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« Figure du Monstre, qui désole le Gévaudan »
La Bête du Gévaudan est un animal anthropophage à l'origine d'une série d'attaques contre des humains survenues entre le 30 juin 1764 et le 19 juin 1767. Ces attaques, généralement mortelles, ont été perpétrées au nord de l'ancienne province du Gévaudan (correspondant globalement au département de la Lozère, dans une moindre mesure, au sud de l'Auvergne et le nord du Vivarais.
La Bête a sévi dans le diocèse du Gévaudan, qui de nos jours, correspond au département de la Lozère, et des parties du Cantal et de la Haute-Loire.
Le Gévaudan est un pays sauvage délimité :
soit un territoire de 6 500 km².
L'environnement du Gévaudan est constitué de vallées et de montagnes très boisées. Les villages sont éloignés de plusieurs kilomètres les uns des autres, et la rareté des routes à l'époque de l'affaire rendait les déplacements difficiles, longs et dangereux.
Sur le lieu de la mort de la Bête : les montagnes de Margeride sont constituées de landes à bruyères, pins et myrtilles, de blocs de granit et de hêtraies dans les pentes. Elles étaient bien moins boisées à cette époque qu'actuellement (vastes plantations d'épicéas) et les troupeaux de moutons pouvaient donc paître très haut. Mais elles ont un climat très rude (il y subsiste des plantes de l'âge glaciaire) rendant impossibles les battues d'hiver, et les chevaux des chasseurs s'embourbaient même dans les nombreuses tourbières (les "sagnes" ou "molières").
La première victime officielle de la Bête fut Jeane Boulet, jeune fille âgée de quatorze ans, tuée le 30 juin 1764, au village des Hubacs (près de Langogne) dans la paroisse de Saint-Étienne-de-Lugdarès en Vivarais:
"L’an 1764 et le 1er Juillet, à été enterrée, Jeane BOULET, sans sacremens, ayant été tuée par la bette féroce, présans Joseph RIEU et Jean REBOUL."
La victime fut enterrée « sans sacrements », n'ayant pu se confesser avant sa mort. On relève toutefois sur la consignation de sa mort par le curé de la paroisse la mention[1] qu'elle fut victime de la bête féroce, ce qui suggère qu'elle ne fut pas la première victime réelle mais seulement la première déclarée[2]... Suivra un carnage qui va terroriser la région pendant trois ans.
Les conjectures [modifier]
Certains supposent (sans qu'aucune preuve ait pour le moment été apportée) qu'un homme avait dressé un ou plusieurs croisements de chiens et de loups en leur apprenant à se nourrir de chair humaine. Certains indices pourraient laisser penser que cet homme ou ces hommes auraient été des détraqués sexuels (selon des témoignages non officiels, la "bête" a déshabillé certaines de ses victimes). Plusieurs cas de décapitation sont rapportés. Parmi les suspects figure une famille défavorablement connue dans la région, les Chastel. L'emprisonnement des Chastel (de courte durée, pour des motifs d'outrage aux autorités venues chasser la bête) n'eut cependant aucune incidence notable sur les attaques.
D'autres hypothèses évoquent plus simplement un ou des animaux sauvages : loups, hybrides de loups et de chiens, hyène, ours, lion, singe, échappés des mains de leur conducteur. À moins que certains criminels n'aient profité des circonstances pour mettre leurs propres crimes sur le compte d'animaux.
Devant l'ampleur de l'affaire, les autorités se décidèrent à faire appel à divers chasseurs afin d'organiser des battues auxquelles participa de plus en plus de monde. Dragons, louvetiers et porte-arquebuse du roi se succédèrent alors pour « courir sus à la Bête ». Les résultats furent, à tout le moins, décevants. Il faudra attendre le 20 septembre 1765 pour qu'un grand loup soit abattu par le porte-arquebuse du roi, François Antoine (souvent surnommé, par erreur, de Beauterne). La « Bête », ou du moins ce qui en tenait lieu puisque l'animal tué était bien un loup, fut naturalisée et envoyée à Versailles et déposée au Cabinet du Roi, futur Muséum national d'histoire naturelle. Pour le roi Louis XV et la Cour, l'affaire semblait close. Or, les crimes reprirent en décembre 1765. Les autorités se désintéressaient alors de l'affaire, concluant à des coïncidences. Le pays du Gévaudan allait devoir vivre presque encore deux ans avec « sa Bête », celle-ci, officiellement, ne faisant « que » six morts en 1766 et dix-huit durant les six premiers mois de 1767 malgré les continuelles battues (celles de 1765 comptèrent jusqu'à trente mille personnes, paysans pour la plupart).
Enfin, le 19 juin 1767, au cours d'une chasse dans les bois de la Ténazeyre, au lieu-dit la Sogne d'Auvers, c'est Jean Chastel (lequel avait été précédemment emprisonné ainsi qu'il a été dit), un homme du hameau de la Besseyre-Saint-Mary, qui abat un animal ressemblant à un loup d'une taille très importante. Par la suite, des romans relatèrent l'histoire, disant cet homme étrange et le soupçonnant de sorcellerie, lui faisant employer une balle bénite. Il est, en revanche, avéré que les agressions cessèrent à compter de cette date.
Outre le fait que la Bête ait fait un nombre considérable de victimes, de nombreux détails la concernant sont curieux :
- Sa nature morphologique : c'est très certainement un canidé, mais d'aspect inhabituel. Il pourrait s'agir d'un hybride de chien et de loup (cf rapport du notaire Marin, rédigé dans les heures qui ont suivi la mort de la Bête). Il faut noter également que les paysans, accoutumés à la présence de loups dans leur campagne, n’ont pas reconnu dans cet animal un loup, mais l’ont directement dénommé sous le terme bestia, « la bête » en langue d'oc.
- Sa relative invulnérabilité : le manque d'efficacité des armes a fait supposer qu'elle a pu porter parfois une cuirasse, par exemple faite en peaux de sanglier.
- Son ubiquité : la bête est aperçue dans un très faible intervalle de temps en des lieux distants de plusieurs kilomètres les uns des autres. Ces distances, bien qu'extrêmes dans certains cas, restent cependant envisageables pour un seul animal.
- Sa familiarité, son audace : elle ne semble pas craindre l'homme. Au moins vingt-deux fois, des victimes ont été attaquées en plein village et presque toutes les attaques ont eu lieu de jour.
- Son agressivité : la bête ne semble pas attaquer uniquement sous l'impulsion de la faim et fait preuve d'un grand acharnement.
- Son agilité : exceptionnelle aux yeux des témoins.
- La mise en scène humaine dans certains meurtres (habits disposés près de la victime selon des sources non officielles ni authentifiables).
- La décapitation de certaines victimes.
- Il y a quelques indications menant à la famille Chastel. Les deux fils de Jean Chastel ont acheminé deux gardes-chasse à une fondrière où ceux-ci ont failli trouver la mort, tandis que les deux frères les regardaient sans se porter à leur secours et même en se moquant d'eux.
Jean Chastel pourrait avoir planifié la mort de la bête. Il aurait fait bénir les balles avec l'une desquelles il a tué la bête le 19 juin 1767. La bête a été tuée par le devant, ce qui est inhabituel : normalement, un chasseur attend que la proie se "présente" de côté. Il est possible que le monstre ait été familier avec son chasseur.
- Une indication pour une connexion possible entre ce « chien » et un maître est le fait qu'il ait échappé aux grandes battues de l'an 1765.
Tentatives d'explication [modifier]
Malgré le fait que les sources d'époque soient parfois peu fiables ou mal interprétées, notamment sur les lieux et les scènes exactes des carnages, un certain nombre de points obligent à privilégier un faisceau de probabilités qui dessinent un tableau s'approchant sans doute de la réalité.
- L'hypothèse surnaturelle n'est pas prise en compte.
- Les agressions ne peuvent pas toutes être l'œuvre d'un homme (toutes les personnes ayant survécu à une attaque ont décrit un animal dans les témoignages authentifiés).
- Il semble que les agressions ont diverses origines, attaques classiques de loups, mais surtout attaques d'une bête particulière. On ne peut évidemment exclure, mais cela n'est pas prouvé, des attaques d'un ou de plusieurs criminels profitant du contexte.
- L'hypothèse d'une mise en scène dans le cas de la bête tuée par François Antoine (utilisant un loup de taille spectaculaire amené du zoo de Paris) ne repose que sur des conjectures sans preuves. En effet, le zoo de Vincennes est né de l'exposition coloniale de 1931 et la ménagerie du Jardin des Plantes n'a vu le jour que sous Napoléon Ier.
- La bête tuée par Jean Chastel pourrait avoir été un animal apprivoisé et entrainé à tuer, selon certaines théories ; en tout cas, sa description est, de toute évidence, celle d'un canidé.
- Aucune preuve ne permet d'accuser la noblesse locale qui aurait couvert ses agissements.
- L'usage du terme "bête" (au lieu de "loup") par les témoins, alors que cet animal bien connu dans les campagnes de l'époque aurait dû être identifié sans conteste, est plus que troublant. De plus, les loups chassent généralement en meute, et il est admis par les spécialistes que les attaques de loups contre des êtres humains sont très rares. Le loup, même affamé, craint en effet l'humain, surtout s'il est seul face à lui.
- Le fait que toutes les victimes n'ayant pas réchappé aux attaques aient été des femmes et des enfants, s'il peut de prime abord faire penser à l'œuvre d'un tueur sadique, s'explique sans doute par les circonstances de l'époque : ces victimes - souvent très jeunes - gardaient seules les troupeaux et constituaient donc des proies plus faciles que les hommes travaillant, eux, la plupart du temps en groupe et munis d'outils (faux, fourche, hache, ...) pouvant aisément se transformer en armes de défense.
Quoi qu'il en soit, Jean Chastel a tué une bête reconnue comme étant LA Bête par de nombreux témoins, y compris des rescapés d'attaques, dont la description mentionne qu'elle fait penser à un loup mais n'en est pas un, et les attaques ont cessé à compter de ce moment.
Pourtant, en 1819, dans un petit fascicule vendu un franc au Jardin des Plantes, on pouvait lire: « Description de ce qu’il y a de remarquable à la Ménagerie et au Cabinet d’Histoire Naturelle, concernant la vie et les habitudes des Animaux féroces qui sont renfermés tant à la Ménagerie que dans la Vallée Suisse : Suivie des Curiosités qui se trouvent au Cabinet d’Histoire Naturelle. Imprimerie J. MORONVAL, Paris, 1819. » aux pages 5 et 6 : « 5. La Hyenne barrée d’Orient.- ... Ce féroce et indomptable animal est rangé dans la classe du loup cervier ; il habite l’Egypte, il parcourt les tombeaux pour en arracher les cadavres ; le jour, il attaque les hommes, les femmes et les enfants, et les dévore. Il porte une crinière sur son dos, barrée comme le tigre royal ; celle-ci est de la même espèce que celle que l’on voit au cabinet d’Histoire Naturelle, et qui a dévoré, dans le Gévaudan, une grande quantité de personnes ». Ce petit fascicule est toujours consultable à la Bibliothèque Centrale du Muséum National d’Histoire Naturelle, 38 rue Geoffroy Saint Hilaire Paris 5 où il est archivé sous la cote : 8° Rés. 48.
L'hypothèse de la hyène ne mène nulle part parce que la bête tuée était celle identifiée par les survivants des attaques. Les rapports du notaire Roch Etienne Marin de l'autopsie de son corps excluent une hyène (cf dentition) et indiquent un croisement entre loup et chien. Aussi le fait qu'elle a régulièrement attaqué le cou de ses victimes fait preuve de sa nature canidée.
Les sites touristiques [modifier]
Sculpture de la Bête du Gévaudan à
Saugues
- Sculpture de la Bête à Saint-Privat-d'Allier
- Musée de la Bête du Gévaudan à Saugues : il restitue remarquablement, par des personnages en plâtre et des effets sonores, l'atmosphère de terreur qui régna entre 1764 et 1767 dans la région de Saugues. Une statue monumentale se dresse également dans le village ainsi que d'innombrables représentations.
- Une statue se trouve au village d'Auvers : Marie Jeanne Vallet combattant la Bête, par le sculpteur Ph. Kaeppelin.
- Une stèle à la mémoire de Jean Chastel, le vainqueur de la Bête, se trouve dans le village de La Besseyre-Saint-Mary.
- Une statue de la Bête du Gévaudan sculptée par Auricoste figure à Marvejols.
- ↑ Acte visible sur le site des AD07, commune de Saint Étienne de Lugdares, types d'acte : baptêmes, mariages et sépultures datés de 1757 à 1780, page 113 [1]
- ↑ Dans son livre, Michel Louis fait mention d'une attaque courant juin 1764 sur une femme qui a été sauvée par ses vaches, puis d'un lien fait sur d'autres attaques survenues courant avril et mai aux confins du Gévaudan et du Vivarais
- Autres bêtes
- Personnes liées
- Autre
Représentations en fictions [modifier]
La Bête du Gévaudan. (Autopsie d'un mythe) De David Teyssandier
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Liste des ouvrages
- 1696 de NYNAULT J., De la lycanthropie.
- 1749 BUFFON Georges, Histoire Naturelle Paris, Imprimerie Royale.
- 1764 ?, ( texte concernant La Bête du Gévaudan ) La Gazette de France 23 novembre 1764.
- 1765 de L’ISLE de MONCEL, Mémoire sur l’utilité et la manière de détruire les loups dans le Royaume. Paris, Imprimerie Royale.
- 1768 de L’ISLE de MONCEL, Méthode et projets pour parvenir à la destruction des loups dans le Royaume. Paris, Imprimerie Royale.
- 1795 IGNON J.J.M., Notes sur La Bête du Gévaudan. Journal de la Lozère n°79, 5 thermidor an V.
- 1840 REVOIL B.H., La Bête du Gévaudan. Le Journal des Chasseurs, septembre 1840.
- 1841 REVOIL B.H., Histoire de La Bête du Gévaudan. Rodez, Mémoire de la Société des Lettres.
- 1851 ANON., Une nouvelle Bête du Gévaudan en Bretagne. Le Journal des Chasseurs avril et mai 1851.
- 1854 MARY-LAFON., La Bête du Gévaudan. Le Moniteur Universel, 18 et 19 octobre 1854.
- 1854 MARY-LAFONT, Mœurs de la vieille France, La Bête du Gévaudan.
- 1858 BENECH J. E., La Bête du Gévaudan. Le Journal pour tous ( autres écrits sur La Bête du Gévaudan du même auteur dans diverses publications en 1856, 1859, 1862, 1869, 1909).
- 1859 de CHAZEL M., La Bête féroce dite du Gévaudan. Dictionnaire Statistique du Cantal.
- 1860 de MASSAS Ch., Notes historiques sur La Bête du Gévaudan. Paris, Allard.
- 1865 REVOIL B. H., Bourres de fusils, Souvenirs de chasse, La Bête du Gévaudan. Paris, Dentu.
- 1866 de PONTMARTIN A., Les corbeaux du Gévaudan. Paris, Lévy
- 1866 REVOIL B. H., La Bête du Gévaudan. Lecoffe. La semaine des familles 1865/1866.
- 1867 ANON., La Bête du Gévaudan. Paris. in Grand Dictionnaire Illustré Universel du XIXe siècle.
- 1871 ANDRE F., Les ravages des Loups en Gévaudan. Annuaire Administratif, Statistique, Historique et Agricole du Département de la Lozère.
- 1872 ANDRE Auguste, Les ravages des Loups en Gévaudan, in 8°, 46p. Annuaire de la Lozère.
- 1872 ANON., La Bête du Gévaudan. La chasse illustrée, 6 juillet 1872.
- 1872 FERDINAND A., Les ravages des loups en Gévaudan. 46 p., in l’Annuaire de la Lozère.
- 1876 d’ESTERNO Comte., Des Loups anthropophages. Paris. Lahure.
- 1877 ANON., texte concernant La Bête du Gévaudan. L’Univers, feuilleton.
- 1880 ANDRE F., Détails complémentaires sur La Bête du Gévaudan. Mende. Annuaire Administratif, Statistique, Historique et Commercial du Département de la Lozère, 1880.
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- 1886 PEYRON E., La Bête du Gévaudan. La semaine religieuse du Puy.
- 1888 GARNIER E., La Bête du Gévaudan. Le Magasin Pittoresque, tome VI, 1888, p. 375/376.
- 1889 ANON., La Bête du Gévaudan. L’Echo du Velay, 17 octobre 1889.
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- 1890 ANDRE Auguste, La Bête du Gévaudan, nouveaux documents, Bulletin de la Société d’Agriculture de la Lozère. Reprint Mende, Chaptal, 1931
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- 1899 PELISSIER L. G., Nouveaux documents sur La Bête du Gévaudan. Toulouse. Annales du Midi, janvier 1899.
- 1899 SEGUIER, Nouveaux documents sur La Bête du Gévaudan. Annales de Midi, Mélanges et Documents.
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- 1901 FOIN L., Une Bête du Gévaudan dans l’Auxerrois. Bulletin Société des Sciences Historiques et Naturelles de l’Yonne.
- 1902 AUGE A., La Bête du Gévaudan. Mende. Ignon.
- 1910 LENÔTRE G., La Bête du Gévaudan. Lectures pour Tous n°11, août 1910.
- 1911 DALLE J. A., La Bête du Gévaudan. Mende. Chaptal, 1961, d’après une conférence de 1911.
- 1911 PUECH Dr., La Bête du Gévaudan. Aesculape, décembre 1911 et janvier 1912.
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- 1911 WEYDT P. M. Les forêts de la Lozère. Paris. Taffin Lefort.
- 1912 BARASQ J., La Bête du Gévaudan. Le Mois Littéraire, mars 1912.
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- 1925 BALMELLE M., Histoire du Gévaudan. Paris. Champion.
- 1927 RODOCANACH E., La Bête du Gévaudan. Le Journal des Débats 18 août 1927.
- 1928 CHACORNAC, La Bête du Gévaudan. Almanach de Brioude.
- 1929 CHASSAIGNE Marc, Les Procès du comte de Morangiés, Gallimard.
- 1930 LENÔTRE G., La Bête du Gévaudan. Le Temps 31 mai 1930.
- 1931 ROUCHON U., La Bête du Gévaudan. St Étienne. La Région illustrée.
- 1933 LENOTRE G. « La Bête du Gévaudan » in Histoires étranges qui me sont arrivées.
- 1933 PEYTAVIN A., La Bête du Gévaudan. Mende. Pauc.
- 1934 HUGUES A., La chasse au pays de La Bête du Gévaudan. La Chène n°2.
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- 1936 CHEVALLEY Abel, La Bête du Gévaudan (Roman). Paris. Gallimard NRF, 1936.Reprint J’ai lu, 1970.
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- 1938 POURRAT H., (texte sur La Bête du Gévaudan.) Le Nouvelliste de Lyon, 25 août 1938.
- 1940 TREICH, (texte sur La Bête du Gévaudan.) Gringoire, 7 novembre 1940.
- 1944 GERMOUTY, Le loup dans le folklore du Massif Central. L’auvergne Littéraire n° 107.
- 1946 MOREAU-BELLECROIX, La Bête du Gévaudan. Altasia.
- 1946 POURRAT Henri, Histoire fidèle de La Bête du Gévaudan (Roman), Paris. Editions de l’Epervier, 1946. Reprint Laffite, Marseille, 1982.
- 1947 LENOTRE G., La Bête du Gévaudan. Paris. Grund. in 80 contes de tous les temps et de tous les pays, Poulaille, Poirier.
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- 1955 BALMELIE, La Bête du Gévaudan et le Capitaine de dragon Duhamel. Mende. Actes du congrès de la Fédération Historique du Languedoc.
- 1955 BALMELIE, Un recueil sur La Bête du Gévaudan. Lille. Actes du 80ème congrès des Sociétés Savantes.
- 1955 JOISTEN Ch., Contes folkloriques de l’Ariège. Folklore n° 81, t 13, no 4.
- 1956 AUGE A. & AUGE H., La Bête du Gévaudan. Augé.
- 1956 TRIN A., Les loups en Lozère. Liberté des 8 et 13 février.
- 1957 ANDRE M., La Bête féroce du Bas Vivarais et de l’Uzège. Revue du Vivarais n° 1, 2, 3.
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- 1958 ALLA R., Document inédit sur La Bête du Gévaudan. Bulletin de la Société des Lettres, Sciences et Arts de la Lozère n° 4.
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- 1958 FROUIN H., La Bête du Gévaudan. La Vie des Bêtes, août/septembre.
- 1958 ANON., (texte sur La Bête du Gévaudan). Revue du Gévaudan n°4.
- 1958 PALOU J., Peurs dans l’Histoire. Paris. Editions Ouvrières.
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- 1960 BARDY B., Les Légendes du Gévaudan. Mende. Chaptal.
- 1960 GAGNIERE Sylvain, La Bête du Gévaudan était bien un Loup. Revue du Gévaudan.
- 1960 JOISTEN Ch., Notes sur le folklore de l’Ardèche. Folklore n° 97, t 14, no 1.
- 1960 LAGET P., Le monstre du Gévaudan, légende et vérité. Lou Païs.
- 1961 DALLE J-A. « La Bête du Gévaudan » texte d’une conférence faite en 1911 à Aumont et à Saint-Alban, texte publié en 1961
- 1962 ARIBAUD-FARRERE, La Bête du Gévaudan identifiée. Béziers. Sodiep.
- 1962 LE GRIEL, Le Mystère de La Bête du Gévaudan. Trois Vérités.
- 1962 ROMI, Histoire des faits divers, Pont-Royal.
- 1963 MENATORY Gérard, Les Loups en Lozère. La Vie des Bêtes, février.
- 1963 SEIGNOLLE C., Les malédictions. Paris. Maisonneuve et Larose.
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- 1964 BARDY B., Exposition sur La Bête du Gévaudan. Bulletin de la Société des Lettres, Sciences et Arts de la Lozère n° 10.
- 1964 MERY F., Les animaux célèbres. Paris. Denoel.
- 1964 SEIGNOLLE C., Les évangiles du diable selon la croyance populaire. Paris. Maisonneuve et Larose.
- 1966 DELPERRIE DE BAYAC J., Des Loups en France. La Vie des Bêtes n°92, mars.
- 1966 DONTEVILLE H., La France mythologique. Paris. Tchou.
- 1967 ANON., La Bête du Gévaudan en Ardèche. Revue du Vivarais n° 1, janvier.
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- 1967 ANON., La Bête du Gévaudan. Chasses et Chiens, octobre.
- 1967 ANON., La Bête du Gévaudan. Chasses et Chiens, octobre.
- 1968 CHEVALLEY Abel, La Bête du Gévaudan, éd. « J’ai lu L'Aventure Mystérieuse n°A200 ».
- 1968 CORRE P., Un loup, disent les uns... Le Chasseur Français, Janvier.
- 1968 PIC Xavier Abbé, La Bête qui mangeait le monde en pays de Gévaudan et d’Auvergne. Mende. Chaptal.
- 1969 BARTHOMEUF J., La terrifiante histoire de La Bête du Gévaudan. Constellation, février.
- 1970 DELPIERRIE DE BAYAC Jacques, Du sang dans la Montagne, vrais et faux mystères de La Bête du Gévaudan. Fayard 271 p.
- 1970 MERAVILLE M. A., Contes populaires de l’Auvergne. Paris. Maisonneuve.
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- 1976 MENATORY Gérard, La Bête du Gévaudan. Mende.
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- 1977 ANON., Vosges: la bête et l’inconscient. L’Express, 21 novembre.
- 1977 MENATORY G., Histoire ou légende, conte ou récit: La Bête du Gévaudan. Le Saint-Hubert, février.
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- 1977 ANON., (textes sur la Bête des Vosges). in « La Bête des Vosges » Picard. liste de 150 articles de presse.
- 1978 ARQUILLIERE A., Contribution à l’étude des psychozoonoses et de la psychoépidémiologie, les animaux et la sorcellerie. Thèse de Doctorat Vétérinaire. École Nationale Vétérinaire de Lyon.
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- 1978 MENATORY Gérard, Grands méchants loups d’hier et d’aujourd’hui. Revue Nationale de la Chasse, janvier.
- 1980 BARLOY Jean-Jacques, L’ordinateur sur la piste de La Bête du Gévaudan. Le Berger allemand n°20, février.
- 1980 BARLOY Jean-Jacques, La Bête du Gévaudan démasquée par l’ordinateur. Sciences et Vie n° 753, juin.
- 1980 TRIN A., Les loups dans la légende et dans l’histoire. Rodez. Subervie.
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- 1981 MELLOT J., Mystère en Auvergne. L’Auvergnat de Paris, 18 avril.
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- 1981 BARLOY Jean-Jacques, La peur et les animaux. Paris. Balland.
- 1982 CLAVERIE Elisabeth et Pierre LAMAISON, l’impossible Mariage, Hachette.
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- 1982 ANON., (texte sur une « bête » en Limousin). Sud Ouest. Dimanche 28 novembre.
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- 1983 BARLOY J.J. & COPPE Ph., Cinquante ans après La Bête du Gévaudan, qui était le tueur du Vivarais. Amazone n°2, janvier.
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- 1983 MASSOT G., Le loup dans les proverbes et dictons du Vivarais. Revue du Vivarais, tome XXXVIII n°4, octobre-décembre.
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- 1984 MENATORY Gérard, l’énigme de La Bête du Gévaudan.
- 1984 MENATORY Gérard, La Bête du Gévaudan, Histoire Légende, Réalité. Mende.
- 1984 MENATORY Gérard, La Bête du Gévaudan, Mende.
- 1985 BARLOY Jean-Jacques, Les Survivants de l’ombre, enquête sur les animaux mystérieux. Arthaud.
- 1985 BUFFIERE Félix Chanoine, Ce tant rude Gévaudan, Mende.
- 1985 CROUZET Guy, Quand sonnait le glas au pays de la Bête, Centre régional de documentation pédagogique de Clermont-Ferrand.
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- 1986 POUJADE R., La Bête du Gévaudan : contribution à l’histoire d’un mythe.
- 1986 TREMOLIN J., Faut-il réhabiliter La Bête du Gévaudan ? Paris. Hachette.
- 1987 BUFFIERE Félix Chanoine, La Bête du Gévaudan, une grande énigme de l’Histoire, Toulouse.
- 1987 MENATORY Gérard, Le Loup, du mythe à la réalité, Marvejols.
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- 1990 COLIN S., Autour de La Bête du Gévaudan.
- 1990 DUBOIS Raymond Francis, Les loups du Gévaudan. Modave. Ogam.
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- 2005 POUCHALSAC Adrien, TUREK Jan, La Bestia, Trilogie BD, Editions Bois sans feuille.
- 2006 SOULIER Bernard La bête du Gévaudan le cdrom.
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- Abel Chevalley, La bête du Gévaudan, J'ai lu (Roman)
- ANON., La Bête du Gévaudan. Larousse. Livres Roses pour la Jeunesse n° 383.
- ANON., (texte sur la Bête des Vosges). Connaissance de la Chasse n° 14.
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