Amicalement vôtre...
Amicalement vôtre...
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Wikipédia originale de la série |
Amicalement vôtre... (The Persuaders!) est une série télévisée britannique en 24 épisodes de 49 minutes, créée par Robert S. Baker et diffusée entre le 17 septembre 1971 et le 25 février 1972 sur le réseau ITV. En France, la série a été diffusée à partir du 3 octobre 1972 sur la deuxième chaîne de l'ORTF.
Sommaire[masquer] |
Synopsis [modifier]
La série met en scène deux hommes riches et quelque peu désœuvrés, un britannique, noble, Lord Brett Sinclair et un homme d'affaires américain sorti des bas-fonds de New York, Danny Wilde. Ils sont mis en contact par le juge Fulton, à la retraite, qui a quelques comptes à régler avec la pègre, ce qui va les entraîner dans plusieurs missions périlleuses au cours desquelles ils devront démontrer tout le spectre de leur talent.
Distribution [modifier]
- Tony Curtis (VF : Michel Roux) : Daniel « Danny » Wilde
- Roger Moore (VF : Claude Bertrand) : Lord Brett Sinclair
- Laurence Naismith (VF : Émile Duard) : Juge Fulton
Épisodes [modifier]
1 : Premier contact (Overture)
2 : Les Pièces d'or (The Gold Napoleon)
3 : Sept millions de livres (Take Seven)
4 : Un rôle en or (Greensleeves)
5 : La Danseuse (Powerswitch)
6 : Le Complot (The Time and the Place)
7 : Quelqu'un dans mon genre (Someone Like Me)
8 : Le Mot de passe (Anyone Can Play)
9 : Un drôle d'oiseau (The Old, the New and the Deadly)
10 : Un ami d'enfance (Angie... Angie)
11 : Un enchaînement de circonstances (Chain of Events)
12 : L'Un et l'autre (That's Me Over There)
13 : Formule à vendre (The Long Goodbye)
14 : Entre deux feux (The Man in the Middle)
15 : Un risque calculé (Element of Risk)
16 : Un petit coin tranquille (A Home of One's Own)
17 : Minuit moins huit kilomètres (Five Miles to Midnight)
18 : L'Enlèvement de Lisa Zorakin (Nuisance Value)
19 : Le Lendemain matin (The Morning After)
20 : Des secrets plein la tête (Read and Destroy)
21 : Regrets éternels (A Death in the Family)
22 : L'Héritage d'Ozerov (The Ozerov Inheritance)
23 : Le Coureur de dot (To the Death, Baby)
24 : Une rancune tenace (Someone Waiting)
Commentaires [modifier]
Le premier épisode raconte la rencontre entre Dany Wilde, self-made man américain et Brett Sinclair (« Lord » Brett Sinclair). C'est dans cette scène de rencontre que se trouve la mémorable scène de la bagarre pour une olive (ou deux ?). Ne manquez pas cet épisode : le postulat de départ de la série est suffisamment bizarre pour que l'on ne comprenne pas bien ce que font ces deux rigolos ensemble avec le juge Fulton si l'on n'a pas vu le premier épisode.
Danny Wilde roule en Ferrari Dino, et Brett Sinclair en Aston Martin DBS 6 cylindres (d'ailleurs maquillée en DBS V8) immatriculée BS1.
L'humour britannique de Roger Moore et les pitreries de Tony Curtis assurent le spectacle. Les deux vedettes s'entendaient bien sur le plateau. Cependant, la série ne convainc pas le public américain. Cette absence de succès ainsi que le départ de Roger Moore pour le cinéma (série des James Bond) font qu'elle s'arrête au bout d'une année.
C'est une des rares séries dont le doublage ait été valorisant. L'immense succès en France et en Belgique de la série est dû en grande partie à l'excellent doublage de Curtis (Michel Roux) et Moore (Claude Bertrand). Le doublage réalisé avec soin et prenant d'assez grandes libertés avec le texte d'origine ajoute du sel et un second degré dans les dialogues. En contrepartie, un des ressorts comiques de la série disparaît : le contraste entre l'Américain et le Britannique qui se retrouvait dans la V.O. dans leur accent et leurs répliques, davantage que dans leur comportement.
Michel Roux raconte que Tony Curtis était très content de sa voix française, au point qu'il lui aurait demandé d'assurer par contrat tous ses doublages à venir. Manque de chance, c'est alors que Tony Curtis s'est plus ou moins retiré du cinéma, et cette promesse n'eut pas de suite. Cette promesse arrivait de toute façon un peu tard ; probablement du fait de la grande diversité de rôles qu'il tenait au cinéma, Tony Curtis était rarement doublé par la même personne d'un film à l'autre.
Parmi les éléments marquants de la série on rappelle son côté seventies outrancier mais pourtant involontaire. On remarque aussi le fait que de nombreux épisodes ont été tournés en France, et d'une manière générale en Europe continentale.
L'auteur Robert S. Baker est un grand auteur britannique à qui on doit de nombreux films d'aventures et fantastiques (ne pas confondre avec Roy Ward Baker) ; le principal scénariste Brian Clemens est surtout connu pour avoir été scénariste de Chapeau melon et bottes de cuir (The Avengers) tout au long de ses six années (Venus Smith, Cathy Gale, Emma Peel, Tara King)...
Le sens du titre original fait référence à leur côté non-violent : ils n'utilisent pas d'armes, ils « persuadent ».
Dans un des épisodes, Tony Curtis répond au téléphone d'un hotel en disant : « Bernard Schwartz ? Je ne connais pas ». Bernard Schwartz est en réalité le véritable nom de Tony Curtis.
La musique, signée John Barry (à l'exception de la chanson Gotta get away, écrite et interpretée par Tony Hatch et Jackie Trent et qu'on peut entendre durant la course qui emmène nos 2 amis de l'aéroport de Nice à Monaco dans le 1er épisode), et le générique sont devenus extrêmement célèbres.
Voir aussi [modifier]
Bibliographie [modifier]
- Didier Liardet, Amicalement vôtre, l'apologie des contraires, Yris, Collection Télévision en séries, 2002
- Philippe Lombard, Amicalement vôtre, l'oisiveté au service du bien, DLM, 1995
- Véronique Denize et Éric Martinet, Amicalement vôtre, 8e Art, 1992