Le texte de Robert Redeker qui fait polémique sur l'Islamisme
Le texte de Robert Redeker qui fait polémique
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Le texte de Robert Redeker, intitulé "Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre ?" que Le Figaro a publié le 19 septembre et qui a conduit à la confiscation du quotidien par les autorités tunisiennes et égyptiennes :
"Les réactions suscitées par l’analyse de Benoît XVI sur l’islam et la violence s’inscrivent dans la tentative menée par cet islam d’étouffer ce que l’Occident a de plus précieux qui n’existe dans aucun pays musulman : la liberté de penser et de s’exprimer.
L’islam essaie d’imposer à l’Europe ses règles : ouverture des piscines à certaines heures exclusivement aux femmes, interdiction de caricaturer cette religion, exigence d’un traitement diététique particulier des enfants musulmans dans les cantines, combat pour le port du voile à l’école, accusation d’islamophobie contre les esprits libres.
Comment expliquer l’interdiction du string à Paris-Plages, cet été ? Étrange fut l’argument avancé : risque de «troubles à l’ordre public». Cela signifiait-il que des bandes de jeunes frustrés risquaient de devenir violents à l’affichage de la beauté ? Ou bien craignait-on des manifestations islamistes, via des brigades de la vertu, aux abords de Paris-Plages ?
Pourtant, la non-interdiction du port du voile dans la rue est, du fait de la réprobation que ce soutien à l’oppression contre les femmes suscite, plus propre à «troubler l’ordre public» que le string. Il n’est pas déplacé de penser que cette interdiction traduit une islamisation des esprits en France, une soumission plus ou moins consciente aux diktats de l’islam. Ou, à tout le moins, qu’elle résulte de l’insidieuse pression musulmane sur les esprits. Islamisation des esprits : ceux-là même qui s’élevaient contre l’inauguration d’un Parvis Jean-Paul-II à Paris ne s’opposent pas à la construction de mosquées. L’islam tente d’obliger l’Europe à se plier à sa vision de l’homme.
Comme jadis avec le communisme, l’Occident se retrouve sous surveillance idéologique. L’islam se présente, à l’image du défunt communisme, comme une alternative au monde occidental. À l’instar du communisme d’autrefois, l’islam, pour conquérir les esprits, joue sur une corde sensible. Il se targue d’une légitimité qui trouble la conscience occidentale, attentive à autrui : être la voix des pauvres de la planète. Hier, la voix des pauvres prétendait venir de Moscou, aujourd’hui elle viendrait de La Mecque ! Aujourd’hui à nouveau, des intellectuels incarnent cet oeil du Coran, comme ils incarnaient l’oeil de Moscou hier. Ils excommunient pour islamophobie, comme hier pour anticommunisme.
Dans l’ouverture à autrui, propre à l’Occident, se manifeste une sécularisation du christianisme, dont le fond se résume ainsi : l’autre doit toujours passer avant moi. L’Occidental, héritier du christianisme, est l’être qui met son âme à découvert. Il prend le risque de passer pour faible. À l’identique de feu le communisme, l’islam tient la générosité, l’ouverture d’esprit, la tolérance, la douceur, la liberté de la femme et des moeurs, les valeurs démocratiques, pour des marques de décadence.
Ce sont des faiblesses qu’il veut exploiter au moyen «d’idiots utiles», les bonnes consciences imbues de bons sentiments, afin d’imposer l’ordre coranique au monde occidental lui-même.
Le Coran est un livre d’inouïe violence. Maxime Rodinson énonce, dans l’Encyclopédia Universalis, quelques vérités aussi importantes que taboues en France. D’une part, «Muhammad révéla à Médine des qualités insoupçonnées de dirigeant politique et de chef militaire (...) Il recourut à la guerre privée, institution courante en Arabie (...) Muhammad envoya bientôt des petits groupes de ses partisans attaquer les caravanes mekkoises, punissant ainsi ses incrédules compatriotes et du même coup acquérant un riche butin».
D’autre part, «Muhammad profita de ce succès pour éliminer de Médine, en la faisant massacrer, la dernière tribu juive qui y restait, les Qurayza, qu’il accusait d’un comportement suspect». Enfin, «après la mort de Khadidja, il épousa une veuve, bonne ménagère, Sawda, et aussi la petite Aisha, qui avait à peine une dizaine d’années. Ses penchants érotiques, longtemps contenus, devaient lui faire contracter concurremment une dizaine de mariages».
Exaltation de la violence : chef de guerre impitoyable, pillard, massacreur de juifs et polygame, tel se révèle Mahomet à travers le Coran.
De fait, l’Église catholique n’est pas exempte de reproches. Son histoire est jonchée de pages noires, sur lesquelles elle a fait repentance. L’Inquisition, la chasse aux sorcières, l’exécution des philosophes Bruno et Vanini, ces mal-pensants épicuriens, celle, en plein XVIIIe siècle, du chevalier de La Barre pour impiété, ne plaident pas en sa faveur. Mais ce qui différencie le christianisme de l’islam apparaît : il est toujours possible de retourner les valeurs évangéliques, la douce personne de Jésus contre les dérives de l’Église.
Aucune des fautes de l’Église ne plonge ses racines dans l’Évangile. Jésus est non-violent. Le retour à Jésus est un recours contre les excès de l’institution ecclésiale. Le recours à Mahomet, au contraire, renforce la haine et la violence. Jésus est un maître d’amour, Mahomet un maître de haine.
La lapidation de Satan, chaque année à La Mecque, n’est pas qu’un phénomène superstitieux. Elle ne met pas seulement en scène une foule hystérisée flirtant avec la barbarie. Sa portée est anthropologique. Voilà en effet un rite, auquel chaque musulman est invité à se soumettre, inscrivant la violence comme un devoir sacré au coeur du croyant.
Cette lapidation, s’accompagnant annuellement de la mort par piétinement de quelques fidèles, parfois de plusieurs centaines, est un rituel qui couve la violence archaïque.
Au lieu d’éliminer cette violence archaïque, à l’imitation du judaïsme et du christianisme, en la neutralisant (le judaïsme commence par le refus du sacrifice humain, c’est-à-dire l’entrée dans la civilisation, le christianisme transforme le sacrifice en eucharistie), l’islam lui confectionne un nid, où elle croîtra au chaud. Quand le judaïsme et le christianisme sont des religions dont les rites conjurent la violence, la délégitiment, l’islam est une religion qui, dans son texte sacré même, autant que dans certains de ses rites banals, exalte violence et haine.
Haine et violence habitent le livre dans lequel tout musulman est éduqué, le Coran. Comme aux temps de la guerre froide, violence et intimidation sont les voies utilisées par une idéologie à vocation hégémonique, l’islam, pour poser sa chape de plomb sur le monde. Benoît XVI en souffre la cruelle expérience. Comme en ces temps-là, il faut appeler l’Occident «le monde libre» par rapport à au monde musulman, et comme en ces temps-là les adversaires de ce «monde libre», fonctionnaires zélés de l’oeil du Coran, pullulent en son sein."
20Minutes.fr, éditions du 28/09/2006 - 17h06
dernière mise à jour : 29/09/2006 - 11h03
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Robert Redeker
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Robert Redeker est un professeur agrégé de philosophie né en 1954. Il a enseigné au lycée Henri Matisse de Cugnaux et au lycée Pierre-Paul-Riquet de Saint-Orens-de-Gameville (banlieue de Toulouse) et à l’École nationale de l'aviation civile (ENAC). Il est écrivain et membre du comité de rédaction de la revue Les Temps modernes, du comité scientifique du CALS (Université Toulouse-Le Mirail), du comité de rédaction de la revue Des Lois et des Hommes et de la commission « philosophie - sciences religieuses - psychanalyse » du Centre national du Livre.
Sommaire[masquer] |
Biographie [modifier]
Robert Redeker est né à Lescure dans l'Ariège[1]. Il est le fils aîné d'une famille de quatre enfants. Ses parents étaient des ouvriers agricoles allemands dans le Sud-Ouest de la France. Sa mère était la fille d'un homme politique allemand de la droite catholique séparatiste rhénane profrançaise et opposant au nazisme qui avait été prisonnier et qui s'était évadé vers la France. Son père était un soldat de l'Afrikakorps. Il passe son bac en 1974 en candidat libre. Il devient professeur de philosophie en 1980[1]. En 2002, il est président du comité de soutien de Jean-Pierre Chevènement[1]. En 2006, il est la cible de menace de mort sur internet à la suite de la parution d'une tribune dans le Figaro[1].
Menaces de mort consécutives à une tribune parue dans Le Figaro [modifier]
Contexte [modifier]
Le 19 septembre 2006, Robert Redeker a publié un texte intitulé « Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre ? » dans Le Figaro[2]. Robert Redeker y écrit :
- « L’islam essaie d’imposer à l’Europe ses règles : ouverture des piscines à certaines heures exclusivement aux femmes, interdiction de caricaturer cette religion, exigence d’un traitement diététique particulier des enfants musulmans dans les cantines, combat pour le port du voile à l’école, accusation d’islamophobie contre les esprits libres. Comment expliquer l’interdiction du string à Paris-Plages, cet été ? » ;
- « Haine et violence habitent le livre dans lequel tout musulman est éduqué, le Coran » ;
- « Exaltation de la violence : chef de guerre impitoyable, pillard, massacreur de juifs et polygame, tel se révèle Mahomet à travers le Coran. » ; [3]
- « Et que au contraire, si l’histoire du christianisme est entachée de violence, c’est quand les chrétiens s’éloignent de l’enseignement de leur messie, Jésus Christ ».
La rédaction du Figaro se désolidarise de Redeker et présente des excuses sur Al Jazeera. Pierre Rousselin estimera que cette publication a été « une erreur ». L'article est enlevé du site web du Figaro[4].
Réactions [modifier]
La Tunisie et l'Égypte ont protesté en interdisant la diffusion du Figaro comportant la tribune. Suite à cette publication, Robert Redeker a fait l’objet de menaces diffusées par un site web d'extrémistes identifié comme proche d'al-Qaida par la Direction de la surveillance du territoire et les Renseignements généraux.
Selon Le Monde, la DST a repéré des pages de forums islamistes jihadistes, en anglais, sur lesquelles se trouvent sa photo, son adresse et un plan de rue pour se rendre à son domicile. Redeker est placé sous protection policière. Il a dû quitter son domicile et n'enseigne plus depuis le 20 septembre 2006. Sa situation est, selon ses propres mots, « catastrophique ».
Caroline Fourest, sur le blog de la revue Prochoix, dénonce la condamnation de la tribune de Redeker par l’imam Youssef al-Qaradawi sur la chaîne de télévision d'information Al Jazeera. Elle qualifie un commentaire de Qaradawi sur l'affaire comme une fatwa, elle reviendra sur cette qualification plus tard, sur son blog[5]. Fourest voit un rapprochement avec l'affaire Salman Rushdie : « Nous sommes passés d’une affaire Rushdie tous les dix ans à une affaire Rushdie tous les ans, voire maintenant quasiment tous les mois. »
Ce que ne fait pas Chantal Delsol qui s'insurge en outre contre le manque de réaction des instances représentatives françaises musulmanes « Mais alors je m'étonne de ne pas voir les autorités musulmanes de notre pays s'indigner les premières et voler au secours du banni. Il y a des silences qui sont des acquiescements. »[6],[7],[8],[9]
D'autres sources [10], récusent l'existence d'une Fatwa "À aucun moment, Al-Kardaoui n’a désigné le « philosophe » français à la vindicte, comme l’ont affirmé des personnes et médias français" donnant en lien l'émission archivée (en arabe). En effet sur les archives de l'émission le nom de Robert Redeker n'est mentionné aucune fois, le mot fatwa n'est également cité aucune fois.[11]
Justin Vaïsse, auteur d'un livre sur l'islam en France, défend le principe de la liberté d'expression, tout en ajoutant que l'article de M. Redeker est motivé par un « agenda anti-islam » et que l'article est « stupide, politiquement irresponsable, intellectuellement inconsistant et par ailleurs d'une grande faiblesse » [12]
La Ligue des Droits de l’Homme, a condamné le recours aux menaces de mort, tandis que le président du MRAP a comparé Robert Redeker à Ben Laden.
Dans un article du Parisien du 3 octobre 2006, [13], Soheib Bencheikh, ancien mufti de Marseille et directeur de l'Institut des sciences islamiques, écrit : « Concernant Robert Redeker, je dis : Laissez-le parler ! Ceux qui ne sont pas d'accord avec lui n'ont qu'à lui répondre par écrit, en argumentant. » Il se prononce aussi pour une libre critique de l'islam : « Ne pas critiquer l'islam est une forme de ségrégation. Or, il faut le dire : Mahomet est un humain. Il est faillible et son message est interprétable. »
De nombreuses pétitions ont vu le jour pour soutenir le philosophe, comme par exemple celle intitulée Contre la barbarie, le soutien à Robert Redeker doit être sans réserve[14] qui porte, entre autres, des noms comme Michel Onfray (philosophe), Corinne Lepage (présidente de Cap 21), Alain Finkielkraut (philosophe) et Yvette Roudy (ancienne ministre) qui ne craignent pas de s'exposer au sort de Redeker. La revue Le Meilleur des Mondes est toutefois la première à se mobiliser pour le philosophe toulousain. En effet, dès le 1er octobre une pétition qui réunit de nombreux intellectuels engagés à l'instar d'Elisabeth Badinter, André Glucksmann, Claude Lanzmann et Bernard-Henri Lévy apporte son soutien à Robert Redeker, elle sera publiée dans le Monde, 3 octobre 2006. C'est ce même groupe autour de la rédaction du Meilleur des Mondes qui organisera, à Toulouse, en partenariat avec SOS Racisme et le CRIF, le premier meeting de soutien au philosophe qui sortait ainsi, après des semaines, de la clandestinité.
Dans un billet d'opinion intitulé « La philo de Redeker, pensée ou provocation ? » paru dans le Figaro le 15 novembre 2006, des professeurs de philosophie dans l'enseignement secondaire annoncent une soirée de soutien à Robert Redeker organisée le lendemain à la Maison du Barreau à Paris, sous les auspices de la Licra, avec la participation de Soheib Bencheikh, Pascal Bruckner, Alain Finkielkraut, Élisabeth de Fontenay, Blandine Kriegel, Claude Lanzmann, Hélène Roudier de Lara, Philippe Val, etc.
Ils entendent distinguer nettement la discussion du contenu de l'article de Redeker, de la condamnation d'un appel au meurtre pour délit d'opinion. « Il ne s'agit pas de refuser la discussion du fond, naturelle en démocratie, mais de séparer les deux choses. […] Nous n'avons donc pas supporté la rhétorique de ces condamnations de Tartuffe, qu'elles émanent du ministre, d'intellectuels, de la LDH ou du Mrap. » [15].
Dans un article paru dans "Libération" du 21 novembre 2006, Gyslain DI CARO insiste sur la nécessité de replacer la liberté d'expression, principe fondamental de la démocratie, au rang qu'elle mérite c'est-à-dire à un très haut niveau, quitte à choquer ou provoquer.
Cependant, Jean Baubérot, s'il prend parti pour la liberté d'expression et s'indigne à son tour de ce qu'on puisse menacer la vie d'un homme pour ses propos, souligne néanmoins la caricature, l'ignorance et la vindicativité qui caractérisent selon lui le texte de Robert Redeker. Baubérot -- à l'inverse des précédents qui entendent soutenir Redeker "quel que soit le contenu de l'article" -- refuse de s'engager derrière un homme, dans la mesure où il voit précisément dans ce type d'engagement un autre danger planant sur la liberté d'expression. Baubérot appelle donc à se défier des "propos stéréotypés" qui ont pour cible des minorités, dont l'histoire a montré à quelles extrémités ils pouvaient amener. Défenseur de la liberté d'expression, Baubérot insiste toutefois sur le fait que "la lutte contre l’intolérance ne dispense pas de la lutte contre la bêtise haineuse."[16]
De même, le site internet Oumma.com, site d'informations et de débats sur l'histoire, la philosophie et la liturgie de l'Islam, ouvre un fil de discussion[17] dans lequel quelques universitaires spécialistes de l'Islam (parmi lesquels Jean-Michel Cros), d'une part montrent l'inconsistance substantielle des propos incriminés de Robert Redeker en les confrontant au texte, à l'interprétation et à la pratique coraniques, d'autre part mettent à jour les présupposés idéologiques de leur auteur en les inscrivant dans l'islamophobie implicite d'une pensée réactionnaire alimentée, entre autres, par les pamphlets d'Oriana Fallaci, de Michel Houellebecq ou les discours de Josef Ratzinger.
Enfin, Pierre Tevanian, professeur de philosophie et militant associatif[18] qualifie d'injures racistes et islamophobes les propos de Redeker[19]. Reprenant les propos de Redeker, il s'interroge sur le fait de savoir si : « nos ministres, éditorialistes, syndicalistes et spécialistes de l’obscurantisme auraient exprimé avec autant de retenue leurs réserves, distances, désaccords ou antipathies face à un auteur qui expliquerait que « le judaïsme installe la paralysie de l’intelligence au plus intime de chaque juif », que « Jésus est un maître d’amour et Moïse est un maître de haine », ou encore que « la haine et la violence habitent le livre dans lequel tout juif est éduqué, la Torah », enfin si, « en pareil cas, ils auraient aussi unanimement et solennellement conclu à la primauté et au caractère intouchable ou indivisible de la liberté d’expression. »
Suites judiciaires [modifier]
Selon une source judiciaire l'AFP révèle qu'un homme de 25 ans a été arrêté le 16 octobre 2006 pour avoir menacé de mort M. Redeker par courriel. [20]
L'AFP rapporte le 18 octobre que « l'homme de 25 ans, interpellé a été remis mercredi en liberté sous contrôle judiciaire. Après 24 heures de garde à vue dans les locaux de la Direction de la surveillance du territoire à Paris, où il a reconnu l'envoi de ce mail selon une source judiciaire, le suspect avait été transféré mardi en soirée vers Orléans où sa garde à vue a pris fin mercredi matin. La section antiterroriste du parquet de Paris a décidé de se dessaisir au profit du parquet d'Orléans, car les faits reprochés au suspect ne revêtent, à ses yeux, aucun caractère terroriste ». « Selon les enquêteurs, l'acte de cet homme relève d'une entreprise individuelle et non pas terroriste. »[21]
Selon le journal Libération du 9 janvier 2007, un Marocain a été arrêté le 19 décembre et mis en détention à la prison civile de Salé, près de Rabat. Il s'agit d'un militant djihadiste en contact avec les réseaux internationaux du djihad, et projetant de se rendre en Irak. Il a été retrouvé grâce à ses connexions internet et à l’archivage de son adresse IP par la DST, qui a communiqué le renseignement aux services marocains. Il a été arrêté en Libye à la mi-décembre alors qu’il cherchait à gagner l’Irak, et expulsé vers le Maroc en compagnie d'un compatriote. Il aurait avoué avoir été l'homme à l'origine des menaces de mort postées sur un forum[22]
Conséquences professionnelles [modifier]
Selon Robert Redeker, qui le déclarait sur France Info le 20 janvier 2007, information reprise par l'agence de presse AFP le même jour, il aurait directement reçu du ministre de l'Éducation nationale, Gilles de Robien, l'offre de travailler pour le CNRS, et aurait renoncé à enseigner en lycée. Cette proposition lui aurait été faite le 17 janvier 2007.
À propos du sport [modifier]
Robert Redeker aborde d'autres sujets que la religion. Dans son essai Le sport contre les peuples, il traite de la sociologie du sport.
Ouvrages [modifier]
- Le Sport contre les peuples, Berg International, 28 janvier 2002 (ISBN 2911289412)
- "Poésie de l'improvisation" éditions Itinéraires, juin 2004 ((ISBN 2-9511527-5-2))
- Nouvelles figures de l'homme : Inhumain, déshumain, néghumain Éditions Le Bord de L'eau, 4 novembre 2004 (ISBN 2911803973)
- "Le Progrès ou l'opium de l'histoire" [éditions Pleins Feux], décembre 2004 ( (ISBN 284729-037-0))
- Il faut tenter de vivre , Seuil, 18 janvier 2007 (ISBN 978-2020931359)
- " Dépression et philosophie" [éditions Pleins Feux], avril 2007 ((ISBN
Voir aussi [modifier]
Bibliographie [modifier]
- Patrick Gaubert, Combattre l'obscurantisme. Avec Robert Redeker, Éditions Jacob-Duvernet, 2007.
Articles connexes [modifier]
Liens externes [modifier]
Sources [modifier]
- L'auteur d'une tribune sur l'islam menacé, nouvelobs.com, 28 septembre 2006 [2]
- « Un professeur de philosophie menacé de mort pour une tribune sur l'islam », Le Monde, 29 septembre 2006
- « Robert Redeker, un électron libre entravé », Le Monde, 4 octobre 2006 [3]
Notes [modifier]
- ↑ a b c d « Il paie cache », Libération, 24 janvier 2007.
- ↑ « Le texte de Robert Redeker qui fait polémique », son article.
- ↑ Le texte de Robert Redeker qui fait polémique, dans son article.
- ↑ Un article du réseau Voltaire sur l'affaire Redeker
- ↑ Affaire Redeker : restons précis à propos du mot fatwa (Caroline Fourest) - Prochoix, la revue pour le droit de choisir, dirigée par Caroline Fourest et Fiammetta Venner
- ↑ Affaire Redeker» : en démocratie, le débat ne se contrôle pas, par Chantal Delsol, Le Figaro. 05/10/2006
- ↑ Voir aussi l’éditorial d’Evariste. Robert Redeker : première victime de la fatwa en France. ReSPUBLICA n° 474, du 29 septembre 2006.
- ↑ Voir aussi l’émission C dans l'air du 6 octobre, Le Temps des fatwas.
- ↑ Voir aussi l'émission Ripostes du 8 octobre, Peut-on critiquer l'islam ?.
- ↑ www.legrandsoir.info repris par [1]
- ↑ Archive de l'émission sur laquelle est apparue al-Qaradawi
- ↑ French philosophy teacher in hiding after attack on Islam The Guardian, 4 octobre 2006
- ↑ On a le droit d'être hostile à cette religion, Le Parisien
- ↑ Pétition Contre la barbarie, le soutien à Robert Redeker doit être sans réserve
- ↑ La philo de Redeker, pensée ou provocation ?, le Figaro, 15 novembre 2006.
- ↑ Non aux propos stéréotypés !
- ↑ N'est pas Salman Rushdie qui veut - Oumma.com
- ↑ Il est notamment un des animateurs du collectif «Les mots sont importants», voir le site
- ↑ Dix remarques sur un "collègue", réflexions sur "l'affaire Redeker", article de Pierre Tévanian
- ↑ Un homme arrêté pour avoir menacé de mort Robert Redeker, Le Monde, 17 octobre 2006.
- ↑ Suspect dans l'affaire Redeker
- ↑ Libération. Appel au meurtre contre Redeker : un islamiste arrêté. Libération : n° du 10 janvier 2007.