Léonard de Vinci - partie 2

Œuvres en ingénierie [modifier]
Étude de Léonard de Vinci sur les turbulences
Étude de Léonard de Vinci sur les turbulences

Léonard de Vinci s'inscrit dans un courant technicien et comme tel aura des précurseurs parmi lesquels on pourra citer Taccola ou encore Francesco di Giorgio Martini qu'il aura comme supérieur lors de la construction du Dôme de Milan et à qui il emprunta certainement beaucoup. Étant sans doute moins occupé par ses réalisations que ce dernier, du fait d'un carnet de commandes moins rempli, Léonard de Vinci sera à la fois plus prolixe mais aussi capable d'un changement de méthode. Cet ingénieur, au sens d'artisan talentueux réalisa des dessins que d'aucuns verront comme précurseurs d'un grand nombre de machines modernes. L'homme contemporain y voit par exemple divers croquis de véhicules, de chars d'assaut et autres armes, le parachute, l'avion, la vis aérienne ancêtre de l'hélicoptère...

Pourtant il faut être prudent avant de faire de Léonard de Vinci l'inventeur de nos modernes machines, tout comme l'éolipyle de Héron d'Alexandrie n'est pas l'ancêtre de la machine de Thomas Newcomen. On lui attribue également souvent abusivement l'invention de l'écluse à sas qu'il n'a que perfectionnée par d'ultimes détails. Il s'est cependant beaucoup intéressé à l'hydraulique, à l'hydrologie et à la navigation fluviale.

Le Musée du Clos Lucé à Amboise contient de nombreuses maquettes et objets grandeur nature basés sur l'étude de ses carnets. Ces machines sont imaginées sur des principes de mécanique et d'hydrauliques nouveaux à son époque.

Il inventa les souffleries aérodynamiques en 1484.

Médecine [modifier]

Il fonde l'anatomie scientifique, disséquant des cadavres dans la plus stricte discrétion, pour éviter l'Inquisition.

En anatomie, il étudia la circulation du sang et l'action de l'œil.

Œuvres en sculpture [modifier]

Il conçoit de grandes sculptures, en particulier des statues équestres grandioses. On n'en conserve aucune à proprement parler. En subsiste néanmoins des dessins dans ses carnets (notamment de celle qu'il projetait à Milan).


Voir aussi [modifier]

Articles connexes [modifier]

Bibliographie [modifier]

De Léonard :

Sur Léonard :

  • Serge Bramly, Léonard de Vinci, Jean-Claude Lattès, Paris, 1988
  • Charles Nicholl, Léonard de Vinci, Biographie, 704 p., Actes Sud, Arles, 2006 — ISBN 2-7427-6237-X
  • Brigitte Labbé et Michel Puech (textes), Jean-Pierre Joblin (illustrations), Léonard de Vinci. – Toulouse : Milan jeunesse, coll. « De vie en vie » n° 18, 2005. – 58 p., 18 cm. – ISBN 2-7459-1631-9.
  • Les Guides MAF, Léonard de Vinci Volume 1 France et 2 Toscane (E-Book dispos sur http://lesguidesmaf.fr)
  • Bertrand Gille :
    • (s. dir.), Histoire des techniques, Gallimard, coll. « La Pléiade », 1978;
    • Les Ingénieurs de la Renaissance, Thèse Histoire, Paris, 1960 ; Seuil, coll. « Points Sciences » 1978 (ISBN 2-02-004913-9);
  • Silvia Alberti de Mazzeri Léonard de Vinci, traduit de l'italien par Bernard Guyader, 1984, payot, paris
  • Sigmund Freud, Un souvenir d'enfance de Léonard de Vinci, publié en 1910 (Ed.: Gallimard, ISBN 2070706656)
  • Mérejkowsky Dmitri, Le roman de Léonard de Vinci, Paris, 1930
  • Paul Valéry, Introduction à la méthode de Léonard de Vinci, Paris, 1894, Gallimard

Liens externes [modifier]

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Léonard de Vinci.

Notes et références [modifier]

  1. mathématicien, sculpteur, orfèvre, musicien, architecte, physicien, astronome, savant, géologue, géomètre, anatomiste, botaniste, alchimiste, inventeur visionnaire, ingénieur mécanicien et militaire, horloger et encore urbaniste.
  2. Il rapporte cette épitaphe :
    LEONARDUS VINCIUS : QUID PLURA ? DIVINUM INGENIUM,
    DIVINA MANUS.
    EMORI IN Sinu Regio, MERUERE.
    VIRTUS ET FORTUNA HOC MONUMENTUM CONTIGERE
    GRAVISSIMUS IMPENSIS CUAVRERUNT.
    Sinu Regio, expression fort vague, et probablement métaphorique, peut fort bien être traduite par chez le roi et être regardée comme une allusion à la mort de Léonard dans un château royal.
  3. Dans une exposition de peinture du début du XIXe siècle, on a vu un tableau de Gigoux, représentant Léonard de Vinci expirant dans les bras de François Ier, sujet déjà traité, en 1781, par Ménageot. La tradition à laquelle le peintre a emprunté son sujet repose uniquement sur une épitaphe latine conçue en termes fort amphibologiques. Elle est, il est vrai, rapportée par Vasari, mais jamais vue sur aucun monument. Léonard de Vinci meurt au château de Clou, à Amboise, le 2 mai 1519. Or, à cette époque, la Cour est à Saint-Germain-en-Laye, où la reine accouche du roi Henri II de France, le 31 mars, et les ordonnances royales données le 1er mai sont datées de cet endroit. De plus, le journal de François Ier ne signale aucun voyage du roi jusqu'au mois de juillet. Enfin, l'élève de Léonard de Vinci, François Melzi, auquel il lègue ses livres et ses pinceaux, et qui est dépositaire de son testament, écrit au frère du grand peintre une lettre où il raconte la mort de son maître. Pas un mot n'y fait allusion à la circonstance mentionnée plus haut, et qui, si elle eut été vraie, n'aurait certainement pas été oubliée. Source:
  4. "The Literary Works of Leonardo da Vinci" (1883), Jean Paul Richter
  5. "The Mind of Leonardo da Vinci" (1928), Edward MacCurdy

Cet article fait partie de la série Peinture
Liste des peintres
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28/08/2007
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