L'abus d'alcool chez le bipolaire

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L'abus d'alcool chez le bipolaire

 

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Les bipolaires sont plus que le reste de la population exposés à l’addiction à l’alcool.
Or l’alcoolisme non seulement favorise la dépression mais diminue la matière grise du cerveau.
Le tabac et l’alcool sont les drogues les plus consommées dans le monde.
En ce qui concerne l’alcool, les scientifiques le surnomment la “drogue sale”. Il s’insinue dans des dizaines de circuits du cerveau et y fait des dégâts considérables.
Plusieurs gènes impliqués dans la vulnérabilité à l’alcoolisme ont pu être identifiés.

L'ADDICTION A L'ALCOOL
 
On compte 76 millions de consommateurs occasionnels dans le monde.
20% de la population française abuse de l’alcool.

 Philippe Vatel, alcoologue pour les hôpitaux a constaté, entre autres problèmes générés par l’alcool, des dépressions.

L’impact sur le cerveau est très complexe : c’est pour quoi on parle de drogue sale. L’alcool se diffuse très facilement dans le cerveau et en plus agit, au contraire d’autres drogues, sur des tas de récepteurs. Il est donc très difficile à étudier. Il agit sur le GABA, l’ACH, la sérotonine et le glutamate.
Il provoque de la somnolence, une baisse de la vigilance et a un effet relaxant.

 Au niveau du GABA l’alcool exagère le ralentissement du cerveau.
L’organisme essaie de retrouver un état d’équilibre, on appelle ça l’homéostasie.
Lors de l’arrêt de l’alcool, cet équilibre est de nouveau perturbé : c’est le sevrage.

 Comme pour toutes les drogues, le siège principal de phénomène de plaisir, lié à la dopamine,  se trouve dans l’acumbens.

DETERIORATION DU CERVEAU

 Jean-Luc Martinet, chercheur à l’Inserm, a noté une diminution du glucose. Or celui ci sert à nourrir le cerveau. Cela provoque des altérations fonctionnelles et une détérioration du cerveau. L’imagerie médicale révèle une forte diminution de la matière grise frontale. On ignore si le phénomène est réversible.


FACTEURS DE VULNERABILITE

 Quand aux facteurs de vulnérabilité, il est très complexe de les déterminer.
Il semble qu’il y ait de facteurs génétiques : 2 à 5% de la population élimine mal l’éthanol, ce qui les préserve de l’acoolisme (ils sont malades avec de très petites doses).
On a constaté que le taux de « réfractaires » à l’alcool monte à 40%dans les populations asiatiques.

Des études sur des jumeaux et des enfants adoptés ont mis en évidence que les facteurs familiaux ont beaucoup moins d’importance. Par contre, la conjugaison des vulnérabilités génétiques avec des événements difficiles augmente les risques d’addiction.

 
Après cette introduction scientifique, si vous êtes concerné(e), place à votre expérience, aux dégâts causés par l’alcool dans votre vie, à vos tentatives, réussies ou non, en cours ou passées, pour arrêter.



10/08/2007
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