Ce test, l'Échelle de personnalité machiavélique, a été publié par les chercheurs en psychologie organisationnelle américains Jason J. Dahling et ses collègues en 2009 (1). Ils ont proposé une nouvelle définition du machiavélisme afin de revitaliser l'étude de ce concept qui avait été plus ou moins abandonnée après une période active dans les années 1970 et 1980.
Selon leur modèle, le machiavélisme comporte 4 composantes:
- Une tendance à se méfier des autres
- Une manipulation amorale
- Un désir de statut
- Un désir de contrôle interpersonnel
Le machiavélisme est vu comme un trait quantitatif, c'est-à-dire que tout le monde peut à l'occasion se conduire de façon machiavélique mais certains le font beaucoup plus que d'autres.
Ce test n'est pas présenté dans une perspective d'évaluation clinique (diagnostique) mais plutôt dans le but d'informer sur les avancements de la recherche en psychologie et de favoriser la réflexion.
Récemment, le machiavélisme a été étudié comme constituant, avec le narcissisme et la psychopathie, une triade noire de la personnalité. Cette triade vise à décrire les personnalités nuisibles (qualifiées aussi d'aversives ou toxiques) socialement. Des chercheurs ont aussi suggéré que les traits de la triade sont insuffisants pour décrire ces personnalités et ont proposé une tétrade qui inclut le sadisme.