Des recherches précédentes et cette dernière amènent certains experts à considérer la schizophrénie et le trouble bipolaire comme des manifestations d'une même maladie se situant différemment sur un continuum de symptômes affectifs et psychotiques (2).
Les recherches sont de plus en plus nombreuses à montrer que la schizophrénie et le trouble bipolaire sont dus, en partie, aux effets cumulatifs d'un grand nombre de gènes dont chacun ne représente qu'une petite composante de la vulnérabilité à ces maladies. Plusieurs de ces gènes semblent contribuer à la vulnérabilité aux deux maladies.
Les chercheurs, Drs Ling Shao et Marquis Vawter, ont trouvé 78 gènes communs aux deux maladies dont l'expression était perturbée. Ces gènes sont impliqués dans le développement du système nerveux et la mort des cellules.
"Le mode de dérèglement était similaire dans le cortex préfrontal pour les deux maladies et pointe des processus clés", affirment les chercheurs. Ce chevauchement fournit des indications sur la neurobiologie des deux maladies.
Mieux comprendre la neurobiologie reliée aux gènes en commun peut offrir une fenêtre pour la découverte de mécanismes cérébraux communs qui peuvent guider l'identification de nouveaux traitements plus efficaces, commentent-ils.
Dr. John H. Krystal, éditeur de la revue Biological Psychiatry, ajoute: "Nous avons traditionnellement traité ces diagnostics comme des maladies non reliées même si plusieurs des mêmes médicaments, tels que les médicaments antipsychotiques, sont utilisés pour traiter ces deux maladies."
Il est possible, considèrent les auteurs, que la compréhension des diagnostics psychiatriques doive évoluer pour s'adapter aux données de plus en plus nombreuses indiquant des mécanismes reliés aux maladies qui traversent les barrières diagnostiques, comme le montre cette recherche.
(1) Les symptômes psychotiques désignent des symptômes indiquant une perte de contact avec la réalité tels que des idées délirantes et des hallucinations. Il n'y a pas de symptômes psychotiques dans le trouble bipolaire de type II. Ces symptômes ne sont pas toujours présents dans le trouble bipolaire de type I.
(2) À l'intérieur de chacun des deux diagnostics, il y aurait également lieu de distinguer des sous-types se situant différemment sur un continuum selon les symptômes.
Psychomédia avec sources:
Science Daily
Eurekalert
Les chercheurs, Drs Ling Shao et Marquis Vawter, ont trouvé 78 gènes communs aux deux maladies dont l'expression était perturbée. Ces gènes sont impliqués dans le développement du système nerveux et la mort des cellules.
"Le mode de dérèglement était similaire dans le cortex préfrontal pour les deux maladies et pointe des processus clés", affirment les chercheurs. Ce chevauchement fournit des indications sur la neurobiologie des deux maladies.
Mieux comprendre la neurobiologie reliée aux gènes en commun peut offrir une fenêtre pour la découverte de mécanismes cérébraux communs qui peuvent guider l'identification de nouveaux traitements plus efficaces, commentent-ils.
Dr. John H. Krystal, éditeur de la revue Biological Psychiatry, ajoute: "Nous avons traditionnellement traité ces diagnostics comme des maladies non reliées même si plusieurs des mêmes médicaments, tels que les médicaments antipsychotiques, sont utilisés pour traiter ces deux maladies."
Il est possible, considèrent les auteurs, que la compréhension des diagnostics psychiatriques doive évoluer pour s'adapter aux données de plus en plus nombreuses indiquant des mécanismes reliés aux maladies qui traversent les barrières diagnostiques, comme le montre cette recherche.
(1) Les symptômes psychotiques désignent des symptômes indiquant une perte de contact avec la réalité tels que des idées délirantes et des hallucinations. Il n'y a pas de symptômes psychotiques dans le trouble bipolaire de type II. Ces symptômes ne sont pas toujours présents dans le trouble bipolaire de type I.
(2) À l'intérieur de chacun des deux diagnostics, il y aurait également lieu de distinguer des sous-types se situant différemment sur un continuum selon les symptômes.
Psychomédia avec sources:
Science Daily
Eurekalert