Comment est votre tolérance à l'incertitude? FAITES LE TEST

 

 

Comment est votre tolérance à l'incertitude? FAITES LE TEST

Ce test, l'Échelle d'intolérance à l'incertitude ("Intolerance of Uncertainty Scale"), a été publié par le psychologue Nicholas R. Carleton et ses collègues (1) en 2007.

L'intolérance à l'incertitude est une tendance à trouver inacceptable la possibilité qu'un événement négatif puisse se produire, quelle qu'en soit la probabilité. Elle est considérée, dans certains modèles cognitifs, comme une composante centrale de la tendance à l'inquiétude et à l'anxiété.

Mentionnons que ce test n'est pas présenté dans une perspective d'évaluation clinique mais plutôt dans le but d'informer sur les progrès de la recherche scientifique en psychologie et de favoriser la réflexion.

 
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Deux modèles psychologiques pour expliquer la tendance à l'anxiété excessive

Deux modèles explicatifs du trouble d'anxiété généralisée (TAG) sont soutenus par les recherches, exposent les auteurs d'une étude québécoise présentée au congrès de la Société Québécoise pour la Recherche en Psychologie en 2011: le modèle de l'intolérance à l'incertitude et le modèle de la régulation émotionnelle dysfonctionnelle.

Le modèle de l'intolérance à l'incertitude représente l'approche traditionnelle en psychologie et thérapie cognitivo-comportementale. Il est composé de 4 variables cognitives et comportementales :

  • L'intolérance à l'incertitude
  • Les croyances erronées sur l'inquiétude (sur-estimation de son utilité…)
  • L'évitement cognitif
  • La perception inefficace des problèmes

Le modèle de la régulation émotionnelle dysfonctionnelle est composé de 4 variables émotionnelles :

  • L'expérience émotionnelle de forte intensité
  • La faible compréhension de ses émotions
  • La réactivité négative à son expérience émotionnelle
  • L'utilisation de stratégies inadaptées de gestion de ses émotions

Caroline Ouellet de l'Université Laval et ses collègues (1) ont mené cette étude, avec 647 adultes recrutés parmi les étudiants et le personnel de l'Université Laval, pour déterminer la contribution de ces deux modèles pour expliquer la tendance à s'inquiéter et les symptômes somatiques du trouble TAG.

Les résultats indiquent que l'anxiété généralisée semble mieux expliquée au moyen de ces deux modèles plutôt que d'un seul.

Les variables cognitives et comportementales (modèle de l'intolérance à l'incertitude) seraient plus performantes pour expliquer la tendance à s'inquiéter que les variables émotionnelles (modèle de la régulation dysfonctionnelle) mais elles sont de performance égale pour prédire les symptômes somatiques.

Ces résultats appuient un modèle, mentionnent les chercheurs, qui décrit deux types de réactions face à une menace : l'intolérance à l'incertitude et l'intolérance à l'activation émotionnelle ("arousal").

Plusieurs thérapies cognitives récentes visent le développement d'une meilleure acceptation des émotions et une meilleure tolérance à ces dernières.



22/05/2013
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