BARBIZON
BARBIZON
Barbizon, terrasse de l'auberge,
entre tout perdu en forêt,
lieux des peintres, poêtes,
mon antre souvent,
Ma tempête sous le crâne
cesse quelques instants,
et je vibre au chant des oiseaux
qui picorent sous ma table,
je sirote lentement mon verre,
sous l'été mourant encore chaud,
et les flammes de l'enfer
me laissent peu à peu,
Je me fonds en murailles,
me saoule de lumières et de vins,
et je pense aux passés engloutis,
aux monstres qui m'attendent sans fin,
Je ne veux plus partir,
pour figer le temps à jamais,
boire à tout va l'instant qui me fuit,
fixer à jamais le temps qui dérive...