Les symptômes nécessaires au diagnostic sont les suivants :
L’état psychique est nettement modifié par rapport au fonctionnement habituel, s’accompagnant d’une
souffrance et d’une gêne importante dans la vie quotidienne.
L’humeur est triste et dépressive (« cafard », démoralisation, douleur morale...).
On constate une
perte d’intérêt et de plaisir (anhédonie) pour les activités habituelles.
On observe le plus souvent un important
ralentissement se traduisant par une grande lenteur, signe du manque d’énergie et d’entrain, qui rend insurmontables les tâches du quotidien. Parfois, au contraire, l’anxiété entraîne
agitation fébrile et incapacité à rester en place.
Au plan intellectuel on observe des
troubles de la concentration et de la mémoire, les patients se plaignant de ne plus trouver leurs mots, d’une grande fatigabilité pour des efforts minimes comme lire ou soutenir une conversation.
Très fréquentes sont les idées péjoratives sur soi même :
auto-critiques et auto-accusations, alimentant une grande
culpabilité vis-à-vis de l’entourage dont on se sent indigne.
Les
idées suicidaires sont fréquentes.
Corps et esprit s’unissent dans la douleur : le
sommeil et l’
appétit sont troublés alors que la
libido s’effondre…