La Clinique du CHATEAU de GARCHES en Région Parisienne, le BEST pour les Bipolaires
La Clinique du CHATEAU de GARCHES en Région Parisienne, le BEST pour les Bipolaires
Je sais personnellement qu'elle a une très bonne réputation pour les bipolaires.
http://www.clinique-garches.com
Le livre du Docteur GAY, acteur principal de la clinique de GARCHES et spécialiste de la Bipolarité nous fait part sur cette adresse ci après jointe de 15 pages sur les conduites à tenir face à un bipolaire :
http://www.clinique-garches.com/cliniquegarches_images/divers/depressif.pdf
Le Docteur GAY a écrit un livre qui s'appelle " VIVRE AVEC UN MANIACO DEPRESSIF".
Le trouble bipolaire se caractérise par une alternance d’épisodes d’exaltation (ou manie) et de dépression, entrecoupée d’intervalles libres, c'est-à-dire d'un retour à un état d’équilibre. Ce trouble touche 1 à 2% de la population générale. Il est à l’origine d’une souffrance importante pour le patient et son entourage et d’un handicap socio-professionnel important. Le taux de mortalité est deux à trois fois plus élevé que celui de la population générale chez les personnes non traitées. Ce taux élevé s’explique par les suicides, les conduites à risque (consommation de toxiques, comportements dangereux) et un pourcentage plus élevé de maladies physiques, en particulier cardio-vasculaires. Il existe fréquemment des complications judiciaires (actes de rébellion, refus d’obtempérer, injures à l’encontre des représentants de la force publique, infraction au code de la route, escroqueries...).
Ce trouble se subdivise en différentes sous-catégories en fonction de la nature et de l’intensité des symptômes. Il est devenu classique de distinguer le trouble bipolaire de type I (BPI) de celui de type II (BPII). Le trouble BPI se caractérise par un ou plusieurs épisodes maniaques ou mixtes (intrication d’excitation et de dépression) et des épisodes dépressifs d’intensité variable (le diagnostic peut être posé même en l’absence de trouble dépressif). Le trouble BPII se définit par l’existence d’un ou plusieurs épisodes hypomaniaques (exaltation modérée de l’humeur) et un ou plusieurs épisodes dépressifs caractérisés.
A la frontière du trouble bipolaire se situe le trouble cyclothymique qui se caractérise par une humeur fluctuante, avec des périodes hypomaniaques et des périodes dépressives. Il peut être tout aussi invalidant en raison de sa chronicité et de l’absence de prise en charge (le trouble restant le plus souvent méconnu).
A la Clinique du Château la prise en charge d’un trouble bipolaire se déroule en plusieurs étapes, avec la participation active du patient et de son entourage.
La première étape correspond à plusieurs démarches effectuées simultanément :
•identification du trouble,
•évaluation de ses conséquences,
•recherche des facteurs déclenchants et précipitants,
•analyse de la personnalité sous jacente,
•pratique d’un bilan somatique.
Cette étape va permettre ainsi d’établir un projet thérapeutique, en collaboration avec le patient, qui prendra en compte les différents déterminants de la maladie (biologiques, psychologiques et environnementaux).
La deuxième étape correspond à la phase du traitement. Ce traitement est à la fois psychologique et médicamenteux. Il se décompose en deux temps, le traitement curatif de l’épisode (dépression ou excitation) et le traitement préventif qui vise à prévenir de nouvelles récidives. Dans la majorité des cas, le traitement préventif est initié en même temps que le traitement curatif. Il repose essentiellement sur les thymorégulateurs, qui sont représentés par : les sels de lithium (Téralithe*, Neurolithium*), la carbamazépine (Tégrétol*), le valproate (Dépamide*) ou le divalproate (Dépakote*), la lamotrigine (Lamictal*), l’olanzapine (Zyprexa*).
Au-delà du traitement médicamenteux, notre équipe est convaincue qu’il est indispensable d’apporter au patient et à son entourage un soutien pédagogique et psychologique. En effet, nous aidons le patient à apprendre à gérer sa vulnérabilité. A cette fin, les mesures psycho-éducatives dispensées dans la clinique offrent la possibilité aux patients d’acquérir une meilleure connaissance de son trouble et de repérer précocement les symptômes annonciateurs d’une récidive. Avec une bonne alliance thérapeutique, il devient alors possible de contrôler la plupart des fluctuations thymiques en ambulatoire et d’éviter le recours aux hospitalisations. La famille proche sera également sensibilisée au repérage de ces premiers signes.
Le respect de certaines règles hygiéno-diététiques telles que la régularité du temps de sommeil, l’évitement de périodes de surmenage et le contrôle de la prise d’alcool et de psychostimulants, favoriseront une évolution favorable.
La gestion des évènements de vie stressants s’appuiera sur le renforcement momentané du soutien psychologique. Enfin, certains patients pourront bénéficier de la mise en oeuvre de psychothérapies plus structurées et individualisées.
Les troubles bipolaires restent à ce jour trop souvent méconnus, ce qui entraîne une prise en charge tardive des patients. Il convient donc de rechercher ce trouble devant tout épisode dépressif afin de prévenir les rechutes et de maintenir une bonne insertion socio-professionnelle. Enfin, une information sur le risque familial devrait permettre de favoriser une prise en charge très précoce des troubles survenant chez les enfants ou les adolescents. La Clinique du Château est très engagée dans l’éducation et la diffusion d’une information du patient et de son entourage. Un cycle de conférences autour de ce thème est proposé chaque année au public extérieur à la clinique afin d’apporter une meilleure connaissance des maladies dépressives.
Programme psycho-éducatif destiné aux patients atteints de troubles bipolaires
La clinique du château propose depuis plusieurs années un programme psycho-éducatif destiné aux patients atteints de troubles bipolaires. Ce programme s'adresse aussi bien aux patients en fin d'hospitalisation qu'aux personnes suivies en consultation externe. Pour les patients qui ne sont pas suivis par l'un des médecins de la clinique et qui souhaiteraient pouvoir bénéficier de ces mesures, il est demandé un courrier du médecin traitant. Une consultation préalable avec le Dr GAY ou le Dr GINDRE permettra de confirmer l'indication du programme.
L'inscription s'effectue auprès de Mme Maria BOZZI, attachée de direction de la clinique du Château, tel : 01.47.95.64.02 e-mail :
Le programme comporte 15 séances hebdomadaires d'une durée de 2 h. Ces séances se déroulent le mardi soir entre 18h et 20h.
Le nombre de participants est limité à 15.
Des documents sont distribués à chaque séance et regroupés dans un classeur remis lors de la première séance.
Ces séances sont animées par le Dr Christian GAY, le Dr Claire GINDRE et une psychologue.
Programme de la clinique du Château
1ère Séance : Introduction
Objectifs :
•Définition de la psycho-éducation
•Présentation du groupe
•Principes et règles de fonctionnement des thérapies de groupe
•Généralités sur les troubles bipolaires
2ème & 3ème Séances : la dépression
Objectifs :
•Connaître les symptômes de l’épisode dépressif, identifier les symptômes qui annoncent une récidive ou une rechute, être informé sur les différentes causes, les conséquences et les modalités évolutives du trouble dépressif, apprendre à s’auto-évaluer (questionnaire d’auto-évaluation, échelle analogique...)
•Mise en situation (évaluation et cotation d'un état dépressif simulé)
•Etre capable de lister ses propres symptômes dépressifs
•Pouvoir identifier les symptômes annonciateurs d’une rechute ou d’une récidive dépressive
•Connaître les causes des états dépressifs
•Etre capable d’évaluer son humeur et les autres symptômes
4ème Séance : traitements de la dépression
Objectifs :
•Savoir distinguer un antidépresseur d’un tranquillisant, d’un thymorégulateur ou d’un neuroleptique
•Connaître les différentes approches thérapeutiques de la dépression
•Connaître les objectifs d’un traitement médicamenteux
•Savoir distinguer un effet indésirable d’un accident de traitement
•Signification et contrôle d’un effet indésirable
•Connaître les indications d’un traitement par ECT
•Etre informé sur l’intérêt des psychothérapies
•Connaître les précautions d’utilisation des antidépresseurs
5ème & 6ème Séances : l’excitation maniaque et l’état mixte
Objectifs
•Connaître les symptômes d’un état d’excitation
•Identifier les symptômes qui annoncent une récidive ou une rechute, être informé sur les différentes causes, les conséquences et les modalités évolutives de l’excitation, apprendre à s’auto-évaluer (questionnaire d’auto-évaluation, échelle analogique...)
•Etre capable de lister ses propres symptômes d’excitation
•Pouvoir identifier les symptômes annonciateurs d’un état d’excitation
•Etre capable de préciser les causes d’un état d’excitation
•Connaître les différences entre un état d’excitation et un état mixte
•Mise en situation
•Evaluer son humeur et les autres symptômes
•Présentation du film « au sommet de la descente », analyse des symptômes, commentaires
•Présentation du diagramme de suivi des troubles bipolaires
•Première cotation de ce diagramme
7ème Séance : Traitement des états d’excitation et prévention des récidives
Objectifs :
•Savoir distinguer un thymorégulateur d’un tranquillisant, d’un antidépresseur ou d’un neuroleptique
•Connaître les différentes approches thérapeutiques de l’état d’excitation
•Connaître les objectifs d’un traitement thymorégulateur
•Savoir distinguer un effet indésirable d’un accident de traitement
•Signification et contrôle d’un effet indésirable
•Etre informé sur l’intérêt des psychothérapies
•Connaître les précautions d’utilisation des thymorégulateurs
8ème Séance : Reconnaissance et évaluation du trouble
Objectifs
•Exercices visant à reconnaître les symptômes d’une récidive et ceux qui annoncent une rechute à partir de présentation de cas et de mise en situation
•Calcul de son index de bipolarité
•Evaluation de son humeur sur le diagramme
•Evaluation de son humeur à partir d’échelles analogiques
9ème Séance : Règles d’hygiène de vie
Objectifs
•Le sommeil : connaître les conséquences d’une insomnie ou d’une hypersomnie et savoir comment faciliter son endormissement
•Savoir respecter ses rythmes sociaux
•Connaître les principaux excitants
•Situation de surmenage, savoir les reconnaître et les contrôler
•Mise en situation
•Evaluation de son humeur sur le diagramme
10ème Séance : contrôler la rechute ou la récidive
Objectifs
•Connaître les facteurs fragilisants, déclenchants et précipitants des rechutes
•Savoir reconnaître ses propres facteurs déclenchants ou précipitants
•Savoir contrôler l’impact des facteurs déclenchants
•Exposition de cas à titre d’exemple
•Mise en situation
•Evaluation de son humeur sur le diagramme
11ème séance : Gestion de sa vie personnelle (familiale, sociale, professionnelle, sportive...) Résolution des problèmes
Objectifs
•Connaître les facteurs de dysfonctionnement au sein de la famille
•Comment faciliter la communication, éviter les conflits
•Comment parler de son trouble à ses enfants, son conjoint, ses parents
•Vie sexuelle : difficultés, risques...
•Savoir quoi dire à ses amis, choisir ses interlocuteurs
•Mise en situation
•Choix des études, d’une activité professionnelle
•Comment organiser sa vie professionnelle
•Choix de ses loisirs
•Evaluation de son humeur sur le diagramme
12ème Séance : Contrôle de ses émotions
Objectifs
•Acquisition des principes de base de la relaxation
•Apprendre à réévaluer des situations
•Mise en situation
•Evaluation de son humeur sur le diagramme
13ème séance : Abord cognitif
Objectifs
•Savoir lutter contre ses pensées négatives
•Mise en situation
•Evaluation de son humeur sur le diagramme
14ème séance : Gestion de sa vie et acceptation
Objectifs
•Comment bien organiser ses journées
•Comment accepter son trouble et comment le faire accepter aux autres
•Mise en situation
•Evaluation de son humeur sur le diagramme
15ème Séance : Intérêt de la psycho-éducation
•Evaluation des 14 séances, critiques, commentaires, questionnaire de satisfaction
•Présentation du carnet de suivi.
Une 16ème séance est prévue 6 mois après afin d’évaluer à distance l’intérêt de ces mesures thérapeutiques
Pour en savoir plus :
Définition et objectifs des mesures psycho-éducatives
Depuis 1998, l’OMS a émis des recommandations sur l’éducation du patient en précisant la définition : « l’éducation thérapeutique du patient est un processus continu, intégré aux soins et centré sur le patient. Elle comprend des activités organisées de sensibilisation, d’information, d’apprentissage et d’accompagnement psychosocial qui concernent la maladie, le traitement prescrit et les établissements de soins, ainsi que les comportements de santé et de maladie du patient. Elle vise à aider le patient et ses proches à comprendre la maladie et le traitement, à coopérer avec les soignants, à vivre le plus sainement possible et à maintenir ou améliorer la qualité de sa vie. L’éducation devrait rendre le patient capable d’acquérir et de maintenir les ressources nécessaires pour gérer de façon optimale sa vie avec la maladie »
Son application dans différentes pathologiques médicales chroniques comme le diabète, la maladie asthmatique, l’hypertension artérielle a prouvé son efficacité ; en réduisant la fréquence et l’intensité des crises et en améliorant la qualité de vie du sujet et de sa famille.
Le terme de psycho-éducation peut se définir comme l’éducation ou la formation théorique et pratique axée sur la compréhension du trouble et de ses différents traitements afin de favoriser une réinsertion optimale du sujet. Au delà des objectifs communs avec l’éducation thérapeutique ; la psycho-éducation prend en compte les causes et les conséquences de la maladie, le contrôle des facteurs déclenchants et les principaux aspects psychopathologiques du trouble, la qualité de la relation médecin-patient-famille.
L'abord psycho-éducatif tel qu'on le comprend vise quatre objectifs principaux (ou finaux) lesquels ne pourront être atteints que par la réalisation d’objectifs intermédiaires :
Objectifs principaux (ou finaux) :
•Optimiser le traitement médicamenteux .
•Prévenir les récidives et diminuer le nombre et la durée des hospitalisations.
•Améliorer la qualité de vie du sujet, dans toutes ses dimensions (personnelle, familiale, professionnelle, sociale).
•Favoriser, entretenir et consolider l’alliance thérapeutique.
Objectifs intermédiaires :
•Favoriser l’acceptation du trouble (au sens d'une reconnaissance et non d'une résignation) et lutter contre la stigmatisation de la notion de maladie mentale qui s’y rattache par l’information et le soutien du patient et de son entourage. L’ignorance contribue à entretenir intolérance, peur, discrimination, rejet, honte, culpabilité.
•Améliorer la qualité de l’observance thérapeutique et prévenir les abus de substances.
•Faciliter l’identification des symptômes annonciateurs d’une récidive, permettre de contrôler les situations de stress et aider à respecter les règles d’hygiène de vie.
•Améliorer les relations interpersonnelles et le fonctionnement social dans les périodes intercritiques (symptômes mineurs subsyndromiques et symptômes résiduels).
Ces objectifs dépassent largement le cadre de l’éducation thérapeutique et constituent une approche spécifique du trouble bipolaire, faisant référence non seulement à ses déterminants mais aussi à ses conséquences et aux pathologies associées qui constituent souvent des facteurs de résistance au traitement.
Différentes approches de mesures psycho-éducatives ont été proposées ces dernières années. Néanmoins, si les objectifs et les modalités de travail en groupe sont en partie superposables et nettement influencés par les thérapies cognitivo-comportementales, le nombre de séances, la sélection des patients, la participation ou non de l’entourage apportent une spécificité à ces différentes approches.
Modalités pratiques
Les différents protocoles se déclinent globalement selon des modalités comparables.
•Information générale sur le trouble bipolaire et ses traitements.
Cette approche est le préalable indispensable à toutes les techniques. La nécessité d’une information ne s’entend pas uniquement sur un plan légal, tel qu’il est défini par la loi de mars 2002. De nombreuses pathologies médicales et psychiatriques justifient la diffusion d’une information auprès des patients, voire de leur entourage proche. La diffusion de cette information a été facilitée par le travail effectué par des associations de patients et la publication de plusieurs ouvrages de vulgarisation
•Reconnaissance précoce des symptômes annonciateurs d’une rechute ou d’une récidive
Le patient (et sa famille si elle est incluse dans le programme) est entraîné à identifier les premiers symptômes qui annoncent une récidive maniaque et dépressive, à adopter une conduite spécifique et à prévenir son thérapeute.
•Respect des règles d’hygiène de vie, les rythmes sociaux.
Les cassures des rythmes sociaux, le surmenage, les carences de sommeil, l'abus d'excitants et d'alcool représentent quelques-uns des facteurs de vulnérabilité. L'application d'un programme de règles d'hygiène de vie contribue à limiter l'exposition à des causes déclenchantes ou précipitantes.
•Amélioration des modes de fonctionnement psycho-sociaux et de la qualité de vie
Cette étape fondamentale consiste à aider le patient à vivre avec son trouble et à maintenir des liens familiaux et sociaux.
•Entraînement à une auto-évaluation
Le patient est entraîné à évaluer son humeur (échelle analogique cotée de - 5 à + 5) et à suivre l'évolution de celle-ci sur un diagramme qui prend en compte les heures de sommeil, les événements particuliers, les posologies des traitements et leur dosage plasmatique s'il y a lieu.
Quelques commentaires
L’approche psycho-éducative constitue un des éléments clefs de la prise en charge du trouble bipolaire. Elle ne peut néanmoins se substituer au traitement médicamenteux.
Elles s'inspirent principalement des techniques comportementales. Le nombre de séances est variable et dépend du nombre et du type d’objectifs. Il est limité à 5 ou 6 lorsqu’un seul thème a été préalablement défini tel par exemple l’identification des symptômes qui annoncent une rechute. Il peut s’étendre à plus de vingt séances lorsqu’il s’agit d’une prise en charge globale avec plusieurs objectifs.
Ces mesures s’adressent préférentiellement à des patients en phase normothymique. Elles pourraient, néanmoins, être initiées en fin d’hospitalisation au décours d’un épisode d’excitation ou de dépression.
En théorie, tous les patients devraient être accessibles à ce type de mesures, comme peuvent l’être tous les diabétiques, asthmatiques, hypertendus.... Cette approche peu coûteuse, en parfaite adéquation avec les objectifs du programme de santé de lutte contre les maladies mentales, pourrait être facilement applicable et généralisable à l’ensemble des patients. En pratique, Il apparaîtrait logique de proposer cette mesure aux patients dès le premier accès, compte tenu de l’enjeu important et de la nécessité de mettre tout en oeuvre dès le premier épisode afin d’enrayer le processus évolutif : plus la prise en charge est tardive, plus il y a de risques de récidive, de résistance et de désocialisation. Par ailleurs, il est admis que les bénéfices de cette approche sont inversement proportionnels au nombre antérieurs d'épisodes.
Il pourra être préféré une prise en charge individuelle plutôt qu’en groupe en fonction de la personnalité du sujet et des caractéristiques évolutives du trouble.
Une consultation préalable est nécessaire afin de préciser, avec le patient, les objectifs et de constituer un groupe homogène en excluant des personnalités trop psychorigides ou antisociales qui pourraient exercer une action négative sur la dynamique du groupe. Le respect de la confidentialité, la ponctualité, l'assiduité constituent des règles élémentaires au bon fonctionnement du groupe
Ces mesures sont délivrées par un personnel entraîné aux thérapies de groupe (psychiatres, psychologues, infirmiers). Elles constituent un acte thérapeutique
L’entourage proche est aussi concerné par ce type d’approche. Il peut être constitué par les conjoints, parents, enfants ou amis. Il peut être inclus au groupe de patients ou être intégré dans des groupes spécifiques d'accompagnants. Les programmes destinés à l'entourage se superposent à ceux des patients. La question relative à l'information des jeunes enfants doit se poser. Elle est adaptée en fonction de l'âge, du degré de maturité, de la nature du trouble des parents.
A titre d'illustration, nous proposons en annexe le contenu du programme utilisé au sein de notre institution. Le contenu de la psychoéducation est exposé dans des feuillets remis à chaque séance et rassemblés dans un classeur que conserve chaque participant.
En conclusion, les mesures psycho-éducatives occupent une place prépondérante dans la prise en charge des patients bipolaires. Elles dépassent largement le cadre de l'information transmise sur la maladie et ses traitements. Ces mesures, initialement proposées dans les troubles schizophréniques, pourraient être indiquées dans les autres troubles de l'humeur et les troubles anxieux.
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