Après le doute, le début d‘une nouvelle vie
Après le doute, le début d‘une nouvelle vie
1/01/2008
Témoignages > Information-Psychoéducation-Découverte du diagnostic
Enfin je me sens revivre, enfin je me sens mieux, de mieux en mieux
Et je continue â toucher du bois en disant cela? quand je ne ferais plus ce geste de superstition ridicule, je pourrais dire que je suis enfin stabilisée et que ma vie est redevenue normale !
Quel long chemin pour arriver â mon état d’esprit et de santé actuel, mais quel bonheur !
Quel bonheur de profiter enfin des bons moments de la vie, de voir enfin la vie du bon côté, d’avoir des projets, de ne plus me sentir fatiguée, de ne plus user mon époux, de pouvoir m’occuper de mes deux enfants avec sérénité et bonheur.
Je prends mes 7 comprimés chaque soir, parfois j’ai bien du mal â les avaler, je l’avoue, ils me brûlent l’estomac, ils me font penser que je suis malade? mais ils me permettent de vivre ! Alors, je prend sur moi, car mes thymorégulateurs sont indispensables â mon bonheur (ça rime bien et ça tient !)
J’ai envie de vous raconter mon histoire et l’évolution de mes symptômes depuis le diagnostic, mais j’avoue que parler des mauvais moments du passé ce n’est pas une tâche simple pour moi? non que cela me rappelle de mauvais souvenirs, mais plutôt parce que ces souvenirs, je commence doucement â les oublier?
Le Dr H m’a diagnostiqué et m’a mise sous traitement en septembre 2007 (voir mon premier témoignage ? je doute encore? ?). Je suis passée par des moments difficiles car il a fallu ajuster les traitements, changer les doses, changer de molécules? et aussi, le plus dur pour moi? ACCEPTER LE DIAGNOSTIC. Mon état s’est amélioré au fil des mois et depuis environ 2 mois :
- Mes tocs ont disparus (reste les tocs liés â la conduite automobile, mais en beaucoup moins pénibles). J’ai pu conduire 2 heures seule sur autoroute ce week-end !
- Mon moral est meilleur (incroyablement meilleur !), il ne m’arrive plus de rester coucher toute la journée ni même de me réfugier dans mon lit, moi, qui depuis 10 ans, passais toutes les fêtes de fin d’années â pleurer et â tenir le coup grâce au valium, cette année fut un moment serein et merveilleux, sans angoisse.
- Je suis moins fatiguée.
Les moins :
- J’ai toujours des petits bas â certaines périodes (règles par exemple),
- J’ai encore une angoisse existentielle importante (peur de la mort), â quoi bon vivre puisque l’on va mourir ???
Mais la vie est belle, bien plus belle ! J’ai encore peur, oui, encore peur de replonger? mais je n’ai jamais, depuis 10 ans, ressentie ce mieux être ! J’ai l’habitude de dire que depuis le traitement, j’en suis â 70% d’amélioration de mes symptômes, 40% rien qu’avec le lithium, pour rien au monde, je ne me passerais de lui.
Dans les 30%, il reste encore, de l’angoisse, ma phobie de la mort, quelques chutes de moral de temps en temps, mais surtout des traces de 10 ans de maladie qui doivent encore s’effacer et pour cela, il faut encore du temps.
J’ai rencontré des dizaines de médecins et psys sans jamais avoir de diagnostic, je me suis battue contre le mauvais ennemi (moi-même) ! Maintenant que je sais contre quoi je me bats et quelles sont les armes, c’est un peu plus facile.
Je continue â mener mon combat mais j’en ai encore un autre â mener, inciter mon frère â se soigner lui aussi? voir l’autre souffrir, alors qu’on sait qu’ils existent des traitements qui soulagent, c’est?. je trouve pas le mot ! Mais, je crois que pour lui, la route sera encore bien longue, il refuse de croire au diagnostic? pour lui, il ne replongera plus jamais? il a le contrôle ! (jusque quand ?!!).
La prochaine étape pour moi est de passer de 7 â 3 comprimés par jour? je doute sur ce coup lâ ? (ah mince? je doute encore moi ?). Après les fêtes, je tente le coup, je fais confiance â mon psychiatre, après tout, si j’en suis lâ , c’est grâce â lui !
Ah oui, j’ai oublié de vous dire, j’ai pas pleuré depuis 6 mois, je vois plus mon psychologue depuis 4 mois (pour lui dire quoi, j’ai aucun problème dans ma vie? j’ai l’amour, l’argent, et maintenant presque la santé? j’ai plus besoin de lui !).
Souhaitez moi juste pour 2009, une aussi bonne année que 2008 sur le plan de l’évolution de ma santé psy ! Le reste, je l’ai déjâ , alors, souhaitez moi juste que cela continue !
A plus tard pour la suite?.
Quel long chemin pour arriver â mon état d’esprit et de santé actuel, mais quel bonheur !
Quel bonheur de profiter enfin des bons moments de la vie, de voir enfin la vie du bon côté, d’avoir des projets, de ne plus me sentir fatiguée, de ne plus user mon époux, de pouvoir m’occuper de mes deux enfants avec sérénité et bonheur.
Je prends mes 7 comprimés chaque soir, parfois j’ai bien du mal â les avaler, je l’avoue, ils me brûlent l’estomac, ils me font penser que je suis malade? mais ils me permettent de vivre ! Alors, je prend sur moi, car mes thymorégulateurs sont indispensables â mon bonheur (ça rime bien et ça tient !)
J’ai envie de vous raconter mon histoire et l’évolution de mes symptômes depuis le diagnostic, mais j’avoue que parler des mauvais moments du passé ce n’est pas une tâche simple pour moi? non que cela me rappelle de mauvais souvenirs, mais plutôt parce que ces souvenirs, je commence doucement â les oublier?
Le Dr H m’a diagnostiqué et m’a mise sous traitement en septembre 2007 (voir mon premier témoignage ? je doute encore? ?). Je suis passée par des moments difficiles car il a fallu ajuster les traitements, changer les doses, changer de molécules? et aussi, le plus dur pour moi? ACCEPTER LE DIAGNOSTIC. Mon état s’est amélioré au fil des mois et depuis environ 2 mois :
- Mes tocs ont disparus (reste les tocs liés â la conduite automobile, mais en beaucoup moins pénibles). J’ai pu conduire 2 heures seule sur autoroute ce week-end !
- Mon moral est meilleur (incroyablement meilleur !), il ne m’arrive plus de rester coucher toute la journée ni même de me réfugier dans mon lit, moi, qui depuis 10 ans, passais toutes les fêtes de fin d’années â pleurer et â tenir le coup grâce au valium, cette année fut un moment serein et merveilleux, sans angoisse.
- Je suis moins fatiguée.
Les moins :
- J’ai toujours des petits bas â certaines périodes (règles par exemple),
- J’ai encore une angoisse existentielle importante (peur de la mort), â quoi bon vivre puisque l’on va mourir ???
Mais la vie est belle, bien plus belle ! J’ai encore peur, oui, encore peur de replonger? mais je n’ai jamais, depuis 10 ans, ressentie ce mieux être ! J’ai l’habitude de dire que depuis le traitement, j’en suis â 70% d’amélioration de mes symptômes, 40% rien qu’avec le lithium, pour rien au monde, je ne me passerais de lui.
Dans les 30%, il reste encore, de l’angoisse, ma phobie de la mort, quelques chutes de moral de temps en temps, mais surtout des traces de 10 ans de maladie qui doivent encore s’effacer et pour cela, il faut encore du temps.
J’ai rencontré des dizaines de médecins et psys sans jamais avoir de diagnostic, je me suis battue contre le mauvais ennemi (moi-même) ! Maintenant que je sais contre quoi je me bats et quelles sont les armes, c’est un peu plus facile.
Je continue â mener mon combat mais j’en ai encore un autre â mener, inciter mon frère â se soigner lui aussi? voir l’autre souffrir, alors qu’on sait qu’ils existent des traitements qui soulagent, c’est?. je trouve pas le mot ! Mais, je crois que pour lui, la route sera encore bien longue, il refuse de croire au diagnostic? pour lui, il ne replongera plus jamais? il a le contrôle ! (jusque quand ?!!).
La prochaine étape pour moi est de passer de 7 â 3 comprimés par jour? je doute sur ce coup lâ ? (ah mince? je doute encore moi ?). Après les fêtes, je tente le coup, je fais confiance â mon psychiatre, après tout, si j’en suis lâ , c’est grâce â lui !
Ah oui, j’ai oublié de vous dire, j’ai pas pleuré depuis 6 mois, je vois plus mon psychologue depuis 4 mois (pour lui dire quoi, j’ai aucun problème dans ma vie? j’ai l’amour, l’argent, et maintenant presque la santé? j’ai plus besoin de lui !).
Souhaitez moi juste pour 2009, une aussi bonne année que 2008 sur le plan de l’évolution de ma santé psy ! Le reste, je l’ai déjâ , alors, souhaitez moi juste que cela continue !
A plus tard pour la suite?.