Réserve pétrolière
Réserve pétrolière
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Les réserves pétrolières désignent la partie des champs de pétrole découverts qui sont exploitables avec les contraintes économique et technologique actuelles.
Le pétrole présent dans le sol se constitue « réserve » lorsqu'il est exploitable économiquement, car plus on extrait de pétrole plus son coût de récupération augmente. Le facteur de récupération est le pourcentage de pétrole présent (estimé) qui est récupérable en tenant compte d'un certain nombre de conditions.[1]
Sommaire[masquer] |
L'histoire [modifier]
Entre 1859 et 1968, la consommation totale de pétrole fut de 200 milliards de baril (31 km³). En 2006, alors que les prix approchent les sommets records de 1980 (après modulation dû à l'inflation), la consommation mondiale approche les 30 milliards de baril par an.[2]
Avec la montée du prix du baril de brut, un grand nombre de produits dérivés du pétrole vont être plus coûteux à produire comme par exemple le gasoil, les lubrifiants, les matières plastiques, les pneus, les enrobés, les textiles synthétiques et bien d'autres. La science n'a toujours pas trouvé d'alternative abordable à ces produits, même lorsque le prix du baril est au dessus des 50$.
Catégories et définitions [modifier]
Les réserves possibles, probables ou prouvées sont les trois catégories de réserves les plus communes. Elles sont définies selon le degré de certitude que l'on a de leur existence, en fonction des données et des interprétations géologiques et techniques, pour chaque localisation. L’autorité internationale pour les définitions des réserves est généralement la Society of Petroleum Engineers. La Securities and Exchange Commission a, ces dernières années, exigé que les compagnies pétrolières possédant des réserves listées adoptent des standards d'évaluation des réserves en accord avec la pratique industrielle. Dans un cas particulier, la compagnie , Shell a dû réévaluer les valeurs de ses réserves pétrolières pour 2001 et 2002, en application de définitions plus strictes des catégories de réserves.
Les réserves pétrolières sont essentiellement une mesure de risque géologique — de la probabilité de l'existence du pétrole et de son exploitation dans les conditions économiques et les technologies actuelles.
Réserves prouvées [modifier]
Définies par les ressources en gaz et pétrole "raisonnablement certaines" d'être produites, en utilisant les technologies actuelles, au prix actuel et selon les accords commerciaux et gouvernementaux en cours. Dans l'industrie, elles sont connues sous le nom 1P. Certains spécialistes utilisent l'appellation P90, car elles ont 90% de chance d'être mise en production.
Réserves probables [modifier]
Définies par les ressources en gaz et en pétrole "Raisonnablement probables" d'être produites, en utilisant les technologies actuelles, au prix actuel et selon les accords commerciaux et gouvernementaux en cours. Dans l'industrie, elles sont connues sous le nom 2P. Certains spécialistes utilisent l'appellation P50, car elles ont 50% de chance d'être mise en production.
Réserves possibles [modifier]
i.e., "ayant une chance d'être développées en tenant compte de circonstances favorables". Dans l'industrie, elles sont connues sous le nom 3P. Certains spécialistes utilisent l'appellation P10, car elles ont 10% de chance d'être mise en production.
Réserves pétrolières mondiales [modifier]
On a calculé qu’il y avait initialement un total de 2 050 (Colin Campbell, 2005) à 2 390 gigabarils (380 km³) de pétrole brut sur Terre, dont, selon les estimations, environ 45% à 70% ont été consommés. Selon le 2006 BP Statistical Review of World Energy, depuis les années 1965-2005 environ 917 558 609 280 barils de pétrole ont été extraits globalement.[1]
Le World Energy Resources Program de l'United States Geological Survey produit les estimations officielles des ressources mondiales de pétrole pour le Gouvernement fédéral des États-Unis. Ce programme estime que les réserves mondiales restantes sont d'environ 1 000 gigabarils, et les estimations actuelles prévoient l'épuisement de ces réserves connues dans les 50 prochaines années. Les estimations des réserves encore inconnues varient largement, de 275 à 1 469 gigabarils (44 à 234 km³). Il est à noter qu’un baril vaut 42 US gallons, ou 158,97 litres. Le Moyen-Orient possède 50% des réserves mondiales restantes connues. L’USGS estime que les réserves totales représentent environs trois fois les quantités connues.
Il y a des marges importantes d'incertitude concernant la taille réelle des réserves connues. [2] Vraisemblablement pour des raisons politiques, des nations n’ont pas autorisé des audits de la taille de leurs champs. Ceci est particulièrement vrai au Moyen-Orient, parmi les membres de l’OPEP, ainsi que dans les pays qui appartenaient à l’URSS. L’OPEP limite la production de pétrole de ses membres à une portion des réserves restantes, ce qui pousse à manipuler les données. Par exemple, en 1985 le Koweït a augmenté l'estimation de la taille de ses champs de pétrole de 50%, ce qui lui a permis d’augmenter sa production. D'autres pays membres ont rapidement suivi. La compagnie compagnie nationale saoudienne d'hydrocarbures contrôle les plus grandes réserves mondiales prouvées de pétrole.
Certaines estimations, comme l'USGS, prédisent que les réserves de pétrole deviendront économiquement inexploitables dans les années 2050. Cependant ces chiffres sont ouverts au débat puisqu'ils incluent seulement les réserves qui sont actuellement en exploitation ou actuellement considérées comme économiquement exploitables. Elles n'incluent donc pas les sable bitumineux et les bitume, et ne tiennent pas non plus compte des productions possibles de dérivé de charbon, d'extraction de méthane depuis les déchets, du recyclage des pneumatiques, ou des plastiques. Les estimations n'incluent également aucune réserve en Antarctique, qui est protégé de l'exploration par des traités environnementaux. Bien qu'aucune de ces sources ne soient actuellement économiquement rentables, elles pourraient être utilisées pour produire des quantités significatives d'hydrocarbure dans le futur, et pourraient devenir importantes en tant qu'alternatives à la production de pétrole brut, ou si de nouvelles technologies les rendent plus facile à exploiter. Une montée du prix du pétrole brut peut aussi rendre ces sources attractives ; les industriels croient que des prix stables supérieurs à $40/bbl suffiront pour inciter et donner un retour sur investissement suffisant afin de convertir les réserves précédemment indésirables en réserves économiquement viables.
Réserves pétrolières[3] | fin 1985 | fin1995 | fin 2004 | fin 2005 | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|
en milliards de barils | en milliards de barils | en milliards de barils | en milliards de tonnes | en milliards de barils | % du total | Ratio R/P (année) | |
TOTAL MONDIAL | 770,4 | 1027,0 | 1194,1 | 163,6 | 1200,7 | 100,0% | 40,6 |
Parts de l'OCDE | 118,6 | 111,3 | 81,8 | 10,6 | 80,6 | 6,7% | 11,2 |
OPEC | 535,8 | 785,1 | 897,4 | 123,2 | 902,4 | 75,2% | 73,1 |
Hors OPEC et ex-URSS | 172,0 | 179,8 | 175,8 | 23,5 | 175,4 | 14,6% | 13,6 |
Ancienne Union soviétique | 62,7 | 62,1 | 120,9 | 16,8 | 122,9 | 10,2% | 28,4 |
Voir le tableau complet par pays |
Enregistrement des réserves [modifier]
Les réserves de pétrole et de gaz constituent le principal actif d’une compagnie pétrolière. L'enregistrement est le procédé par lequel les réserves sont additionnées au bilan d'une companie. Cela est effectué selon une série de règles édictées par la Society of Petroleum Engineers (SPE). Les réserves de toutes les sociétés cotées au New York Stock Exchange — ce qui en pratique correspond à toutes les compagnies commerciales mondiales — doivent être déclarées à la Securities and Exchange Commission. Dans de nombreux cas ces réserves enregistrées sont vérifiées par des audits réalisés par des géologues extérieurs, bien que ce ne soit pas une obligation légale. La Securities and Exchange Commission rejette le concept de probabilité et interdit aux compagnies de ne pas mentionner les réserves probables et possibles dans leurs documents. Ainsi, les estimations officielles des réserves prouvées seront toujours à considérer en comparaison avec ce que les compagnies pétrolières pensent qu'il existe réellement. Pour des raisons pratiques, les compagnies utiliseront les réserves prouvées plus les estimations de réserves probables (2P), et pour des planifications à long termes elles se baseront principalement sur les réserves possibles (3P).
D'autres pays ont également leur propre autorité nationale concernant les réserves d'hydrocarbures (par exemple le GKZ, State reserves commission of Russie) auxquelles les compagnies présentes dans ces pays doivent se référer.
D'autres types de risques existent également : risque économique, risque technologique, et le risque politique. Le risque économique est la probabilité que le pétrole existe mais ne puisse pas être produit aux prix et coûts actuels. Il y a une grosse quantité de pétrole qui tombe sous ce risque, ce qui explique que les économistes seront toujours plus plus optimistes que les géologues. Le risque technologique est la probabilité que le pétrole existe mais ne puissent être exploité en utilisant les technologies actuellement disponibles. Encore une fois, une grosse quantité de pétrole tombe sous ce risque, comme par exemple les dépôts mondiaux de schiste bitumineux. Enfin, le risque politique est le risque que le pétrole existe mais ne puisse être exploité à cause de conditions politiques. Étant donné que la plus grande partie du pétrole mondial se trouve dans des pays instables politiquement, le risque politique est habituellement le risque le plus important et le plus difficile à quantifier.
Un exemple d’augmentation des réserves grâce à la technique est l’augmentation récente des réserves pétrolières canadiennes de 5 à 179 milliards de barils, plaçant le Canada à la deuxième place in des réserves pétrolières mondiales. Il n’y a pas de risque géologique dans les sables bitumeux du Canada — leur existence est connue depuis des siècles. L'augmentation s'est passée grâce à la courbe d'apprentissage combinée avec le principe de technologie de rupture. En exerçant une politique de réduction des coûts importantes, les compagnies ont réduits leurs coûts de production de $30 par baril à $10/bbl. Pendant ce temps la Alberta Oil Sands Technology and Research Authority a développé un nouveau procédé de filtrage par gravité assisté par vaporisation (steam assisted gravity drainage, SAGD) pour exploiter les sables bitumeux profonds. Dans le même temps, des améliorations dans le forage directionnel rendirent les forages de puits SAGD horizontaux bien moins coûteux. Finalement, le Alberta Energy and Utilities Board (AEUB) entra ces nouveaux chiffres dans ses simulations informatiques, et en appuyant simplement sur une touche quadrupla les réserves de pétrole prouvées nord-américaines. Aucune nouvelle réserve n'avait été découverte, mais certaines réserves potentielles avaient juste franchi le seuil économique et technologique d'exploitation.
Réserves nord et sud-américaines [modifier]
Canada [modifier]
Dans les dernières années, les réserves pétrolières prouvées de l'Alberta furent relevées d'un total conventionel d’environ 5 milliards de barils, à un niveau d’environ 180 milliards de barils, qui inclut les sables bitumineux de l'Athabasca [3], plaçant le Canada en deuxième place derrière l'Arabie saoudite. D’autres estimations (BP Statistical Review of World Energy) placent les réserves de pétrole du Canada dans la zone des 17 milliards de barils, en ne comptant que la portion des sables bitumineux actuellement développés/exploités. Bien que l'Alberta accapare près de 75% des réserves pétrolières conventionnelles canadiennes, la plupart des autres provinces et territoires (spécialement la Saskatchewan et les eaux territoriales au large de Terre-Neuve) détiennent une part non-négligeable de réserves en exploitation [4].
Les estimations des réserves de sable bitumineux peuvent être trompeuses parce que les sables bitumineux contiennent un type de pétrole, le bitume, lequel se présente dans un aspect semi-solide. Companies only book oil sands as proven reserves after they finish a strip mine or thermal facility to extract them and an upgrader to convert them to pétrole brut de synthèse (syncrude). On the other hand, le gouvernement d’Alberta fonde ses estimations de réserves sur des drilling cores et wireline logs from 19 000 wells drilled in the oil sands. L’Alberta utilise le terme « bitume brut » plutôt que « pétrole brut » and refers to « réserves établies » rather than « réserves prouvées » to differentiate them from oil company estimates. Ces estimations n’attirèrent pas beaucoup d’attention jusqu’à ce que le prestigieux Oil and Gas Journal added them to its estimates of Canada's proven oil reserves, ce qui quadrupla les réserves nord-américaines at the stroke of a key. Alberta production and Canadian exports are steadily increasing en dépit du fait que les réserves de pétrole conventionnel de l’Alberta sont presque complètement épuisées.
When oil prices were low, oil sands companies such as Suncor Energy et Syncrude reduced their costs to around US $15/bbl. As a result, the oil price increases of 2004-2006 à plus de $75/bbl is high enough to cause over $100 billion worth of oil sands projects to be planned and initiated. Alberta oil sands production in 2005 was environ 0,4 milliard de barils par an. It is expected to atteindre 0,7 milliard de barils par an or 67% of Albertan production by 2010. Le Canadian Association of Petroleum Producers prédit que d’ici à 2020, la production de pétrole du Canada sera de 1,75 milliard de barils par an, dont seulement 10% will be conventional light and medium crude oil.
Les contraintes les plus sévères quant au développemt futur de cette industrie est la pénurie sans précédent de travailleurs et de logements dans la région de Fort McMurray et dans l'ensemble de l'Alberta. Selon Statistics Canada, en septembre 2006 le taux de chômage en Alberta était tombé à un seuil record, plus bas que dans n'importe quelle province canadienne ou état américain. [4] De même, le revenu per capita enregistra une hausse au dela du double de la moyenne canadienne. Au niveau planétaire, la croissance économique de l'Alberta arrivait tout juste derrière celle de la Chine.
États-Unis [modifier]
Les réserves pétrolières prouvées des États-Unis ont diminué à un peu moins de 21 milliards de barils fin 2004 selon the Energy Information Administration, une diminution de 46% depuis les 39 milliards de barils qu'ils avaient en 1970 lorsque les très grandes réserves de l'Alaska North Slope ('ANS') furent enregistrées. Depuis, il y a eu des millions de puits de pétrole forés aux États-Unis et il n'est nulle part laissé la place où un éléphant de la taille de l'ANS puisse rester caché. Il semble que les réserves de pétrole des États-Unis soient en permanence en baisse. Comme les champs de pétrole se rapproche de la fin de leur production, les estimations des quantités restantes deviennent plus précises. En conséquence, les chiffres états-uniens de réserves pétrolières sont très précis comparés à ceux d’autres pays.
La production de pétrole a atteint fin 1970 plus de 4 millions de barils par an, mais est descendue à 1,8 million de barils début 2006. En fait, production in the fall of 2005 a chuté à seulement 1,5 milliard de barils par an as a result of ouragans dans le golfe du Mexique — a level not seen since shortly après la Seconde Guerre mondiale. At the same time, la consommation états-unienne de produits pétroliers a dépassé les 7,3 millions de barils par an. The difference was mostly made up by imports, with the largest supplier being Canada, which increased its exports of crude oil and refined products to the US to 0,8 milliard de barils par an fin 2005. Les importations de pétrole et de produits pétroliers représentent actuellement près de la moitié du déficit commercial des États-Unis.
With the shut-in of the supergiant Prudhoe Bay oil field for pipeline repairs en août 2006, the immediate future looks even worse since Alaska production will be cut in half and total U.S. production by 8%. BP, l’exploitant de Prudhoe Bay, a refusé to predict when the pipeline will be able to resume operation.
Les États-Unis has the largest known concentration of schiste bitumineux du monde, selon le Bureau of Land Management et détiennent an estimated 800 milliards de barils of recoverable oil, assez pour satisfaire la demande en pétrole des États-Unis (si elle reste aux niveaux actuels) pendant 110 ans. Le schiste bitumineux is developable given high enough oil prices, et la technique pour transformer le schiste bitumineux en pétrole est connue depuis le Moyen Âge.
However, the main constraint on oil shale development is probably going to be that Albertan oil sands are only about half as expensive to produce, and the US has full access to oil sands production under the North American Free Trade Agreement NAFTA. In addition, there are environmental concerns about oil shale development. The oil shale areas are semi-arid, in which mine scars last for centuries, and are at the headwaters of several important rivers, notably the Powder River dans une région où water rights are very important. By contrast, the Alberta oil sands are in a largely uninhabited taïga that is periodically destroyed par des feux de forêt, et les rivières sont très grandes et se jettent dans l’océan Arctique. As a result, the oil shales are probably not going to see development until oil sands production is well underway.
Mexique [modifier]
Alors que le gouvernement du Mexique affirme que ses réserves de pétrole dépassent 100 milliards de barils en janvier 2006, le prestigieux Oil and Gas Journal estime ses réserves prouvées à seulement 12,9 milliards de barils. The reason for the discrepancy is that, while the oil may exist en théorie, en pratique, politics prevents it from being developed. La constitution du Mexique donne à la société pétrolière d’État, la PEMEX, le monopole de la production pétrolière, et le gouvernement mexicain treats Pemex as a major source of revenue, prélevant 60% of its revenues sous formes de taxes, selon Business Week du 13 décembre 2004. As a result, Pemex has insufficient capital to develop the resources on its own, and cannot take on foreign partners to supply money and technology it lacks.
Depuis 1979, le Mexique has produit most of its oil from the supergiant Cantarell Field, which is the second-biggest field in the world by production, but which has recently peaked and started a terminal production decline. En 1997, PEMEX started a massive injection d’azote project to maintain oil flow, which now consumes la moitié de l’azote produit dans le Monde, but this largely just accelerates depletion rather than adding new reserves.
As for its other fields, 40% of Mexico's remaining reserves are in the Chicontepec Field, which was found en 1926, mais which has remained undeveloped because the oil is trapped in impermeable rock. The remainder of Mexico's fields are much smaller, much more expensive to develop, and contain heavy oil dont les acheteurs ne veulent pas. As a result of concentrating on its one good oil field and ignoring everything else, les réserves prouvées du Mexique have fallen every year for more than a decade, and it has less than 10 ans worth of oil reserves aux niveaux de production actuels.
Venezuela [modifier]
Selon le Oil and Gas Journal (OGJ), le Venezuela has 77,2 milliards de barils of proven conventional oil reserves, the largest of any country in the Western Hemisphere. In addition it has non-conventional oil deposits similar in size to Canada's - at 1 200 milliards de barils approximately equal to the world's reserves of conventional oil. Environ 267 milliards de barils of this may be producible at current prices using current technology. [5] Les Orinoco tar sands du Venezuela sont moins visqueux que les sables bitumineux de l'Athabasca du Canada – meaning they can be produced by more conventional means, but are buried deeper – meaning they cannot be extracted by surface mining. In an attempt to have these extra heavy oil reserves recognized par la communauté internationale, le Venezuela has moved to add them to its conventional reserves to give nearly 350 milliards de barils de réserves pétrolières totales. This would give it the largest oil reserves in the world, even ahead of Arabie saoudite.
Venezuela’s development of its non-conventional oil reserves is mainly limited by political unrest. Fin 2002 et début 2003 une grève at the state oil company PDVSA resulted in a dramatic drop in Venezuelan oil production and the firing of most of the oil company’s workers. This has significantly limited its ability to develop and produce oil and in 2006 reports indicated that Venezuela was having to buy oil from Russie to meet its sales commitments to other countries. Venezuela claims its oil production is around 3 millions de barils par jour, but oil industry analysts and the U.S. Energy Information Administration estimate it to be closer to 2,6 millions de barils par jour. Il est difficile de vérifier la production réelle car la PDVSA a cessé filing reports to the U.S. Securities and Exchange Commission, as required as owner of the Citgo gasoline chain. [6] Malgré cela, le Venezuela demeure le deuxième ou troisième fournisseur de pétrole des États-Unis, deux tiers des ses exportations pétrolières partant vers les États-Unis.
Réserves du Moyen-Orient [modifier]
Les estimations varient sur les réserves restantes au Moyen-Orient. Plusieurs compagnies pétrolières et le Département de l'Énergie des États-Unis affirment que le Moyen-Orient possède deux tiers de toutes les réserves pétrolières mondiales. Cette part des réserves pétrolières pourrait être beaucoup plus basse que deux-tiers [7]. Le US Geological Survey affirme en effet que le Moyen-Orient ne possède qu’entre la moitié et le tiers des réserves exploitables mondiales.
Estimations suspectes de certains pays de l'OPEP [modifier]
Les pays membres de l’OPEP ont décidé en 1985 de lier leurs quotas de production à leurs réserves. Ce qui paraissait alors sage provoqua une importante hausse des estimations; afin d’augmenter leurs droits de production. Cet accroissement leur permit par ailleurs d'obtenir des emprunts plus importants à de meilleurs taux d'intérêt. C'est une raison supposée de l'augmentation des réserves de l'
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