Films d'horreur - partie 1

Film d'horreur

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Le film d'horreur est un genre cinématographique dont l'objectif est de créer le sentiment de peur et d'angoisse chez le spectateur. Parmi les films d'horreur les plus connus, nous trouvons Frankenstein (de James Whale), Dracula (de Tod Browning), L'Exorciste (de William Friedkin), Halloween (de John Carpenter), Vendredi 13 (de Sean S. Cunningham) et Scream (de Wes Craven).

Sommaire

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Avant-propos [modifier]

D'aucun trouveront étonnante, voire hors-sujet, la présence de certains films dans cet article. En effet, des œuvres telles que King Kong ou Godzilla sont plus volontiers considérées aujourd'hui comme des films fantastiques ou de science-fiction. Il ne faut pas oublier qu'avec l'évolution des mœurs, la perception de l'horreur a changé au fil des générations, et a fatalement fait basculer un film d'un genre à l'autre. Enfin, l'horreur est aussi affaire de sensibilité personnelle. Si certains films tels Vendredi 13 ou Massacre à la tronçonneuse ne souffrent pas de discussion, d'autres œuvres comme Les Dents de la mer,Délivrance ou encore "Cannibal Holocaust" sont plus volontiers sujets à caution, du fait de l'impact du film sur le spectateur.

Historique [modifier]

Les films muets [modifier]

Le Cabinet du Docteur Caligari
Le Cabinet du Docteur Caligari

L' horreur cinématographique apparaît dès les débuts du cinéma. On considère communément Georges Méliès comme le créateur du genre, avec des films tel que Le Manoir du Diable en 1896 et La Caverne Maudite en 1898.

Le genre sera véritablement lancé grâce au cinéma expressionniste allemand avec, pour les plus connus, Le Cabinet du docteur Caligari (Das Kabinett des Doktor Caligari, de Robert Wiene) et Le Golem (Der Golem, wie er in die Welt kam, de Carl Boese et Paul Wegener) en 1920. C'est en 1922 que sort Nosferatu le vampire (Nosferatu, eine Symphonie des Grauens, de F.W. Murnau), probablement l'œuvre la plus importante dans l'émergence du genre. L'ambiance particulièrement morbide du film et la terrifiante prestation de Max Schreck dans le rôle de Nosferatu auront un impact considérable sur le cinéma d'horreur.

Aux États-Unis, Notre-Dame de Paris (The Hunchback of Notre-Dame, de Wallace Worsley) sort en 1923, et devient le premier film américain important du genre. En 1925, Le Fantôme de l'Opéra (The Phantom of the Opera, de Rupert Julian), produit par Universal Pictures, préfigure l'importance du studio dans l'essor du cinéma d'horreur durant les années 1930. À noter que ces deux films ont pour acteur principal Lon Chaney, première star du genre.

Notons aussi que, durant cette période, une horreur plus graphique apparaissait au détour de certaines scènes, telle une décapitation dans Intolérance de D. W. Griffith en 1916, ou la fameuse scène de l'œil tranché en gros plan dans Un chien andalou de Luis Buñuel en 1929. On peut y voir, dans un sens, les lointains ancêtres du gore.

Les années 30-40 [modifier]

En 1931, Universal Pictures produit trois films capitaux dans l'évolution du cinéma d'horreur : Dracula de Tod Browning (d'après le roman de Bram Stoker), Frankenstein de James Whale (d'après le roman de Mary Shelley) et Docteur Jeckyll et Mr. Hyde de Rouben Mamoulian (d'après le roman de Robert Louis Stevenson). Le succès de ces trois films pousse Universal à produire d'autres films de monstres - que l'on nommera les "Universal Monsters" - entre 1932 et 1948, dont certains sont aujourd'hui des classiques, tel que La Momie (The Mummy - 1932) de Karl Freund, L'Homme invisible (The Invisible Man - 1933) de James Whale (d'après le roman de Herbert George Wells), et surtout La Fiancée de Frankenstein (The Bride of Frankenstein - 1935) du même réalisateur.

En 1932 sort Doctor X de Michael Curtiz, premier film d'horreur en couleurs, et Les Chasses du comte Zaroff (The Most Dangerous Game) de Ernest B. Schoedsack (co-réalisé par Irving Pichel), premier film du sous-genre appelé survival. L'année suivante, nous retrouvons Curtiz aux commandes de Masques de Cire (Mystery of the Wax Museum), et Schoedsack à la réalisation de King Kong (co-réalisé par Merian C. Cooper). Deux films qui rencontrerons un énorme succès et restent encore aujourd'hui des classiques du cinéma.

Durant les années 1940, RKO Pictures - déjà à l'origine des Chasses du comte Zaroff et de King Kong - produit nombre de séries B horrifiques, dont trois deviendront des classiques du genre : La Féline (Cat People - 1942) de Jacques Tourneur, Vaudou (I Walked with a Zombie - 1943) du même réalisateur et Le Récupérateur de Cadavres (The Body Snatcher - 1945) de Robert Wise.

Les années 50 [modifier]

Avec la Guerre froide, le maccarthisme, la peur du nucléaire et des expérimentations scientifiques, les années 1950 verront l'apparition de l'horreur dans le cinéma de science-fiction. La Chose d'un autre Monde (The Thing from another World de Christian Nyby d'après la nouvelle de John W. Campbell - 1951) et L'Invasion des Profanateurs de Sépultures (Invasion of the Body Snatchers de Don Siegel d'après le roman de Jack Finney - 1956) sont des pamphlets anti-communistes, Des Monstres Attaquent la Ville (Them ! de Gordon Douglas - 1954) et Godzilla (Gojira de Ishirō Honda - 1954) voient des animaux mutés sous l'effet de radiations nucléaires, La Mouche Noire (The Fly de Kurt Neumann d'après la nouvelle de George Langelaan - 1958) montre un scientifique défiguré par une expérience ratée,...

C'est en 1957 que la Hammer Film Productions produit son premier film d'épouvante : Frankenstein s'est Echappé (The Curse of Frankenstein) de Terence Fisher. Le succès du film, ainsi que celui du Cauchemar de Dracula (Horror of Dracula, toujours de Fisher) en 1958, mène la firme anglaise à sérieusement s'investir dans le genre (Le Chien des Baskerville (The Hound of the Baskervilles) et La Malédiction des Pharaons (The Mummy) en 1959 de Terence Fisher). La Hammer règnera sur l'horreur gothique durant toutes les années 1960.

Enfin, deux classiques du genre seront produits en France : Les Diaboliques de Henri-Georges Clouzot en 1955 et Les Yeux sans Visage de Georges Franju en 1959.

Les années 60 [modifier]

Après avoir tourné plusieurs films pour le studio American International Pictures (A.I.P.) - dont le mythique La Petite Boutique des Horreurs (The Little Shop of Horrors - 1960) -, Roger Corman propose aux dirigeants de la firme une adaptation de la nouvelle d'Edgar Allan Poe, "La Chute de la Maison Usher". Malgré les réticences, Corman tient bon et tourne son film, qui sort en 1960. Le succès étant au rendez-vous, il réalisera plusieurs autres adaptations de l'écrivain, dont La Chambre des Tortures (The Pit and the Pendulum - 1961), Le Corbeau (The Raven - 1963) ou Le Masque de la Mort Rouge (The Masque of the Red Death - 1964) pour les plus fameux. Parallèlement, en Angleterre, la Hammer sort pléthore de films. On retiendra surtout Les Maîtresses de Dracula (The Brides of Dracula - 1960), La Nuit du Loup-Garou (The Curse of the Werewolf - 1961), La Gorgone (The Gorgon - 1964) et Dracula, Prince des Ténèbres (Dracula, Prince of Darkness - 1966), tous réalisés par Terence Fisher. En Italie, Mario Bava réalise en 1960 son premier film d'horreur, Le Masque du Démon (La Maschera del Demonio), qui rencontrera un succès international. Il tournera ensuite certains grands classiques de l'horreur à l'italienne, dont Les Trois Visages de la Peur (I Tre Volti della Paura - 1963), Le Corps et le Fouet (La Frusta e il Corpo - 1963) ou encore Opération Peur (Operazione Paura - 1966). L'horreur gothique est alors à son apogée, puis s'écroulera durant les années 1970.

Affiche du film La Nuit des morts-vivants
Affiche du film La Nuit des morts-vivants

C'est en 1960 que sortent deux films qui vont révolutionner le genre en profondeur : Psychose (Psycho) d'Alfred Hitchcock et Le Voyeur (Peeping Tom) de Michael Powell. L'horreur s'ancre dans la réalité, s'affranchit de son aspect fantastique. Les monstres y sont des humains psychologiquement instables, assouvissant leurs pulsions névrotiques dans le meurtre. En 1963, Hitchcock persiste dans le réalisme avec Les Oiseaux (The Birds), où les monstres gothiques sont cette fois-ci remplacés par une nuées de volatiles.

La même année, Mario Bava pose les fondements du giallo avec La Fille qui en Savait trop (La Ragazza che Sapeva troppo). Il tournera le premier grand classique de ce genre en 1964 avec Six femmes pour l'assassin (Sei donne per l'assassino).

Toujours en 1963, Herschell Gordon Lewis réalise avec Blood Feast le premier film gore (ou "splatters" pour les anglo-saxons), genre qui aura des répercussions fondamentales sur le cinéma d'horreur. Les pires atrocités sont alors exposées au spectateur, de la trépanation à l'éviscération, en passant par l'énucléation, l'égorgement et autres joyeusetés. Lewis tournera une dizaine de films gores dans les années 1960 et 70, notamment 2000 Maniacs ! en 1964.

En 1968 sort une œuvre majeure pour le cinéma d'épouvante - voir même le cinéma dans son ensemble : La Nuit des Morts-Vivants (Night of the Living Dead, de George A. Romero). D'un pessisme total, parsemé de scènes d'autant plus éprouvantes qu'elles sont traitées avec un grand réalisme, le film sera un choc et marquera durablement les esprits. Au-delà de cela, La Nuit des Morts-Vivants est une œuvre politique et sociale, portant un regard sans concession sur la société de son époque.

La même année, Roman Polanski réalise Rosemary's Baby (d'après le roman d'Ira Levin), qui voit la religion utilisée comme élément horrifique. Fortes du succès du film, les grandes majors, qui commencent à sérieusement s'intéresser au genre, réemploieront la religion - essentiellement les principes du christianisme - à maintes reprises durant les années 1970.

Les années 70 [modifier]

En 1970, Dario Argento réalise son premier film avec L'Oiseau au Plumage de Cristal (L'Uccello dalle Piume di Cristallo - d'après le roman "La Belle et la Bête" de Fredric Brown), l'un des plus importants gialli. Il continuera l'exploration du genre avec Le Chat à Neuf Queues (Il Gatto a Nove Code - 1971), Quatres Mouches de Velours Gris (4 mosche di velluto grigio - 1972), et surtout Les Frissons de l'Angoisse (Profondo Rosso - 1975). D'autres réalisateurs livreront d'excellents opus, dont Sergio Martino avec La Queue du Scorpion (La Coda dello Scorpione - 1971) et Torso (I Corpi Presentano Tracce di Violenza Carnale - 1973), Lucio Fulci avec La Longue Nuit de l'Exorcisme (Non si Sevizia un Paperino - 1972) et L'Emmurée Vivante (Sette Note in Nero - 1977) ou encore Mario Bava avec La Baie Sanglante (Reazione a Catena - 1971).

Le premier long métrage de Wes Craven , La Dernière Maison sur la Gauche (Last House on the Left - 1972) est à l’origine du rape and revenge. Sous-genre du film d’horreur, le rape and revenge montre une femme subir des violences sexuelles, suivies de la vengeance de celle-ci contre ses agresseurs. Souvent complaisant et toujours à l’origine de houleux débats quant à l’immoralité de ces œuvres, le genre a tout de même ses "classiques" tel La Proie de l'Autostop (Autostop Rosso Sangue, de Pasquale Festa Campanile - 1976) ou Œil pour œil (Day of the Woman / I Spit on your Grave, de Meir Zarchi - 1978).

En 1973, probablement inspirée par les excellents résultats de Rosemary's Baby, la Warner Bros. Pictures produit L'Exorciste (The Exorcist, d'après le roman de William Peter Blatty), réalisé par William Friedkin. Le film est un succès colossal. De ce fait, nombre de métrages traitant de satanisme verront le jour, dont le plus populaire reste La Malédiction (The Omen - 1976) de Richard Donner.

En 1974, Tobe Hooper réalise l'un des films d'horreur les plus mythiques de l'histoire du cinéma : Massacre à la Tronçonneuse (The Texas Chainsaw Massacre). Malgré une violence jouant plus sur la suggestion que sur la démonstration, le film traîne toujours une réputation d'œuvre extrêmement sanglante, voir gore. La faute à une atmosphère lourde et étouffante, et surtout une mise en scène et un montage particulièrement réussi de Hooper. Massacre à la Tronçonneuse est aussi le chef de file du survival, sous-genre du cinéma d'épouvante, dont Délivrance (Deliverance de John Boorman) pose les bases dès 1972. On retiendra aussi La Colline à des Yeux (The Hills have Eyes de Wes Craven - 1977), digne représentant du genre.

Les Dents de la Mer (Jaws de Steven Spielberg, d'après le roman de Peter Benchley) rencontre le succès que l'on connait en 1975. S'en suivront de nombreux ersatz mettant en scène des animaux tueurs, dont l'un des plus réussi reste Piranhas (Piranha - 1978) de Joe Dante, produit par Roger Corman.

En 1976, David Cronenberg réalise son premier film d'horreur avec Frissons (Shivers). Chez Cronenberg, l'horreur est viscérale et sexuelle, les mutations physiques de ses personnages représentant leurs troubles et névroses. Rage (Rabid - 1977) et Chromosome 3 (The Brood - 1979) sont les deux autres œuvres de son "triptyque médical" entamé par Frissons. La même année, Brian de Palma adapte le roman d'un jeune écrivain alors inconnu : Carrie de Stephen King.

Le slasher naît en 1978 suite à Halloween de John Carpenter. Ce sous-genre met en scène un tueur masqué utilisant des armes blanches et traquant principalement des adolescents. Il est généralement vaincu par un protagoniste féminin, appelé "final girl". Le slasher engendrera un grand nombre d'œuvres cinématographiques durant les années 1980. La même année, George A. Romero, en association avec Dario Argento - qui réalise l'année précédente le sublime Suspiria - donne une suite à La Nuit des Morts-Vivants avec Zombie (Dawn of the Dead). Le film de Romero garde l'aspect social de La Nuit des Morts-Vivants avec sa critique de la société de consommation, mais est aussi un film d'action particulièrement efficace et extrêmement gore.

En réponse au succès de Zombie, Lucio Fulci réalise le gorissime L'Enfer des Zombies (Zombi 2 - 1979), premier film de sa trilogie des morts-vivants, avec Frayeurs (Paura nella Città dei Morti Viventi - 1980) et L'Au-Delà (E tu Vivrai nel Terrore ! L'Aldilà - 1981.). Apportant au genre une sensibilité toute personnelle et une surenchère dans la violence graphique, Fulci insuffle à sa trilogie des morts-vivants une atmosphère à la fois macabre et poétique, très éloignée de la vision critique de George Romero, où la caméra scrute au plus près la torture et la dégénérescence de la chair (thème récurrent au sein du cinéma italien, notamment chez Pasolini). Les producteurs italiens vont s'engouffrer dans la brèche et produirent nombre de films de morts-vivants durant les années 1980, pour la plupart de qualité assez médiocre.

Les années 80 [modifier]

Pour surfer sur le succès d' Halloween, Sean S. Cunningham - producteur de La Dernière Maison sur la Gauche - réalise Vendredi 13 (Friday the 13th - 1980), autre œuvre fondamentale du slasher. Il donne ainsi naissance au personnage de Jason Voorhees, l'une des figures mythiques du cinéma d'horreur. Autre classique du genre, mais à tendance plus fantastique, Les Griffes de la Nuit (A Nightmare on Elm Street de Wes Craven) sort en 1984 et voit la première apparition de Freddy Krueger.

En 1980 sort Cannibal Holocaust de Ruggero Deodato. Le film se scinde en deux parties : la première voit un professeur partir à la recherche de jeunes journalistes disparus dans une forêt d'Amérique du Sud. Il retrouvera les bobines tournées par les reporters. La deuxième n'est autre que la diffusion desdites bobines. Réalisé caméra à l'épaule dans un style documentaire, cette partie du film créera un scandale, Deodato laissant entendre que les atrocités montrées n'y sont pas mises en scène, mais bien réelles. Il devra prouver auprès d'un tribunal que les acteurs de son film sont bel et bien vivants. Bien qu'il ne soit pas le premier du genre - il est communément admis qu' Au Pays de l'Exorcisme (Il Paese del sesso Selvaggio de Umberto Lenzi - 1973) en est l'instigateur - la production de films de cannibales s'accroît en Italie après la sortie de Cannibal Holocaust.

La même année, William Lustig réalise avec Maniac l'un des films les plus culte du genre. Emmené par un Joe Spinnell hallucinant dans le rôle du psychopathe Frank Zito, Maniac est une œuvre glauque et malsaine, aux effets gore particulièrement sordides de Tom Savini - déjà à l'origine des effets spéciaux de Zombie et Vendredi 13.

Toujours en 1980, Joe Dante révolutionne le thème du loup-garou avec Hurlements (The Howling). Le personnage central ne porte plus sa lycanthropie comme une malédiction, mais la vit pleinement, avec un plaisir certain. L'année suivante sort Le Loup-Garou de Londres (An American Werewolf in London de John Landis), au sujet plus proche du mythe initial que le film de Dante. Le regain d'intérêt pour les films de loup-garou sera à l'origine d'une autre réussite du genre : Wolfen (1981) de Michael Wadleigh (d'après le roman de Whitley Strieber).

En 1981 sort Evil Dead. N'ayant pourtant aucun intérêt pour le genre, Sam Raimi pousse à leur paroxysme les ficelles de l'horreur, en y ajoutant un style proche de la bande dessinée et une dose d'humour slapstick. Il en résulte une œuvre particulièrement efficace, laissant peu de temps mort au spectateur. Raimi donnera deux suites à son film avec Evil Dead II (Evil Dead II : Dead by Dawn - 1987) et L'Armée des Ténèbres (Army of Darkness - 1992).

En pleine apogée durant les années 1970, le giallo disparaît dans les années 1980. Trois réussites en sonneront le glas : le retour de Dario Argento au genre avec Ténèbres (Tenebrae - 1982), le gorissime L'Eventreur de New-York (Lo Squartatore di New-York - 1982) de Lucio Fulci et un mélange réussi entre le giallo et le slasher avec Bloody Bird (Deliria - 1987) de Michele Soavi.

Après sa collaboration avec Stephen King pour Creepshow (1982), George A. Romero ajoute un opus à sa série des morts-vivants avec Le Jour des Morts-Vivants (Day of the Dead - 1985). Après la société de consommation dans Zombie, le militarisme et l'aveuglement scientifique deviennent les thèmes ciblés par Romero.

Après Scanners (1981) ayant pour thème les pouvoirs parapsychologiques, Videodrome (1983) et sa critique du pouvoir du média télévisuel, et une adaptation de Stephen King avec Dead Zone (1983), David Cronenberg réalise le sublime La Mouche (The Fly, remake de La Mouche Noire) en 1986. Au-delà du thème de la mutation physique et psychologique cher au réalisateur, le film est aussi l'histoire tragique de l'amour face à la maladie. Certains verront dans La Mouche une allégorie sur le SIDA, propos démentis par Cronenberg.



27/08/2007
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