TEMOIGNAGE : Comment se sauver de l'alcool et des opiacés avec le BACLOFENE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


TEMOIGNAGE : Comment se sauver de l'alcool et des opiacés avec le BACLOFENE

 

Pascal Gramme.

J'ai 38 ans bientôt 39, je suis papa de deux petits garçons de 1 an et de 9 ans, je suis marié avec la maman de mes enfants, qui est au courant de tout ce que je faisais.

J'ai commencé l'alcool festif à 18 ans comme à peu prêt tout le monde, à 19 ans j'ai vidé une bouteille de cognac sans en ressentir un seul effet négatif que du positif, je ne souffrais pas de dépression rien de tout cela, sauf que depuis tout petit j'étais en proie à des crises d'anxiété et d'angoisses terribles, de provenances totalement inconnues.
J’ai commencé à boire tous les jours ce qui m’a valu de perdre ma compagne de ce moment là, cela ne m’a pas arrêté que du contraire.
Je buvais très souvent le soir chez moi tranquille je ne faisais de mal à personne, à 21 ans j'ai goûté aux opiacés pour la première fois sous forme de dafalgan codéine pour une rage de dent, ce fut une véritable révélation pour moi tout comme la bouteille de cognac le fut aussi, à ce moment là j'avais une situation géniale du fric à ne plus savoir qu'en faire et pas de dépression du tout, d'ailleurs même étant petit j'ai tout eu l'amour et je ne parle pas du point de vue matériel, j'avais tout bref une enfance heureuse.

J'ai donc bu comme un déchaîné vu que je sortais vraiment beaucoup comme je bossais dans la restauration et je prenais des opiacés pour m'amuser ce qui calmait mes crise d'anxiété et d'angoisses dont je ne savais pas d'où elles venaient.
En 1997 j’ai eu un accident de voiture avec fractures aux côtes et à l’épaule, ne pouvant pas prendre congé parce qu’étant indépendant je ne pouvais pas fermer mon établissement, j’ai commencé à augmenter ma consommation de codéine de manière anarchique, tout en buvant énormément et faisant preuve d’un déni total.

C'est en 2001 quand j'ai eu mon premier enfant que je me suis dit que je devais ralentir l'alcool, parce que j’avais un réel problème d’alcoolisme donc j'ai encore augmenté les opiacés sous toutes les formes médicamenteuses pour arriver à consommer l'équivalent de 3à6 grammes de codéine par jour, c’est en 2006 que j’ai su remplacer en partie l’alcool par les opiacés sous toutes les formes médicamenteuses possible, je buvais encore mais si je prenais beaucoup d’opiacés je pouvais ralentir ma consommation, pas la stopper mais la ralentir.
Je me gavais de codéine, tramadol, DXM, dextropropoxyphène, bref j'étais loin, vu que je prenais 7 à 8 fois la dose mortelle de paracétamol pour jour.
Je suis allé voir mon médecin pour arrêter tout cela, il m'a prescrit des AD et des benzos j'ai pris tout ça, plus du tercian, risperdal, à des doses de cheval et rien, ça ne faisait rien, pourtant j'étais un bon élève je prenais tout correctement, quand j'ai dit à mon médecin que cela ne fonctionnait pas, il m'a répondu texto "eh oh tu exagères, je t'ai donné de quoi faire dormir un cheval" Je lui ai répondu que je ne voulais pas dormir mais guérir, lui m'a répondu "pendant que tu dors tu ne te drogue pas et tu ne bois pas, c'est déjà ça".

Alors en 2009 j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai su descendre à 90 comprimés de codoliprane (dafalgan codéine vendus en France sans ordonnance) par jour, comme j'habite près de la France, j'allais les chercher là bas, je ne pouvais pas descendre en dessous, pas possible vraiment, sauf quand je n'en avais pas là je vivais un enfer sur terre, il faut savoir que j'étais aussi devenu accro à tout ce qu'on m'avait donné comme autre médoc, donc AD, benzo, psychotrope et à des doses largement au dessus de l'amm.
C'est en février 2010 que j'ai tapé sur Google "baclofène contre opiacés" et je suis tombé sur un forum ou des gens comme moi qui étaient addicts aux opiacés et à l’alcool c'étaient guéris avec le baclofène.
Je suis donc allé voir un médecin qui prescrivait le baclofène, j’ai commencé le traitement le 8 Mars 2010, je suis monté jusqu’à ma dose seuil et là je suis devenu complètement indifférent aux opiacés et l’alcool.
Depuis le 24 mars 2010 je ne suis plus addict aux opiacés ni à l'alcool.

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Conditionnements disponibles[modifier]Boîte de 30 comprimés sécables 10 mg (Baclofène Irex, laboratoires Irex)
Boîte de 50 Comprimés sécables 10 mg (Lioresal®, Novartis ; Baclofène, Mylan)
Boîte de 50 comprimés sécables 25 mg (Lioresal®, Novartis ; Baclofène, Mylan)
Boîte de 1 Ampoule de 1ml à 0,05 mg pour injection intrathécale (Lioresal®, Novartis)
Boîte de 1 Ampoule de 5ml à 10 mg pour injection intrathécale (Lioresal®, Novartis)
Boîte de 1 ampoule de 20ml à 10 mg pour injection intrathécale (Lioresal®, Novartis)
 Dosages[modifier]La dose indiquée dépend de la pathologie du patient, de son poids corporel, de la présence éventuelle d'autres troubles de santé et de la prise d'autres médicaments. L'action typique du médicament et la gestion de ses effets secondaires nécessite impérativement de procéder par augmentation progressive des doses. La dose de départ est généralement de 3 x 5 mg pour les 3 premiers jours. Puis de 3 x 10 mg les 3 jours suivants. Et ainsi de suite par paliers de 10 mg jusqu'à obtention de la dose efficace. L'AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) du baclofène autorise jusqu'à 80 mg par jour. La prescription de doses supérieures est cependant courante. Des neurologues des Universités Albert Einstein [3] et Columbia [4] ont réalisé des expérimentations sur plusieurs années utilisant le baclofène à dose élevées (jusqu'à 300 mg par jour) sur des patients atteints de spasticité.

Lorsque la dose produisant l'effet désiré est atteinte, l'organisme ne requiert pas un accroissement des doses pour obtenir le même effet. Et ceci même après de nombreuses années d'usage continu [5].

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Baclofène et alcoolodépendance[modifier]Le Bacloféne a été testé dès le début des années 1990[15]. Il a ensuite de nouveau été testé à la fin des années 1990[16] à de petites doses avec, comme résultat prometteur, une réduction de l'envie de boire[17],[18]. Ces résultats n'ont, cependant, pas été retrouvé par d'autres chercheurs[19].

Olivier Ameisen, teste de fortes doses sur lui-même et publie sa propre expérience et sa découverte en 2004[20]. Il appelle à des essais cliniques concernant de fortes doses[12] . Mais puisqu'aucun ne se prépare, il publie en octobre 2008 un livre à destination du grand public, Le dernier verre[21], qui a fait réagir la Société Française d'Alcoologie [22] qui reste très critique sur une utilisation systématique du Baclofène à doses importantes sans essais complémentaires. Son livre est publié peu après aux États-Unis et en Grande-Bretagne, sous le titre « The End Of My Addiction », soulevant une controverse initiale identique[23].

En juillet 2009, La presse [24] fait état d'expériences non publiées par de nombreux médecins (généralistes ou hospitaliers), sur des dizaines de patients avec des résultats très encourageants. L'article parle également de nombreux témoignages individuels sous formes de forum internet. Les malades ayant suivi le protocole décrit dans le livre du docteur Ameisen décrivent, dans leurs témoignages, une notion inédite en alcoologie, celle "d'indifférence à l'alcool". Ils se disent capables de consommer occasionnellement un verre d'alcool sans retomber dans une consommation compulsive. Au-delà de la quantité d'alcool consommée c'est la sensation de dépendance à l'alcool qui semble être atténuée par le médicament. Les témoignages révèlent également que la plupart des malades alcooliques qui ont fait des cures "à l'ancienne" en sont ressortis avec l'habitude de consommer des benzodiazépines et notamment du diazépam (Valium®) alors que celui-ci entraîne un rique de dépendance s'il est utilisé plus de quinze jours en continu. L'usage chronique de benzodiazépines (tranquillisants, somnifères) est une pratique connue pour entraîner des effets secondaires graves[25],[26]. Les malades alcooliques abstinents se voient très souvent prescrire des benzodiazépines de façon chronique, médicaments agissant aussi sur le GABA. Le médecin prescripteur de ces médicaments ne fait alors que répondre à la demande du malade. Il est à noter que l'utilisation de baclofène à haute dose n'est pas dénuée d'effets secondaires plus ou moins importants selon les individus et la consommation, ou non, d'alcool pendant la durée du traitement.

Cette prescription pourtant très courante de benzodiazépines au long cours, comme la prescription de baclofène dans l'indication « traitement de la maladie alcoolique », restent, en France, des prescriptions hors « Autorisation de mise sur le marché », les indications ne figurant pas sur les notices de ces benzodiazépines ni du baclofène .

Pour cette raison le médecin prescripteur de baclofène ou de benzodiazépines pour une duréee de plus de quelques semaines consécutives dans cette indication engage sa responsabilité pénale en cas de problèmes graves avec le traitement et notamment en cas de décès du patient. Notons cependant qu'aucun décès n'a jamais pu être imputé à l'administration de baclofène en trente années de pratique en neurologie (y compris à haute dose). Certains médecins ont pris cependant la décision d'engager leur responsabilité et de prescrire du baclofène à des malades sévères.

En France, une nouvelle étude est en cours afin de tester l'indication "traitement de la maladie alcoolique" pour le baclofène. Cette étude a pour base un test clinique sur un large échantillon de patients. Elle sera réalisée à la dose maximale de 90 mg/j (soit à une dose inférieure que celle préconisée dans la méthode de traitement d'Ameisen). La publication de ces résultats n'est pas attendue avant 2011[27]. Par contre, en Allemagne, à la suite d'un cours du professeur Ameisen suivi d'un débat ouvert au public et à la presse (19 octobre 2009),le professeur Andreas Heinz, chef du service de psychiatrie et d'addictologie de l'hôpital Charité à Berlin (Université Humboldt) a officiellement annoncé qu'il mettrait au plus tôt en place un essai clinique randomisé de baclofène, cette fois à doses adéquates (hautes doses).

Actuellement des recherches fondamentales sont en cours dans le domaine de la neuroscience. Le matériel utilisé permet de visualiser quasiment en temps réel l'activité cérébrale des malades à l'aide d'images en haute résolution et couleurs artificielles (les couleurs matérialisent l'activité cérébrale et son intensité dans les différentes zones concernées). Ces études ont montré que le fonctionnement neuronal des malades toxicomanes (y compris les malades alcooliques) était profondément perturbé. A l'aide de ce nouveau procédé, l'activité cérébrale du baclofène sur le "craving" (envie irrépressible de consommer) dû à l'utilisation de cocaïne peut être mise en évidence.

En février 2010, paraissent les résultats d'une étude en ouvert[28](sans groupe placebo) menée sur des patients alcoolodépendants ayant reçu le traitement en ambulatoire. A trois mois, 88 % des patients ont totalement arrêté ou significativement diminué leur prise d'alcool et la plupart d'entre eux sont devenus indifférents à l'alcool sans effort. Les doses de baclofène nécessaires ont été très variables d'un patient à l'autre, allant de 15mg/jour à 300mg/jour, avec une moyenne de 145mg/jour. Environ deux tiers des patients ont eu besoin d'une dose supérieure à celle autorisée de 80mg/j. Les auteurs précisent que rien ne permettait de prévoir la dose nécessaire avant le traitement, cette dose n'ayant apparemment pas de lien avec la corpulence des patients, ni avec le sexe, même si des analyses précises n'ont pas été faites.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Baclof%C3%A8ne

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LE POINT DE VUE DES PROFESSIONNELS :
http://www.drogues-et-baclofene.com/index.php?page=baclofene

baclofène
Utilisations
Médicament utilisé de manière presque confidentielle par certains médecins pour aider les patients à lutter contre leur(s) addiction(s), addiction à l'alcool (alcoolisme, ou alcoolodépendance), ou addiction à d'autres substances psychotropes (opiacés, benzodiazépines, cocaïne, polytoxycomanie). C'est pourtant le seul traitement pharmaceutique connu (à l'heure actuelle) pour être efficace dans ce domaine.
Voir article médical de Renaud de Beaurepaire et Olivier Ameisen (Février 2010)

On peut schématiser l'action du baclofène sur les addictions en comparant un malade alcoolique (ou un toxicomane) sous baclofène à un diabétique sous insuline ou à un séropositif sous trithérapie. Sa maladie est toujours présente mais elle est sous contrôle.

Le baclofène est un médicament couramment prescrit par les neurologues pour traiter les problèmes de spasticité musculaire (troubles musculaires associés à la sclerose en plaques, troubles que l'on peut rencontrer également dans les suites d'un Accident Vasculaire Cérébral couramment appelé AVC).

Son utilisation courante dans le traitement de la spasticité date des années 1960. Aujourd'hui le laboratoire Novartis est propriétaire de la marque Lioresal® (baclofène comprimés 10 mg). La molécule est tombée dans le domaine des médicaments génériques et on peut le rencontrer sous différents noms selon le pays de production et de commercialisation : Baclofen, baclofène, lioresal, liofen, riclofen, pacifen, vioridon, etc.

Son utilisation en alcoologie et en addictologie n'a pas reçu d'autorisation de mise sur le marché (AMM) et l'indication "traitement de l'alcoolodépendance" ne figure pas sur la notice. Pour cette raison, de nombreux médecins restent hostiles à sa prescription (dans cette indication). On parle alors de prescription "hors AMM".

Une prescription de baclofène à dose efficace pour lutter contre une addiction est doublement "hors AMM", puisque d'une part, l'indication correspondante ne figure pas sur la notice, et d'autre part, le dosage utilisé ne correspond pas à cette même notice (jusqu'à 300 mg par jour, alors que l'AMM a été donnée pour une dose maximale de 80 mg/j). Mais ces réticences n'ont pas lieu d'être puisque le baclofène est utilisé à haute dose en neurologie depuis ses tous débuts. Il est reconnu par les neurologues comme un médicament plutôt innoffensif, à condition de respecter un protocole de mise en place de cette dose.

Informations, documentation
Revue de presse baclofène
Articles de presse traitant du baclofène
 Émission de France 2 "Se libérer de l'alcool"
Pour voir ou revoir l'émission diffusée le 29 septembre 2009 :
- Page 1 : Début de l'émission (parties 1 à 6)
- Page 2 : Fin de l'émission (parties 7 à 13)
 
Livre d'Olivier Ameisen, "Le dernier verre"
Le livre qui a tout déclenché
 Le guide pratique du baclofène
En construction

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"le dernier verre" Olivier Ameisen
Résumé
Cardiologue français de renom, Olivier Ameisen a été le médecin personnel de Raymond Barre à l'époque où il était premier ministre. Il est ensuite parti exercer à New York, où il a travaillé avec les plus grands dans divers hôpitaux de la ville, pour finalement y ouvrir son propre cabinet.

De nature anxieuse, il a progressivement basculé dans l'alcoolisme. L'alcool était pour lui, comme pour beaucoup, un anxiolytique puissant et facilement disponible. C'était sans compter sur l'acoutumance et la dépendance qui lui sont associés. Après avoir tout essayé, les cures à répétition suivies des rechutes qui vont avec, la méthode des AA, il est arrivé à un point de non retour.

C'est alors qu'il est tombé par hasard sur des articles parlant du baclofène et des addictions. En poursuivant ses recherches il a recueilli des études, menées sur des rats de laboratoires, qui montraient que le baclofène était capable de supprimer le craving dû à différentes substances (dont l'alcool) chez cet animal. Il a alors tenté le tout pour le tout en transposant cette méthode sur lui même...


Quatrième de couverture
« Ce livre est l'histoire captivante d'un médecin sensible et talentueux dont la vie sombre dans l'alcool. C'est aussi l'histoire d'une découverte et d'une guérison éblouissantes, qui pourraient bientôt être à la portée de tous. Si vous ou l'un de vos proches souffrez d'alcoolisme ou de dépendance à une drogue, vous devez lire ce livre. » David Servan-Schreiber, auteur de Guérir et Anticancer

Olivier Ameisen avait tout pour être heureux : rejeton surdoué d'une talentueuse famille, bachelier à seize ans, pianiste exceptionnel, brillant cardiologue, il s'installe à New York au début des années 80, et sa carrière médicale et universitaire prend aussitôt son envol.

Mais derrière ce personnage charismatique se cache un grand anxieux. Depuis l'enfance, Ameisen est tenaillé par de profonds sentiments d'insécurité et d'inadéquation. À New York, cette anxiété explose et devient ingérable - et la seule chose qui lui permet de la soulager, c'est l'alcool.

La suite, on connaît : Ameisen sombre dans la boisson. À la fin des années 90, il rentre en France. Le cardiologue d'exception, le pianiste brillant n'est plus que l'ombre de lui-même, titubant d'une cuite à l'autre, alternant cures de désintoxication et réunions chez les Alcooliques Anonymes.

Pourtant, contre toute attente, cet homme est guéri depuis près de cinq ans, libéré de l'envie même de boire. Parce qu'il a pris son destin en main alors que tout semblait perdu, parce qu'il n'a jamais douté qu'on trouverait un traitement efficace, il a fini par faire lui-même une découverte révolutionnaire : le médicament qui lui a sauvé la vie et bouleverse déjà le traitement de l'alcoolisme et de l'addiction en général.


Pourquoi ce livre ?
Dès 2004, Olivier Ameisen publie un article médical dans la prestigieuse revue Alcohol and Alcoholism. Article relatant sa guérison ainsi que le protocle utilisé. Malheureusement, et contre toute attente, le milieu médical ne va donner aucun écho à cette découverte.

C'est en désespoir de cause qu'il décide de jeter un pavé dans la marre et de faire connaitre son expérience au plus grand nombre en publiant "le dernier verre", fin 2008. Le succès est immédiat. Fin décembre 2008, on compte déjà des dizaines de malades alcooliques sous baclofène, les résultats observés sont très encourageants. Aujourd'hui, les médecins qui en prescrivent à leurs patients alcoolodépendants sont de plus en plus nombreux, et l'efficacité de ce médicament sur la maladie alcoolique apparait de plus en plus clairement...


Fiche technique
Le dernier verre
Ameisen, Olivier
Denoël , Paris
Collection Impacts
Parution : octobre 2008
Reliure : Broché
Page : 288 p
Format : 23 x 15 cm
Poids : 420 g
ISBN : 978-2-207-25996-2
EAN13 : 9782207259962

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Revue de presse baclofène
Une revue de tous les articles de presse parus sur le sujet depuis l'automne 2008...


Le courrier des addictions
Le baclofène : une énigme et un scandale (Lien pour visionner l'original)
Renaud de Beaurepaire - N°3 - juillet-août-septembre 2010

 

 

Extrait
Un jour, forcément, quelqu'un écrira l'histoire du baclofène. Avec, en toile de fond, cette question, ou plutôt cette énigme : pourquoi des médecins ont pendant si longtemps regardé se dégrader et mourir devant eux des malades atteints d'une maladie, l'alcoolisme, alors qu'ils avaient à portée de main un médicament qui la guérissait ? Des médecins qui ont même refusé de le prescrire ! Une énigme et un scandale, une honte pour la médecine. Le journaliste qui l'écrira sera sans pitié. Les mauvais prétextes, discours mensongers, intérêts financiers et industriels, tous les conflits d'intérêt, pressions exercées par certains organismes... il passera tout au crible. Le livre qu'il tirera de son enquête s'appellera peut-être "Le scandale du baclofène". Faut-il le rappeler ? En France, l'alcoolisme tue plus de 100 personnes par jour. Chaque jour, des centaines ou des milliers de médecins regardent mourir lentement leurs patients sans leur prescrire le médicament. Cent familles sont chaque jour en deuil, cent familles susceptibles, plus tard, de demander des comptes. N'en doutons pas, certaines iront jusqu'à parler de "meurtre".
...
 

 

Le Monde
Bientôt un essai clinique du baclofène
17 septembre 2010

 

 

Copie
Depuis la parution du livre du docteur Olivier Ameisen, Le Dernier Verre (Editions Denoël, 2008), le baclofène, vieux médicament (Le Monde du 12 novembre 2008), est de plus en plus utilisé pour soigner les personnes souffrant de maladie alcoolique. Bien que ne bénéficiant pas d'autorisation de mise sur le marché (AMM) pour le sevrage alcoolique, ce relaxant musculaire suscite l'intérêt des patients et des médecins. Un essai clinique soutenu par l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) va être lancé dans les semaines à venir, indique le professeur Michel Detilleux, responsable de l'unité d'alcoologie de l'hôpital Cochin et coordinateur de l'essai.

L'essai thérapeutique va impliquer 210 patients alcoolo-dépendants, en plaçant 105 des participants sous traitement et 105 sous placebo, avec une posologie de 90 mg par jour. Les premiers résultats devraient être connus d'ici dix-huit mois, selon le spécialiste. Pour répondre à certaines critiques montrant que la posologie était trop faible, la dose pourrait être augmentée chez certains patients. Mais, pour la plupart des addictologues, aucun médicament ne règle à lui seul la prise en charge de la dépendance.
 

 

EM consulte
Vers de nouvelles indications thérapeutiques pour le baclofène (Lien vers l'original)
François Pillon, Pharmacien, Dijon - Mai 2010

 

 

Extrait
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Une quatrième molécule, le baclofène (Liorésal®), dont le rôle dans le traitement des contractures spastiques (liées à la sclérose en plaques ou aux affections médullaires ou cérébrales) est bien connu, fait actuellement l'objet d'études actives dans le maintien de l'abstinence chez le patient alcoolo-dépendant. Cet agoniste GABA-B serait capable de diminuer le syndrome de sevrage et aurait un rôle dans le maintien de l'abstinence. De par ses propriétés GABAergiques, il diminuerait les réactions d'angoisse liées au sevrage. Il serait aussi très intéressant au niveau de sa tolérance et administrable chez le sujet insuffisant hépatique. Des études de phase III sont nécessaires pour valider son indication.
...
 

 

e-sante
Alcool et Baclofène : réponses à vos questions (Lien vers l'original)
Dr Philippe Presles - 22 février 2010

 

 

Extrait
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Le Baclofène est un médicament ancien (utilisé dans les troubles musculaires bénins d'origine neurologique), méconnu dans l'indication de la maladie alcoolique. Pourtant, depuis peu, il est considéré comme l'un des meilleurs traitements médicamenteux des addictions et des études sont mises en place dans de nombreux pays étrangers, tant dans l'alcool que dans la cocaïne.

* 1) Où se faire prescrire du Baclofène ?
* 2) Quelle est la posologie du Baclofène dans les addictions ?
* 3) Que risque-t-on à prendre du Baclofène ?
* 4) Peut-on essayer le Baclofène dans d'autres dépendances ?

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Le petit journal.com
BACLOFÈNE - Le dernier verre ? (Lien vers l'original)
Laetitia GUEUGNON - 10 Juillet 2009

 

 

Extraits
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Le 1er essai clinique français sur l'utilisation du baclofène dans le sevrage de la dépendance à l'alcool va être réalisé dans quelques mois, grâce aux fonds de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) dans le cadre du programme hospitalier de recherche clinique (PHRC). L'étude se fera sur 210 patients alcoolo-dépendants. 105 malades seront placés sous traitement (90 mg par jour) et 105 sous placebo. Tous les patients seront suivis durant quatorze semaines et bénéficieront par ailleurs d'une prise en charge psychosociale. Les premiers résultats devraient être publiés d'ici à deux ans.
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Pour mieux appréhender le rapport bénéfices/risques du baclofène, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) a saisi le réseau des centres antipoison et de toxico-vigilance afin de préciser la dose seuil à partir de laquelle des signes cliniques d'intoxication pourraient se manifester.
...
 

 

Le monde
Contre l'alcool le remède interdit (Lien vers l'original)
Sandrine BLANCHARD - 02 Juillet 2009

 

 

Extrait
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Le docteur de Beaurepaire fait partie de ces quelques médecins qui déclarent ouvertement prescrire du baclofène malgré les mises en garde de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) déconseillant son administration en dehors des indications traditionnelles. D'autres praticiens lâchent à mots couverts qu'ils le délivrent à des patients qu'ils connaissent et qui sont motivés pour arrêter. "On l'utilise, mais on ne le dit pas publiquement", résume un addictologue qui constate que l'ouvrage a suscité une forte demande des malades ou de leur famille.

"Sur une centaine de patients, environ la moitié ont désormais arrêté de boire, je n'ai jamais vu de tels résultats dans l'histoire de la prise en charge de l'alcoolisme", témoigne le docteur de Beaurepaire
"Le baclofène ne va pas guérir tout le monde et les rechutes existent, tempère-t-il, mais ce traitement est enthousiasmant."
"Ce médicament change le regard que l'on porte sur les alcooliques et bouscule les dogmes des traitements habituels", constate un gastro-entérologue anglais exerçant dans un grand hôpital écossais et qui a testé le baclofène sur 53 patients.
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Le monde
Un essai clinique va être réalisé en France (Lien vers l'original)
Sandrine BLANCHARD - 02 Juillet 2009

 

 

Extrait
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VIEUX MÉDICAMENT pas cher, génériqué depuis 1997, le baclofène n'intéresse pas l'industrie pharmaceutique. La seule solution pour étudier son intérêt dans l'indication du sevrage alcoolique était donc d'obtenir des fonds publics. C'est fait. Fin mai 2009, un projet d'essai clinique présenté par l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a été retenu par le ministère de la santé dans le cadre du programme hospitalier de recherche clinique (PHRC). La publication du livre du professeur Ameisen n'y est pas étrangère.
...
 

 

La libre
Le Baclofène prometteur ? (Lien vers l'original)
E. d. B. - 21 janvier 2009

 

 

Extrait
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Des études sont en cours sur l'efficacité de ce produit chez les malades alcooliques et son utilisation à plus grande échelle. Hélas, cette recherche ne s'avère pas très stimulante pour les grands laboratoires pharmaceutiques, puisque le Baclofène, tombé dans le domaine public et vendu sous le nom de marque Lioresal, est actuellement produit comme médicament générique.
...
 

 

Question à l'assemblée nationale
Question de Mme Bérengère Poletti au ministre de la santé, jeunesse, sports et vie associative
(Lien vers l'original)
Question publiée au JO le : 02/12/2008 page : 10366
Réponse publiée au JO le : 12/05/2009 page : 4688

 

 

Extrait
Texte de la question
Mme Bérengère Poletti attire l'attention de Mme la ministre de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative sur l'emploi du baclofène dans le traitement contre l'alcoolisme. En effet, ce myorelaxant destiné à traiter les spasmes musculaires aurait aidé plusieurs personnes se soigner. Des essais cliniques seraient nécessaires afin de déterminer l'efficacité de ce médicament dans la lutte contre l'alcoolisme. Aussi souhaite-t-elle connaître l'avis du Gouvernement sur cette question.

Extrait de la réponse de la ministre
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Pour mieux appréhender le profil de risques du baclofène, l'AFSSAPS a saisi le réseau des centres anti-poison et de toxicovigilance afin de disposer d'une analyse des données des cas de surdosage recensés, et de pouvoir préciser la dose seuil à partir de laquelle des signes cliniques d'intoxication pourraient se manifester.
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Metro
En finir avec l'alcoolisme (Lien vers l'original)
Marie MORIZOT - 17 octobre 2008

 

 

Extrait
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Peut-on parler d'un traitement miracle ?
Olivier Ameisen : Il n'y a pas de miracle en science. Un miracle, c'est quelque chose qu'on ne peut pas expliquer scientifiquement, ce qui n'est pas le cas ici. Je n'utiliserai jamais ce terme. Ce que je propose, c'est une nouvelle approche thérapeutique d'une maladie jusqu'ici incurable. Même si je déplore le fait que les chercheurs n'aient toujours pas réalisé d'essais cliniques, je me félicite de ce que depuis déjà 2 ans, aux Etats-Unis comme en Suisse, des spécialistes traitent déjà des alcooliques avec succès. Et on retrouve la suppression complète, rapide et sans efforts de la maladie. Les seuls patients qui ont été traités, l'ont été grâce aux média. Grâce aux articles que j'ai publiés, qui ont été médiatisés.
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Le point
Ce médecin cobaye qui a vaincu son alcoolisme (Lien vers l'original)
Anne JEANBLANC - 02 octobre 2008

 

 

Extrait
...
Olivier Ameisen : "Je suis le premier malade souffrant d'un alcoolisme très sévère qui soit devenu complètement indifférent à cette drogue, dit-il simplement . Et ce après seulement quelques semaines de traitement. Je peux prendre un verre, mais cela ne me fait rien. Et ne réveille surtout pas mon ancienne envie irrépressible de boire. Bref, je mène depuis près de cinq ans une existence strictement normale."
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VIDEO TELE

se libérer de l'alcool
Présentation
Émission diffusée le mardi 29 septembre 2009 sur France 2 à 20h35. L'émission était enregistrée. On n'a pas encore vu de direct consacré au sujet à la télévision française. Présentation : Elise Lucet.

 

 

Le début de l'émission (parties 1 à 6)
Partie 1 : Introduction
Présentation de l'émission. Elise Lucet dresse un rapide tableau de la situation en France (45 000 morts par ans des suites directes de l'alcool). Dès le début de l'émission, le baclofène est annoncé comme une issue possible à l'alcoolisme. Annonce des reportages vidéos (4 témoins suivis dans leurs démarches face à l'alcool).

VIDEOS A CES DEUX ADRESSES :

http://www.drogues-et-baclofene.com/index.php?page=libalcool1

http://www.drogues-et-baclofene.com/index.php?page=libalcool2


 


 



07/07/2011
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