LA ROSE DE L'ETE
LA ROSE DE L'ETE
Elle étai là,
allant et venant,
sur cette terrasse de café,
quand la solitude serrait ma gorge,
Je regardais ses longues jambes,
fuseaux noirs, silouhette gracile,
j'aurai voulu voir cette serveuse nue,
comme j'avais mis tant de femmes nues,
L'été finissant perçait les feuillages,
elle allait et venait,
c'était la reine du bal,
si jeune et si longue,
Elle était là la durée d'un été,
d'une saison, d'une époque,
puis disparaitrait dans le temps,
dans l'oubli des hivers,
Elle allait et venait,
c'était ma reine du bal,
j'aurai voulu la voir nue,
la pêindre, l'épouser, l'embrasser,
Elle était la fleur de la ville,
rose des pavés, des murailles,
ma fée d'un instant, si fugace,
ses jambes les aiguilles d'une horloge,
Elle allait et venait,
si gracile, au sourire d'un enfant,
si jeune et gracieuse,
la rose de l'été.