La crise ou processus suicidaire
La crise ou processus suicidaire
Tout passage à l’acte suicidaire suppose la traversée d’une crise, plus ou moins visible, plus ou moins longue (elle peut durer de quelques minutes à plusieurs mois, voire plusieurs années). Au cours de son existence, chaque individu connaît des périodes de bouleversements qui l’amènent à vivre des moments de crise.
Celles-ci peuvent lui permettre d’effectuer une réorganisation intérieure et un rétablissement de son équilibre. Toute crise n’est donc pas nécessairement dévastatrice.
A l’origine d’un processus suicidaire, on observe trois étapes reliées entre elles :
Celles-ci peuvent lui permettre d’effectuer une réorganisation intérieure et un rétablissement de son équilibre. Toute crise n’est donc pas nécessairement dévastatrice.
A l’origine d’un processus suicidaire, on observe trois étapes reliées entre elles :
- un événement ou une série d’événements de vie stressants, perçus ou vécus comme une menace, créant un état de vulnérabilité,
- les mécanismes naturels adéquats ne fonctionnent plus et placent la personne dans l’incapacité de faire face à la situation,
- un événement déclencheur achève de le précipiter dans la crise.
- Le flash : première apparition de l’idée de suicide. Il s’agit d’une idée, d’une éventualité fugace perçue quelques instants.
- L’idéalisation ou pensées fréquentes : le suicide s’installe comme une possibilité, une solution. Les réflexions d’autodestruction sont de plus en plus fréquentes et peuvent durer quelques heures par jour.
- La rumination : obsession de la pensée suicidaire.
- La planification : le plan va s'échafauder, quand, où, comment, quelquefois avec précision dans l’avant et l’après.
- La cristallisation : la décision est prise, le suicide est retenu comme solution. Il y a alors élaboration et préparation de celui-ci.
- Le passage à l’acte, avec deux issues possibles : le suicide raté et la survie ou le suicide abouti.
Voici comment déceler les signes d'un risque suicidaire