Éric Zemmour

 

Précisions me concernant : j'aime le sens acerbe politique d'Eric Zemmour, ses convictions antilibérales, sa capacité à sortir du politiquement correct, son courage politique, mais je suis par contre favorable à une certaine féminisation de la société, contrairement à lui. Ce qui ne fait pas de moi un réac parfait ! rires. Par contre j'ai comme lui une sainte horreur des Chiennes de Garde...

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Éric Zemmour

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Pour les articles homonymes, voir Zemmour.
Éric Zemmour
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Naissance 31 août 1958
Montreuil,
Seine-Saint-Denis,
Drapeau de pays: France France
Activité écrivain
journaliste politique (Le Figaro)
Nationalité Drapeau de pays: France France
Langue français
Genre essais
Sujet politique
droit d'ingérence
colonialisme
féminisme
Influences gaullisme
bonapartisme
Jean Racine en littérature
Œuvres principales Le premier sexe
Petit frère

Éric Zemmour, né le 31 août 1958 à Montreuil en Seine-Saint-Denis, est un journaliste politique français, reporter au service politique du quotidien Le Figaro. Il se revendique de droite, sans être ultralibéraliste, et réac car il n'aime pas cette époque.[1]

Sommaire

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Biographie [modifier]

Après son diplôme de l'Institut d'études politiques de Paris, il fait deux tentatives infructueuses pour intégrer l'École nationale d'administration[2]. Éric Zemmour entre alors au Quotidien de Paris, sous la houlette de Philippe Tesson, où il devient journaliste au service politique (1986-1994). Avec la disparition du journal en 1994, il devient éditorialiste à Info-Matin (1994-1995). Il intègre la rédaction du Figaro en 1996 comme journaliste politique. Éric Zemmour a également été, un temps, pigiste pour Marianne. Il est également chroniqueur politique au Spectacle du Monde.

Il est l'auteur de portraits de Jacques Chirac et Édouard Balladur et d'essais politiques. Il a notamment publié en 2006 Le Premier sexe, essai sur ce qu'il juge être une féminisation de la société, et a participé à l'élaboration des textes dans le film Dans la peau de Jacques Chirac de Karl Zéro et Michel Royer.

Il participe toutes les semaines à l'émission Ça se dispute, animée par Victor Robert sur I-Télé, en compagnie de Nicolas Domenach de Marianne (qui a remplacé Christophe Barbier en juillet 2006). À partir de septembre 2006, il rejoint France 2 pour participer à l'émission du samedi soir de Laurent Ruquier, On n'est pas couché, en compagnie d'Éric Naulleau. Il a participé à Vendredi pétantes, sur Canal+, animée par Stéphane Bern jusqu'en juin 2006. Il participe également à l'émission L'Hebdo, en tant qu'éditorialiste, sur Tempo (RFO) chaîne destinée à l'outre-mer, entouré entre autres de Dominique Wolton.

Il a été membre du jury au concours d'entrée de l'ENA en 2006.

En janvier 2008, il publie Petit Frère, livre dans lequel il attaque ce que certains qualifient d'« angélisme antiraciste[3] ».

Prises de positions politiques [modifier]

Antilibéralisme [modifier]

Dans les propos qu'il tient régulièrement à la télévision[4], comme dans ses éditoriaux du Figaro, Éric Zemmour se porte plutôt à droite de l'échiquier politique. Souverainiste et partisan de l'assimilation républicaine, il a déclaré se sentir proche du projet de Jean-Pierre Chevènement (MRC) à l'élection présidentielle de 2002. De tradition gaulliste, voire, de son propre aveu, bonapartiste[5], il se place donc dans une droite conservatrice profondément antilibérale (tant au point de vue économique que sociétal). Ainsi, il se déclare du courant des réactionnaires, c'est-à-dire en réaction à une société qui déconstruit l'ordre social, en particulier la famille et les traditions, sous un but mensonger : libérer l'individu qui se retrouve en réalité isolé et réduit au statut de consommateur. Il retourne la subversion à l'avantage des réactionnaires, en démontrant que les progressistes, aujourd'hui dominants dans le champ culturel et médiatique, ne peuvent prétendre critiquer l'ordre établi puisqu'ils sont eux-mêmes cet ordre ou ceux qui en fixent la norme[6].

Son antilibéralisme le pousse à être opposé au fédéralisme européen[7], Europe qu'il considère comme profondément libérale et en profond désaccord avec le modèle social français. Il considère ainsi qu'à cause de l'Europe, gauche et droite ne peuvent appliquer que « la même politique [économique], le social-libéralisme ou le libéralisme-social[8] » car, selon le mot de Philippe Séguin, « droite et gauche sont les détaillants du même grossiste, l'Europe[9] ».

Anti-droit-de-l'hommisme [modifier]

Éric Zemmour exprime régulièrement des opinions qu'il qualifie d'« anti-droit-de-l'hommisme », s'opposant ainsi aux hommes politiques (Bernard Kouchner, Valérie Lang), intellectuels (Bernard-Henri Lévy) et associations prônant le droit d'ingérence qu'il considère comme une forme de néo-colonialisme[10].

Immigration [modifier]

Partisan de la tradition assimilationniste française, il s'oppose vivement à l'immigration « de masse » induite par regroupement familial, et au modèle actuel d'intégration des immigrés, qu'il juge trop peu exigeant envers ces derniers. Il s'est à de nombreuses reprises déclaré en faveur de l'assimilation, même s'il la qualifie lui-même de « névrotique ». Il s'est également prononcé en faveur de l'amendement Mariani sur les tests ADN[11]. Ses propos récurrents sur l'immigration ainsi que ses charges virulentes contre certaines associations (DAL et SOS Racisme notamment) sont très critiqués[12],[13]. Il dit vouloir faire le procès de l'antiracisme des années 1980[14].

Antiféminisme et opposition à l'« idéologie gay » [modifier]

Dans Le Premier sexe, il expose la castration « voulue » des hommes dans la société du début du XXIe siècle. Il affirme par ailleurs que certains courants féministes participent à cette « castration », accusant cette féminisation d'engendrer des conséquences néfastes pour la société (perte de la notion d'autorité, limites non définies dans l'éducation des enfants entraînant anorexie et mal-être). Déclarant que le père ne devrait en aucun cas avoir le même rôle que la mère au sein de la famille, il s'est attiré, outre les foudres des féministes, celles d'hommes contestant sa vision des choses (Francis Huster, par exemple). Il accuse ces derniers d'être démagogues et de surfer sur le politiquement correct en niant ou en rejetant l'histoire de la société française ou les travaux sur la psychologie de Freud[15]. Il a au contraire été félicité pour le courage de ses opinions par certains, comme Franz-Olivier Giesbert ou Tom Wolfe[16],[17].

Il s'oppose parallèlement à l'« idéologie gay » qu'il considère comme l'un des principaux intermédiaires utilisés pour inviter « l'homme à devenir une femme comme les autres », à adopter des comportements de femmes[5].

Ouvrages [modifier]

Notes et références [modifier]

  1. Laurent Van Roey, « Télévision rencontres, Quand les critiques dézinguent à toute berzingue : Eric Zemmour - Eric Naulleau », dans Télémoustique, no 4294, 14 mai 2008
  2. « Interview d'Éric Zemmour (seconde partie) », Le ring.
  3. Intervention d'Éric Zemmour aux Grandes Gueules de RMC, le 7 janvier 2008.
  4. Ça se dispute et On n'est pas couché notamment.
  5. ab Interview d'Éric Zemmour par Nicky Depasse sur Nostalgie Belgique, le 17 juin 2007.
  6. « Immigration: le réel interdit », Le Monde, 12 octobre 2007, tribune d'Éric Zemmour.
  7. Propos récurrents dans Ça se dispute et ses éditoriaux du Figaro, et particulièrement mis en avant lors de l'interview de François Bayrou dans l'émission On 'est pas couché du 1er décembre 2007.
  8. Ça se dispute, septembre 2007.
  9. Interview de François Bayrou dans l'émission On n'est pas couché du 1er décembre 2007.
  10. « Nicolas Sarkozy ou le soixante-huitard malgré lui », Le Figaro, 11 novembre 2007, analyse d'Éric Zemmour
  11. Ripostes, 23 septembre 2007.
  12. DAL : Intervention de Romane Bohringer, puis Guy Bedos à l'émission On n'est pas couché du 1er décembre 2007.
  13. SOS Racisme : « D’une époque à l’autre » dans Le Monde, 29 septembre 2007, tribune de Dominique Sopo.
  14. Interview d'Éric Zemmour par Monique Atlan dans l'émission "Quelle étagère...", le 14 janvier 2008.
  15. « Interview Eric Zemmour », Impudique Magazine, le 6 avril 2006.
  16. Tout le monde en parle du 18 mars 2006 : Éric Zemmour face à Clémentine Autain, Francis Huster et Franz-Olivier Giesbert.
  17. « Tout le monde en parle : Eric Zemmour seul contre tous », Institut Hayek.


18/05/2008
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