes d'anxiété s'installent. Ses symptômes contribuent en retour à augmenter l'anxiété ou l'angoisse.
On peut atténuer tout cela en prenant le temps de se concentrer sur sa respiration pour la rendre plus profonde et surtout plus lente. Cela exige plusieurs minutes et de la concentration car, à ce moment, il est contre nature de respirer calmement puisque nous sommes anxieux. Mais le fait de mettre un peu de côté les pensées anxieuses pour se concentrer sur la respiration contribue aussi à ce que ce moyen fonctionne puisque ce sont ces pensées qui nous mettent dans cet état.

Par ailleurs, il faut être conscient que dans des états émotifs tels que l'anxiété, l'angoisse, l'humeur dépressive, la colère, etc., les pensées sont influencées par ces états. Elles deviennent biaisées (moins rationnelles) et contribuent à entretenir et amplifier les états émotifs. Dans ces moments, par exemple, la personne va penser au pire qui puisse arriver alors que les faits concrets ne justifient pas de croire que le pire est le plus probable. Ou encore, lorsque la personne est épuisée, les défis qu'elle doit relever lui sembleront des montagnes. Il n'est pas le temps de réfléchir aux problèmes quand l'anxiété est trop forte ou la fatigue trop grande. Dans ces moments, il est souvent préférable de remettre à plus tard la réflexion et plutôt s'accorder un moment de relaxation et de détente, se distraire et faire quelque choses d'agréable,

Il est essentiel d'apprendre à questionner les pensées qui génèrent l'anxiété, le découragement, etc.. Par exemples: Est-ce que les faits appuient cette croyance? Est-ce que ce scénario est très probable ?, etc.

Voyez également:

Crise d'anxiété ou de panique: thérapie centrée sur la respiration versus psychothérapie cognitive
Techniques de relaxation
Qu'est-ce qu'une attaque de panique (crise d'anxiété ou crise d'angoisse)?
Qu'est-ce que l'agoraphobie?
Qu'est-ce que la phobie sociale (ou anxiété sociale)?
DOSSIER : Anxiété et troubles anxieux
DOSSIER : Troubles anxieux et médicaments

-----------------
 

Techniques de relaxation

Stressé? Anxieux? Difficulté à vous détendre? Les techniques de relaxation pourraient grandement vous aider. Ces techniques aident à interrompre le flot de pensées qui entretient le stress et permettent à l'organisme de déclencher la réponse physiologique de relaxation. Plus vous les pratiquerez, plus elles donneront facilement des résultats et plus vous pourrez les adapter selon vos goûts.

Voici quelques techniques simples:
La respiration rythmique: Si votre respiration est courte et rapide, ralentissez-la en prenant de longues et lentes respirations. Inspirez lentement et expirez lentement. Comptez lentement jusqu'à cinq en inspirant et comptez lentement jusqu'à cinq en expirant. Remarquez en expirant que votre corps relaxe naturellement.

La méditation: La méditation consiste à se concentrer sur des l'éléments de l'environnement externe (ex. auditifs, visuels) ou interne (ex. état émotif). Se concentrer ainsi permet de cesser d'entretenir des pensées et relaxer. Une méthode de détente qui s'en inspire peut être d'écouter de la musique de la même façon: si vous n'écoutez plus mais pensez à autre chose, revenez simplement à la musique.

La relaxation progressive: Elle consiste à contracter et relâcher les muscles, en commençant par les orteils jusqu'à la figure. Contractez les muscles entre 10 et 20 secondes. Vous apprenez à reconnaître comment vous sentez vos muscles lorsqu'ils sont contractés et lorsqu'ils sont dans un état de relaxation.

La relaxation autogène: Cette méthode consiste à imaginer que vos muscles sont très lourds (très relaxés). Lorsque les muscles qui entourent les vaisseaux sanguins sont relaxés, ces muscles deviennent plus chaud à cause du flot sanguin qui circule plus librement. La même séquence de muscles que la relaxation progressive peut être suivie.

La relaxation par imagerie mentale: Visualisez mentalement des scènes calmes et paisibles.

Sur le plan physique, une séance de relaxation permet, entre autres, de ralentir le rythme de la respiration, ralentir le rythme cardiaque, diminuer la pression artérielle, diminuer les tensions musculaires et diminuer le taux sanguin de cortisol (l’hormone du stress).

Voyez également:

Combattre l'insomnie
Qu'est-ce que la méditation et la psychothérapie de pleine conscience (mindfulness)?
Aromathérapie
L'écothérapie contre la dépression, le stress et l'anxiété
Anxiété, dépression, colère : remettre en question les pensées automatiques
DOSSIER: Relaxation et détente

----------------
 

Quels sont les troubles anxieux?

Alors que l'anxiété est une réaction normale à certaines situations, un trouble anxieux est diagnostiqué quand les symptômes d'anxiété créent une détresse significative et un certain niveau de dysfonctionnement dans la vie de tous les jours.

Les diagnostics de troubles anxieux (1)sont les suivants:
- Le trouble anxiété généralisée (ou trouble anxieux généralisé)

Le trouble anxiété généralisée est caractérisé par une période d'au moins six mois d'anxiété et des soucis persistants et excessifs.

- Le trouble panique sans ou avec agoraphobie

Le trouble panique sans agoraphobie est caractérisé par des attaques de panique (aussi appelées crises d'angoisse ou crises d'anxiété) récurrentes et inattendues à propos desquelles il existe une inquiétude persistante.

Le trouble panique avec agoraphobie est caractérisé à la fois par des attaques de panique récurrentes et inattendues et par une agoraphobie.

Une attaque de panique (crise d'angoisse ou crise d'anxiété) est une période bien délimitée marquée par l'occurrence soudaine d'une appréhension intense, d'une peur ou d'une terreur souvent associées à des sensations de catastrophe imminente. Durant ces attaques sont présents des symptômes tels qu'une sensation de souffle coupé, des palpitations, une douleur ou une gène thoracique, une sensation d'étranglement ou une impression d'étouffement et la peur de devenir fou ou de perdre le contrôle de soi.

Voyez:
Comment contrôler une attaque de panique?

L'agoraphobie est une anxiété liée à, ou un évitement d'endroits ou de situations, d'où il pourrait être difficile (ou gênant) de s'échapper ou dans lesquels aucun secours ne serait disponible en cas d'attaque de panique ou de symptômes de type panique.

- L'agoraphobie sans antécédent de trouble panique

L' agoraphobie sans antécédent de trouble panique est caractérisée par la présence d'une agoraphobie et de symptômes de type panique sans antécédent d'attaques de panique inattendues.

- La phobie spécifique

La phobie spécifique est caractérisée par une anxiété cliniquement significative (c'est-à-dire qui rencontre les critères diagnostiques), provoquée par l'exposition à un objet ou une situation spécifiques redoutés, conduisant souvent à un comportement d'évitement.

- La phobie sociale

La phobie sociale est caractérisée par une anxiété cliniquement significative provoquée par l'exposition à un certain type de situations sociales ou de situations de performance, conduisant souvent à un comportement d'évitement.

Voyez:
La peur de rougir (éreutophobie)
Comment surmonter la phobie sociale?

- Le trouble obsessionnel-compulsif

Le trouble obsessionnel-compulsif est caractérisé par des obsessions (entraînant une anxiété ou une souffrance marquée) et/ou par des compulsions (qui servent à neutraliser l'anxiété).

- L'état de stress post-traumatique

L'état de stress post-traumatique est caractérisé par la reviviscence d'un événement extrêmement traumatique, accompagné de symptômes d'activation neurovégétative et par l'évitement des stimulus associés au traumatisme.

- L'état de stress aigu

L'état de stress aigu est caractérisé par des symptômes similaires à ceux de l'état de stress post-traumatique qui surviennent immédiatement dans les suites d'un événement traumatique.

- Le trouble anxieux dû à une affection médicale générale

Le trouble anxieux dû à une affection médicale générale est caractérisé par des symptômes anxieux au premier plan qui sont considérés comme la conséquence physiologique directe d'une affection médicale générale.

- Le trouble anxieux induit par une substance

Le trouble anxieux induit par une substance est caractérisé par des symptômes anxieux au premier plan qui sont considérés comme la conséquence physiologique directe de l'exposition à une substance donnant lieu à abus, un médicament ou une substance toxique.

- Le trouble anxieux non spécifié

Le diagnostic trouble anxieux non spécifié est utilisé pour des troubles avec anxiété ou évitement phobique prononcés qui ne remplissent les critères d'aucun des troubles anxieux spécifiques (ou pour lesquels l'information est insuffisante pour poser un diagnostic plus précis).

Troubles de nature anxieuse classés dans d'autres catégories

Certains troubles de nature anxieuse sont classés dans d'autres catégories par le DSM IV: l'anxiété de séparation est classée dans les troubles habituellement diagnostiqués pendant l'enfance ou l'adolescence; l'hypocondrie est classée dans les troubles somatoformes.

----------------
 

Les médicaments pour le traitement de l'anxiété et des troubles anxieux

Mise à jour: 15 mai 2009
Les médicaments les plus couramment utilisés pour le traitement de l'anxiété et des troubles anxieuxsont les antidépresseurs. Viennent ensuite les anxiolytiques. Les neuroleptiques ou antipsychotiques atypiques (ou de deuxième génération) sont aussi parfois utilisés pour l'anxiété sévère. Enfin quelques médicaments ayant diverses fonctions et ayant démontré une efficacité pour l'anxiété lors de recherches sont parfois utilisés.
LES ANTIDÉPRESSEURS

Les antidépresseurs sont souvent préférés pour le traitement de l'anxiété car, contrairement aux principaux anxiolytiques, les benzodiazépines, ils n'entraînent pas d'accoutumance et de dépendance.

Ils prennent toutefois quelques semaines (4 à 12) avant d'agir. Certaines personnes peuvent même connaître une période temporaire d'anxiété accrue lorsqu'un antidépresseur est débuté. Environ 1/3 des gens arrêtent de les prendre avant qu'ils aient été efficaces.

Un antidépresseur est parfois utilisé en combinaison avec un anxiolytique, qui a un effet immédiat, pour hâter le soulagement des symptômes. L'anxiolytique peut être retiré après quelques semaines et l'antidépresseur, qui présente des chances minimes d'abus à long terme, peut être poursuivi.

LES ANXIOLYTIQUES

Il y a deux types de médicaments anxiolytiques: les benzodiazépines et les non benzodiazépines.

Les anxiolytiques benzodiazépines

Les benzodiazépines sont les anxiolytiques les plus couramment utilisés. Leur action réduit la communication entre certaines cellules nerveuses, ce qui diminue l'anxiété, améliore le sommeil et relaxe les muscles. Ils ont un effet presque immédiat.

Font notamment partie des benzodiazépines:

- l'Ativan ou Temesta (lorazépam),
- le Xanax (alprazolam),
- le Valium (diazépam),
- le Librium (chlordiazepoxide),
- le Serax (oxazepam),
- le Rivotril ou Klonopin (clonazepam),
- le Restoril (temazepam),
- le Tranxene (clorazépate),
- le Lexomil ou Lectopam (bromazépam),
- le Lysanxia (prazépam).

Le Valium, introduit en 1963, a été le premier benzodiazépine. Auparavant les principaux anxiolytiques étaient les barbituriques qui ne sont presque plus prescrits en raison de la grande dépendance qu'ils créent et leurs effets secondaires plus marqués.

Les benzodiazépines créent une accoutumance (une même dose est de moins en moins efficace), une dépendance et un risque d'abus.

Pour ces raisons, ils sont habituellement prescrits pour une courte période ou pour une utilisation au besoin. Contrairement aux antidépresseurs, il n'est pas nécessaire de les prendre tous les jours pour qu'ils soient efficaces.

Effets secondaires

Ils peuvent avoir plusieurs effets secondaires. Le plus répandu est la somnolence pendant la journée. Ils peuvent aussi causer des étourdissements, de la fatigue, une vision brouillée, des pertes de mémoire, une diminution de la concentration, de la confusion, de l'irritabilité et une faiblesse musculaire. En stimulant l'appétit, ils peuvent amener un gain de poids.

Ils sont potentiellement dangereux lorsque pris avec de l'alcool. Ils peuvent interagir avec certains médicaments comme les antihistaminiques et les contraceptifs oraux. Ils ne doivent pas être pris pendant la grossesse ou l'allaitement.

Les gens âgés sont plus susceptibles d'avoir des effets secondaires et ils devraient commencer avec des doses plus petites que les plus jeunes. Ces médicaments peuvent augmenter le risque de chutes.

La prudence est requise pour la conduite automobile et l'opération de machinerie.

Accoutumance et dépendance

Ces médicaments peuvent perdre de leur efficacité avec l'usage continu au même dosage. La dose doit alors être augmentée pour prévenir l'anxiété, ce qui amplifie la dépendance.

Les anxiolytiques prescrits à l'hôpital créent souvent une dépendance qui persiste

Sevrage

Les symptômes de sevrage peuvent être très importants même chez les gens qui ont pris ces médicaments pour une période aussi courte que 4 semaines. Ils peuvent se développer dans les heures ou les jours qui suivent l'arrêt. Ils incluent les difficultés de sommeil, l'anxiété, les problèmes d'estomac et la transpiration. Ils peuvent durer de 1 à 3 semaines.

Plus un médicament a été pris longtemps et à forte dose, plus les symtômes de sevrage peuvent être sévères.

Diminuer graduellement la dose aiderait environ 60% des gens à faire le sevrage. Certaines médications comme les antidépresseurs et le Buspar peuvent aider.

Les anxiolytiques non benzodiazépines

Le Buspar (buspirone) est un anxiolytique non-benzodiazépine qui agit sur des neurotransmetteurs qui influencent l'humeur (la dopamine et la sérotonine). Comparativement aux benzodiazépines, il agit plus lentement. Il prend environ 2 à 3 semaines à faire effet alors que les benzodiazépines ont un effet presque immédiat. Il a moins d'effets secondaires que les benzodiazépines et ne crée pas de dépendance.

Il est moins sédatif que les benzodiazépines. Il crée ainsi moins de risque de chutes chez les gens âgés ou de risques pour la conduite automobile et l'opération de machinerie lourde. Il peut aussi être mieux indiqué pour les gens ayant une histoire d'abus de drogue ou d'alcool. Certains experts considèrent qu'il peut être utile pour les enfants et les adolescents. Les effets secondaires incluent les étourdissements, la somnolence et les nausées.

La Covatine (captodiamine) et le Stresam (etifoxine) sont particulièrement indiqués pour les manifestations psychosomatiques de l'anxiété.

L'Atarax (hydroxyzine) est un anxiolytique de la famille des antihistaminiques. Il a un effet sédatif et une activité sur les manifestations mineures de l'anxiété.

LES NEUROLEPTIQUES OU ANTIPSYCHOTIQUES ATYPIQUES

Les neuropeltiques ou antipsychotiques atypiques (ou de deuxième génération) utilisés pour le traitement de la schizophrénie et d'autres conditions comme le trouble bipolaire, peuvent être efficaces pour l'anxiété sévère.

Le Risperdal (risperidone), le Zyprexa (olanzapine), le Seroquel (quetiapine) le Zeldox ou Geodon (ziprasidone), le Clozaril et d'autres font partie de cette classe.

Effets secondaires

Des effets secondaires fréquents sont la somnolence et les étourdissements. En dose élevée, ils peuvent causer des perturbations des mouvements et de la coordination. Ils causent souvent un gain de poids. L'organisme américain de contrôle des médicaments (FDA) a émis un avertissement que leur utilisation est associée avec une augmentation du risque de diabète et d'autres conditions reliées à l'obésité.

AUTRES MÉDICAMENTS À L'ÉTUDE

Les bêta-bloqueurs comme l'Inderal, utilisés pour traiter l'angine, l'arythmie, l'hypertension et la migraine sont parfois utilisés pour traiter l'anxiété. Ils ne réduisent pas l'anxiété comme telle mais certains symptômes amenés par l'anxiété.

Le Neurontin (gabapentine) et d'autres médicaments anti-épileptiques (aussi appelés anticonvulsivants) sont parfois utilisés. Certaines études suggèrent qu'ils peuvent être utiles pour certains troubles anxieux et peuvent aider au sevrage des benzodiazépines.

Le Prazosin (minipress) est un médicament qui réduit la pression sanguine. Des études montrent qu'il soulagerait les cauchemars et d'autres symptômes chez les gens souffrant de stress post-traumatique.

Voyez également:

Le kava pour le traitement de l'anxiété
Insomnie et médicaments
DOSSIER Anxiété et troubles anxieux
DOSSIER Relaxation et détente

Pour vous exprimer sur ce sujet, visitez notre FORUM Anxiété


19/07/2008
13 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 148 autres membres

design by ksa | kits graphiques by krek