LE TRAIN DE MES PEURS
LE TRAIN DE MES PEURS
Le train de mes peurs, où le trait se fait dur, la voix acerbe, un train fou dans la nuit, des exprès à tout va, des muses araignées, vipères au poing.
Et puis au loin l’orage s’en va, qui tonne aux tambours, et décroît.
Revenir lentement aux rides du vent, caressant ma paume.
Les champs dorés courent sous mes pas. La brise frôle mon visage.
Je frémis un peu de ces feux. Souvenirs d’incendies.
Je veux des eaux salvatrices.
Des seaux d’eau que l’on verse.
Des larmes douces amères.