Le tour du monde du coït

 

 

  • Le tour du monde du coït

    psychonet

    Les Français n'auront pas volé leur réputation de latin lovers. D'après une étude récente(1) qui rend compte des pratiques sexuelles en Europe et aux États-Unis, la France bat à plate couture les autres pays en matière de fréquence sexuelle. Quels sont les nouveaux comportements sexuels ? Les Français draguent-ils uniquement sur le Net ? Comment juge-t-on l'infidélité par-delà les frontières ? Voici un tour du monde consacré au coït à l'international et qui pourrait bien vous laisser coi.

  • Tous des obsédés ?
    Avec un rapport sexuel tous les quatre jours, les Français ne manquent pas d'énergie dans leur libido. En effet, toutes nations confondues, les hommes comme les femmes peuplant l'hexagone sont bien ceux qui batifolent le plus. Très sexuellement actifs aussi, les Allemands ne sont pourtant pas en reste. Avec une fréquence de huit rapports sexuels par mois, ils battent de peu les Italiens avec 7,3 relations sexuelles par mois. Ex aequo, les Américains et les Britanniques pratiquent le sexe six fois par mois.

    18 : un chiffre-clé
    18 ans ! C'est l'âge moyen et universel du premier rapport sexuel. Sans lien direct avec la majorité, et tous sexes confondus, on perd sa virginité sensiblement au même âge (de 17,4 ans pour les Britanniques à 18,8 ans pour les Espagnols). L'âge pour sauter le pas est donc une règle qui dépasse les frontières.

    Plus on est de fou...
    Les Allemands sembleraient se lasser rapidement de leur partenaire. Si l'on considère le nombre de partenaires rencontrés au cours d'une vie, ce sont les ressortissants germaniques qui arrivent en tête, avec un score de treize partenaires différents. Les Américains et les Britanniques les talonnent de près, avec plus de douze amants à leur tableau de chasse. Les Français se contentent, quant à eux, d'onze partenaires en moyenne, tandis que les Italiens plus sages, sont à environ dix aventures. Les Espagnols, enfin, changent huit fois de partenaires au cours de leur vie intime.
    Quels que soient les pays interrogés, la question du nombre de partenaires montre une grande disparité entre les deux sexes, puisque les hommes affirment avoir connu plus de partenaires que les femmes. Pour l'année passée en France, les hommes ont conquis plus de deux partenaires alors que les femmes, elles, sont restées fidèles à leur compagnon.

    L'amour pas Net...
    Très minoritaire, contrairement à la tendance médiatique, chercher l'âme soeur sur Internet n'est pas entré dans les moeurs pour la majorité des séducteurs, qui préfèrent encore flirter sur le terrain plutôt que de nouer des relations virtuelles.
    Pourtant, même si les rencontres sur Internet restent marginales, elles ont néanmoins un effet non négligeable sur la vie sexuelle. Un quart des Américains indique ainsi avoir déjà eu des rapports sexuels avec une personne rencontrée sur un site. Environs 22 % des Français, des Espagnols et des Allemands ont trouvé l'amour par médias interposés. Plus axés sur le réel, seulement 18 % des Italiens et 14 % des Britanniques ont succombé à l'appel du Net.

    L'infidélité : un rejet unanime
    Si on ne devait citer qu'un travers amoureux universellement inacceptable, ce serait bel et bien l'infidélité. Toutes les nations sont unanimes et disent ne pas pardonner les relations extra-conjugales de leur conjoint. Si les hommes sont en général plus conciliants que les femmes en matière d'adultère (47 % des hommes pardonnent l'infidélité contre 28 % pour les femmes), côté nationalité, les Français et les Américains restent les plus indulgents.

    Sexe au naturel
    Le Viagra et autres aphrodisiaques médicamenteux, seraient-ils tombés dans l'oubli ? Les hommes semblent peu enclins à pimenter artificiellement leur vie sexuelle. L'attrait pour les médicaments améliorant l'érection est considérablement retombé, depuis les annonces très médiatiques de la commercialisation des pilules de plaisir. L'utilisation de Viagra, Levitra ou Cyalis reste donc très minoritaire. Il reste à noter que les Américains et les Anglais sont les plus grands consommateurs de stimulants pour leur libido.


    (1) Étude Novatris/Harris Interactive, pour l'hebdomadaire L'Express et la chaîne France 24.


    Natacha Lieury


    28/11/2007
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