Ce trouble est caractérisé par une impulsivité, une instabilité émotive, des difficultés interpersonnelles et une prépondérance des émotions négatives telle que la colère.
Dr. David A. Silbersweig du Weill Cornell Medical Center (New York) et ses collaborateurs ont examiné l'activité du cerveau impliquée dans l'interaction entre les états émotifs négatifs et la désinhibition des comportements chez 16 personnes souffrant du trouble de personnalité borderline et 14 autres personnes.
"Des travaux précédents ont déjà suggéré qu'une région à la base du cerveau, dans le cortex préfrontal ventromédian, joue un rôle clé dans la capacité de contrôler les comportements en présence d'émotions négatives", explique le Dr. Silbersweig.
Dans une tâche d'auto-contrôle sur ordinateur, les participants ayant le trouble de personnalité borderline performaient moins bien lorsque des mots avec une charge émotive négative (selon la psychologie borderline) étaient impliqués.
Et la région du cortex préfrontal ventromédian était effectivement moins active chez ces participants que chez ceux du groupe de comparaison.
En même temps, d'autres régions reliées aux émotions, telles que l'amygdale et certaines autres régions du système limbique, étaient plus activées.
Les chercheurs croient qu'une sous-performance de cette région du cerveau pourrait expliquer la désinhibition souvent observée dans les comportements des gens souffrant de ce trouble.
Ils planifient de tester des hypothèses sur les changements dans ces régions du cerveau associés à différents types de traitements.
La recherche est publiée dans l'American Journal of Psychiatry.
"Des travaux précédents ont déjà suggéré qu'une région à la base du cerveau, dans le cortex préfrontal ventromédian, joue un rôle clé dans la capacité de contrôler les comportements en présence d'émotions négatives", explique le Dr. Silbersweig.
Dans une tâche d'auto-contrôle sur ordinateur, les participants ayant le trouble de personnalité borderline performaient moins bien lorsque des mots avec une charge émotive négative (selon la psychologie borderline) étaient impliqués.
Et la région du cortex préfrontal ventromédian était effectivement moins active chez ces participants que chez ceux du groupe de comparaison.
En même temps, d'autres régions reliées aux émotions, telles que l'amygdale et certaines autres régions du système limbique, étaient plus activées.
Les chercheurs croient qu'une sous-performance de cette région du cerveau pourrait expliquer la désinhibition souvent observée dans les comportements des gens souffrant de ce trouble.
Ils planifient de tester des hypothèses sur les changements dans ces régions du cerveau associés à différents types de traitements.
La recherche est publiée dans l'American Journal of Psychiatry.