La Ligne verte (film)

 

La Ligne verte (film)

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Brutus Dean Percy

La Ligne verte (The Green Mile) est un film fantastique américain de Frank Darabont sorti en 1999 adaptant le feuilleton éponyme de Stephen King.

Sommaire

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Synopsis [modifier]

1935. Paul Edgecomb est gardien-chef au bloc des condamnés à la peine capitale au pénitencier de Cold Mountain. Un jour, un nouveau détenu arrive. Il s'agit de John Coffey, condamné pour le viol et le meurtre de deux fillettes. Cependant, ces faits offrent un contraste très troublant avec la douceur et la gentillesse de John qui, semble-t-il, paraît dôté de pouvoirs surnaturels. De leur côté, Edgecomb et son équipe doutent de sa culpabilité...

Commentaire [modifier]

Outre sa fidélité au récit de Stephen King, le film véhicule aussi un réquisitoire contre le mauvais traitement des prisonniers à cette époque.

La prison, un univers dans lequel Stephen King se sent à l’aise. La Ligne verte est une adaptation d’un de ses romans.

Dans un pénitencier des années 30, Paul (Tom Hanks) est un gardien de prison humaniste dans l’âme. Entouré de ses collègues, il ne fait pas qu’ouvrir et fermer les grilles. Non. Paul est un peu l’élément clé de ce couloir où attendent, avec plus ou moins de bonne volonté, les condamnés à mort qu’il est chargé d’apaiser avant de les faire passer sur la chaise électrique. Sujet sensible, qui perturbe l’auteur de thrillers qu’est Stephen King, déjà adapté au cinéma pour un sujet carcéral (Les Evadés, avec Morgan Freeman et Tim Robbins), la peine de mort est ici évoquée en filigrane, telle une ombre qui pèse sur les pensionnaires de la prison de Cold Mountain.

Humanité

Là-bas, le couloir de la mort est également appelé la ligne verte, d’où le titre. Et si les affreux jojos qui s’y trouvent ont souvent plusieurs morts sur la conscience, il arrive que certains prisonniers sortent de l’ordinaire. C’est le cas de John Coffey, colosse aux bras gros comme des cuisses mais à l’âme aussi pure que celle d’un nouveau-né. Accusé d’avoir violé deux fillettes, il surprend ses gardiens par son humanité. L’idée est belle, la réalisation frise la perfection, mais l’auteur n’a pas pu s’empêcher d’ajouter à son propos une dose de fantastique qui détourne un peu l’attention. John Coffey est en effet doté d’un étonnant pouvoir. Qui ne le sauvera pas pour autant…

Fiche technique [modifier]

Distribution [modifier]

Autour du film [modifier]

Voir aussi [modifier]



21/03/2008
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