ODEURS DU MATIN
ODEURS DU MATIN
Odeurs rares au matin qui se lève,
Sous les rayons d'un soleil fou,
Où tout va dans le jour étiré,
Je brûle aux feux de l'été consumé.
Les rêves sont toujours en paupières,
Au loin partent les hommes aux champs
Qui s'activent en moissons mystérieuses,
sous un ciel si tranquille et si bleu.
Je me peins en baumes au cœur nu,
Et je brûle aux espoirs sans lendemain,
sous l'ombre des toits qui me couvrent,
aux histoires chuchotant leurs accents,