La boulimie et l'anorexie sont les seuls troubles alimentaires reconnus dans le DSM-IV (1), le manuel des critères diagnostics des troubles mentaux selon l'American Psychiatric Assocation.
Un troisième trouble, l'hyperphagie boulimique (parfois appelée alimentation compulsive) est décrit en Appendix comme un trouble qui requière davantage d'études avant une éventuelle inclusion dans la prochaine édition du manuel. Ce trouble se distingue notamment de la boulimie par l'absence de recours à des moyens compensatoires (vomissements, laxatifs) pour contrecarrer les effets des crises boulimiques sur le poids.
L'étude montre que la catégorisation des troubles de l'alimentation est inadéquate puisqu'une majorité de patients qui en souffre ne rencontre pas les critères de l'anorexie et de la boulimie.
Ils reçoivent alors un diagnostic de trouble alimentaire non spécifié. Ce qui est le cas de plus de la moitié des patients dans les programmes de traitement pour les troubles alimentaires.
Dans cette étude, Mark Zimmerman et ses collègues ont constaté que, sur 164 patients (d'une moyenne d'âge de 34 ans et étant des femmes dans une proportion de 85%) ayant un diagnostic actuel de trouble de l'alimentation, 148 (90%) n'avaient pas un diagnostic d'anorexie ou de boulimie mais plutôt d'hyperphagie boulimique pour 64 (39%) d'entre eux et de trouble alimentaire non spécifié pour 84 patients (51%).
Sur les 84 ayant un diagnostic de trouble alimentaire non spécifié, 20% avaient des symptômes se rapprochant du diagnostic d'anorexie, 20% de la boulimie et 32% de l'hyperphagie boulimique. Les critères diagnostiques de ces trois catégories seraient trop restrictifs selon les auteurs.
Cette étude confirme notamment des recherches précédentes montrant que le trouble d'hyperphagie est beaucoup plus fréquent que l'anorexie et la boulimie.
(1) DSM-IV Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, American Psychiatric Assocation, Masson, 1996 (version américaine 1994).
L'étude montre que la catégorisation des troubles de l'alimentation est inadéquate puisqu'une majorité de patients qui en souffre ne rencontre pas les critères de l'anorexie et de la boulimie.
Ils reçoivent alors un diagnostic de trouble alimentaire non spécifié. Ce qui est le cas de plus de la moitié des patients dans les programmes de traitement pour les troubles alimentaires.
Dans cette étude, Mark Zimmerman et ses collègues ont constaté que, sur 164 patients (d'une moyenne d'âge de 34 ans et étant des femmes dans une proportion de 85%) ayant un diagnostic actuel de trouble de l'alimentation, 148 (90%) n'avaient pas un diagnostic d'anorexie ou de boulimie mais plutôt d'hyperphagie boulimique pour 64 (39%) d'entre eux et de trouble alimentaire non spécifié pour 84 patients (51%).
Sur les 84 ayant un diagnostic de trouble alimentaire non spécifié, 20% avaient des symptômes se rapprochant du diagnostic d'anorexie, 20% de la boulimie et 32% de l'hyperphagie boulimique. Les critères diagnostiques de ces trois catégories seraient trop restrictifs selon les auteurs.
Cette étude confirme notamment des recherches précédentes montrant que le trouble d'hyperphagie est beaucoup plus fréquent que l'anorexie et la boulimie.
(1) DSM-IV Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, American Psychiatric Assocation, Masson, 1996 (version américaine 1994).