L'équipe des chercheurs Lise Gauvin et Jean-Marc Brodeur de l'Université de Montréal et Howard Steiger de l'Institut universitaire en santé mentale Douglas a mené des interviews téléphoniques auprès de 1501 femmes demeurant en milieu urbain (Montréal) et âgées en moyenne de 31 ans. La majorité était mariée, non fumeuse et détenait un diplôme universitaire.
Quelque 13,7 % des femmes rapportaient un comportement de boulimie ou d'hyperphagie (binge eating), caractérisé par une consommation excessive de nourriture accompagnée d'un sentiment de perte de contrôle, un à 5 jours par mois ou 1 à 7 fois par mois; 4,1 % rapportaient au moins 8 épisodes de boulimie par mois; 2,5% rapportaient se forcer à vomir ou utiliser des laxatifs ou des diurétiques pour maintenir leur poids.
L'étude montre aussi que 28% des femmes font de l'exercice physique intense 2 fois par mois avec le seul objectif de perdre du poids.
L'anorexie, qui se caractérise entre autres par une restriction alimentaire extrême, est beaucoup plus rare que les comportements boulimiques, précise Mme Gauvin. Aucune des femmes interrogées ne présentaient d'ailleurs de comportements anorexiques.
Psychomédia avec sources:
Université de Montréal, Nouvelles
Science Daily
L'étude montre aussi que 28% des femmes font de l'exercice physique intense 2 fois par mois avec le seul objectif de perdre du poids.
L'anorexie, qui se caractérise entre autres par une restriction alimentaire extrême, est beaucoup plus rare que les comportements boulimiques, précise Mme Gauvin. Aucune des femmes interrogées ne présentaient d'ailleurs de comportements anorexiques.
Psychomédia avec sources:
Université de Montréal, Nouvelles
Science Daily