Les Troubles BORDERLINES

FAQ - Foire aux questions

  1. Qu'est-ce qu'un trouble de la personnalité limite (borderline) ? Quels sont les critères du DSM-IV ?

  2. Un premier psychiatre m'a diagnostiqué maniaco-dépressif et plus tard, un autre psychiatre m'a diagnostiqué comme ayant le trouble de personnalité limite.
    Qui dit vrai ?
    Je ne suis pas la seule personne à qui c'est arrivé, car dans un groupe d'entraide, plusieurs personnes m'ont dit que cela leur est arrivé.
    Comment expliqueriez-vous cela ?

  3. J'aimerais savoir si le trouble de personnalité limite (borderline) est considéré comme une maladie mentale.

  4. J'ai plusieurs questions : Comment distinguez-vous...
    ... un état limite d'une névrose ? d'une psychose ?
    ... le diagnostic différentiel par rapport à un état limite ?

  5. Est-ce que le trouble de personnalité limite est héréditaire ?

  6. Pourquoi cela touche-t-il les gens ?

  7. Y a-t-il plusieurs personnes qui sont aux prises avec le trouble de personnalité limite ?

  8. Je crois fermement que mon petit-fils a des troubles de la personnalité limite. Il a 9 ans.
    Comment les parents peuvent consulter un médecin et où s'adresser s'ils n'ont pas les moyens de payer un psychologue...
    Les parents se sentent dépassés; ils n'y arrivent plus.
    Quelle est l'aide disponible ?

  9. Est-ce qu'une personne aux prises avec un trouble de personnalité borderline peut espérer acquérir de la stabilité sur le marché du travail et sur le plan conjugal ?

  10. Je ne me reconnais pas ou je ne reconnais pas mes proches dans vos réponses, pourquoi ?

  11. Peut-on espérer un "rétablissement", une amélioration de la qualité de vie ?

  12. Les troubles de la personnalité peuvent-ils se résoudre dans une thérapie à court terme ?

  13. Le trouble de personnalité narcissique hypervigilant, ça signifie quoi au juste ?

  14. Est-ce que vous êtes capable de trouver des études faisant état de l'utilisation d'électrochocs (ECT) pour le traitement de personnalité limite ?

  15. Face aux idées suicidaires d'une personne en détresse, comment aider, quoi dire ?

  16. Après avoir fait un test sur Internet, je suis convaincu d'avoir le trouble de personnalité limite,
    cependant mon psychiatre qui me suit depuis quelques temps prétend le contraire.
    Est-il incompétent ?

  17. Je remarque que votre site comme plusieurs autres sites affichent le logo HONcode.
    Peut-on conclure que dès qu'un site affiche ce logo cela veut signifier qu'on y retrouve uniquement des informations médicales et de santé qui soient précises avec preuve scientifique valide et que c'est un site de qualité ?

  18. Pouvez-vous m'aider à trouver un psy ?

  19. Comment choisir le psychothérapeute une fois que j'ai identifié quelques ressources ?

  20. Thérapie par Internet ou en face à face ?

  21. Est-ce que les traitements de psychothérapie sont couvert par la Sécurité Sociale (Assurance Maladie), en France ?

  22. Je me sens brimé dans mes droits ayant de la difficulté à accéder à des soins de qualité, que puis-je faire ?

  23. Pourriez-vous me donner quelques pistes pour démarrer un groupe d'entraide ?

  24. À propos des groupes de soutien sur Internet et de canal de discussion en ligne (chat), que faut-il savoir ?

  25. Comment m'abonner gratuitement au Bulletin mensuel "L'initiative" de Personnalité_Limite.Org afin de le recevoir par courriel ?

  26. Où peut-on se procurer le livre « Trouble de personnalité limite et réadaptation - Points de vue de différents acteurs » ?

  27. Quelle est la différence entre le trouble déficitaire de l'attention et la personnalité limite?

Ne manquez pas la capsule d'information en bas de page !

Voir aussi les questions / réponses de la rencontre d'information sur "Les troubles de personnalité borderline" qui fut animée par la Docteure Lynn Gaudreault, psychiatre, Département de psychiatrie, CHUS, Professeur agrégée, Université de Sherbrooke, au lien suivant :

http://www.personnalitelimite.org/guidefamille4.html


Question 1 :
Qu'est-ce qu'un trouble de la personnalité limite (borderline) ? Quels sont les critères du DSM-IV ?

Réponse à la question 1 : _ Le trouble de personnalité limite est l'un des 11 troubles de la personnalité. Il se caractérise par une instabilité des émotions, du comportement, de l'image de soi et par des difficultés majeures dans les relations avec l'entourage. Le trouble apparaît à l'adolescence ou au début de l'âge adulte et il peut persister au-delà de la quarantaine. Les personnes atteintes sont moralement souffrantes, elles ont souvent peu d'espoir de s'en sortir, ce qui se reflète par des préoccupations suicidaires fréquentes.

Source de l'information : http://www.personnalitelimite.org/guidefamille2.html

Vous avez dit Borderline ?

Le terme « borderline » est un terme inapproprié, appuyé par une vieille théorie qui indiquait que cette pathologie se situe entre la psychose et la névrose. Actuellement, le trouble de personnalité limite est considéré comme un syndrome complexe dont les caractéristiques centrales incluent une instabilité de l'humeur, contrôle des impulsions et des relations interpersonnelles (Skodol, Gunderson et coll., 2002).

Source : PARIS, J., MD, Professeur, Département de psychiatrie, Université McGill (Montréal); Chercheur associé, département de psychiatrie, Hôpital Sir Mortimer b. Davis-Hôpital Général Juif de Montréal; auteur du chapitre 2, traduction et adaptation par Claude Leclerc : Description du trouble de personnalité limite, du collectif d'auteurs «Trouble de personnalité limite et réadaption - Points de vue de différents acteurs» tome 1, publié aux Éditions Ressources, 2007, sous la direction de Robert LABROSSE et Claude LECLERC.

DÉFINITION

Le trouble de personnalité limite (borderline) est un trouble psychiatrique chronique caractérisé par une impulsivité marquée, une instabilité de l'humeur et des relations interpersonnelles, ainsi que par des comportements suicidaires qui compliquent le traitement.

PARTICULARITÉ

  • La majorité des personnes qui en souffrent voient leur état s'améliorer avec les années.
  • Des résultats probants provenant d'études appuient l'efficacité d'un traitement combinant à la fois la psychothérapie et la psychopharmacologie.
  • Les idées et comportements suicidaires chroniques constituent le principal défi clinique.
  • Selon le DSM-IV-R, ces troubles sont définis par des caractéristiques de la personnalité:

  • qui sont mal adaptées;
  • qui débutent tôt dans la vie de la personne;
  • qui ont des effets constants et sérieux sur le fonctionnement de la personne.
  • ÉPIDÉMIOLOGIE du TPL

  • Encore peu d'études;
  • Prévalence du TPL de 1% (similaire à celle de la schizophrénie) (DSM-IV-R).
  • D'autres études rapportent des prévalences variant de 2% à jusqu'à 3%.
  • Environ 80% des personnes recevant des traitements psychothérapeutiques pour le TPL sont des femmes;
  • Les différences entre les genres sont moins marquées dans les échantillons issus de la population.
  • TPL est associé à un niveau social défavorisé et à de faibles niveaux de scolarisation.
  • CAUSES : BIOLOGIQUES

  • Aucun facteur unique.
  • Les facteurs biologiques se traduisent à l'âge adulte par des traits de personnalité établis : façons de penser, affectivité et comportements qui caractérisent les individus et demeurent stables dans le temps.
  • Transmission génétique: compte pour environ 50% de la variabilité dans tous les traits de personnalité étudiés;
  • L'instabilité affective et l'impulsivité seraient transmises: études menées auprès de jumeaux de TPL ;
  • Famille: les troubles impulsifs (personnalité antisociale et l'abus de substances) très fréquents dans la famille des personnes souffrant du TPL.
  • Activité des neurotransmetteurs centraux: les traits impulsifs (composante majeure du TPL) sont associés à des déficits du fonctionnement du système central de la sérotonine.
  • CAUSES PSYCHOLOGIQUES

  • Les facteurs psychologiques n'ont pas démontré de consistance.
  • Le TPL se manifeste cliniquement vers l'âge de 18 ans.
  • Des situations difficiles fréquentes rencontrées: dysfonctions familiales, instabilité de l'humeur et symptômes d'impulsivité dans l' enfance;
  • Des études longitudinales sont requises afin de déterminer avec précision l'influence de ces facteurs de risques précoces.
  • Pour plusieurs personnes souffrant du TPL: fréquence élevée d'événements traumatiques et importante résilience consécutive aux traumatismes;
  • 33% des TPL rapportent des formes sévères d'abus;
  • 25% des TPL rapportent avoir subi des abus sexuels de la part de leurs parents ou tuteurs;
  • Bien que les abus soient clairement des facteurs de risque, ils ne sont pas spécifiques au TPL.
  • CAUSES SOCIALES

  • Elles sont suggérées par des évidences indirectes.
  • Il n'existe pas d'études transculturelles du TPL
  • Les tentatives de suicide récurrentes sont moins fréquentes dans les sociétés traditionnelles mais augmentent dans les sociétés modernes ainsi que dans celles qui connaissent des modifications rapides du style de vie.
  • CARACTÉRISTIQUES PRINCIPALES

  • Instabilité de l'humeur;
  • Difficulté à contrôler les impulsions;
  • Relations interpersonnelles instables.
  • DSM-IV: 5 des 9 critères suivants

  • Symptômes affectifs
  • Instabilité affective associée à une réactivité émotive importante;
  • Colère intense, inappropriée et difficile à contrôler;
  • Sensation de vide chronique;
  • Symptômes impulsifs
  • Comportements suicidaires répétitifs (gestes ou menaces) ou auto mutilation;
  • Impulsivité dangereuse dans au moins deux des domaines suivants: dépenses, sexe, drogue, alimentation, conduite automobile…
  • Relations interpersonnelles extrêmes fluctuant entre l'idéalisation et la dévalorisation;
  • Symptômes interpersonnels
  • Efforts considérables afin d'éviter les rejets réels ou imaginaires;
  • Perturbation de l'identité: image de soi instable;
  • Symptôme cognitif
  • Dissociation et méfiance importante en présence de stress.
  • Références

  • DSM-IV-R (Diagnosis and Statistical Manual of Mental Disorders, 4th edition, text revision)
  • Paris, Joel (2007). Le trouble de personnalité limite, in Labrosse, R et Leclerc, C. Trouble de personnalité limite et réadaptation : Points de vue de différents acteurs.

  • À paraître: Éditions Ressources, 2007
  • Source de l'information :

    Présentation du trouble de personnalité limite (PDF)
    Par Claude Leclerc
    ,
    Professeur chercheur
    Département des sciences infirmières
    UQTR

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    Question 2 :
    Un premier psychiatre m'a diagnostiqué maniaco-dépressif et plus tard, un autre psychiatre m'a diagnostiqué comme ayant le trouble de personnalité limite. Qui dit vrai ? Je ne suis pas la seule personne à qui c'est arrivé, car dans un groupe d'entraide, plusieurs personnes m'ont dit que cela leur est arrivé. Comment expliqueriez-vous cela ?

    Réponse à la question 2 : _ Le diagnostic différentiel entre le trouble de personnalité limite et le trouble cyclothymique ou bipolaire de type 2 est particulièrement difficile à établir même pour un psychiatre averti et méticuleux dans sa cueillette d'information auprès du patient. La réponse peut aussi varier selon le point de vue du spécialiste qui aura parfois une lorgnette plutôt trouble de l'humeur versus une lorgnette plutôt trouble de personnalité. Ici j'aurais l'argument que c'est pour cela que les psychiatres ont la responsabilité de poser des diagnostics parce qu'ils sont ceux qui ont étudié ces subtilités le plus longtemps mais la science ne nous permet pas toujours d'être sans erreurs si les critères de diagnostic différentiel sont imparfaits... C'est parfois grâce à un suivi au long cours que le psychiatre et le patient font la part des choses mais il faut aussi se rappeler que la même personne peut avoir les deux problèmes...

    Les points suivants peuvent aider à distinguer les 2 problèmes:

  • le caractère réactionnel d'un état affectif négatif surtout de l'irritabilité ou de la colère face à un impair interpersonnel ou social suggère un trouble limite.
  • le "cycle" très rapide de la réponse émotionnelle du trouble limite qui peut osciller à l'intérieur d'une même journée en réaction à plusieurs événements qui le font passer par toutes sortes d'états émotifs fait aussi penser à un trouble limite.
  • en contrepartie, le trouble cyclothymique ou bipolaire oscille plus lentement entre l'euphorie ou l'irritabilité et la tristesse usuellement sur plusieurs jours. Il faut aussi pour le psychiatre, si le cycle semble plus rapide, éliminer un " état bipolaire mixte " ce qui complique les choses.
  • le patient avec trouble bipolaire a probablement des moments de stabilité affective où il fonctionne avec plus de sérénité alors que la personne avec trouble limite est souvent labile et dysphorique (mal dans sa peau, en réaction à autrui et soi-même, la plupart du temps).
  • Une question est soulevée par ce problème diagnostic car l'étiologie (la cause profonde) du trouble limite a probablement différentes origines, certaines sont reliées à une enfance difficile vécue avec abus ou négligence, certaines le sont par tempérament difficile qui est peut-être voisin des troubles affectifs tout en étant quelque peu différent. Les chercheurs se posent des questions à cet effet et la réponse n'est pas évidente d'où la difficulté diagnostique.
  • Sans que son efficacité constitue la confirmation d'un trouble cyclothymique, un stabilisateur de l'humeur (lithium, acide valproïque ou lamictal, antipsychotique atypique) rend parfois les patients avec trouble limite moins labiles.
  • Toutefois, les stabilisateurs de l'humeur doivent être prescrits dans un contexte sécuritaire : il vaut mieux s'assurer de la motivation du patient, de sa capacité à suivre le traitement sans qu'il risque de prendre une surdose toxique, de poser un geste suicidaire avec la prescription ou de carrément prendre le médicament de façon si erratique qu'il n'est pas efficace. C'est un enjeu que doivent discuter ensemble patient et psychiatre.
  • Source: Guide à l'usage de l'omnipraticien - Suzane Renaud, md, FABPN, Revue Le Clinicien, 01/1999
    Je crois que cela devrais clarifier un peu.

    Réponse de Suzane Renaud, md., Professeure agrégée de clinique, Faculté de médecine - Psychiatrie, du Centre Hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM) - Hôpital Saint-Luc en collaboration spéciale (novembre 2005)

    Voir aussi :

  • Trouble de personnalité borderline et troubles bipolaires : interface clinique et implications du double diagnostic _ Article de L. Biéler J.-M. Aubry A. Mc Quillan F. Ferrero G. Bertschy, Revue Médicale Suisse No -640
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    Question 3 :
    J'aimerais savoir si le trouble de personnalité limite (borderline) est considéré comme une maladie mentale.

    Réponse à la question 3 : _ Voir ci-dessous :

    Le « oui audacieux »

    Le « oui audacieux » se résume dans le syllogisme suivant. Le TPL figure dans le DSM. Le DSM traite des maladies mentales. Le TPL est donc une maladie mentale. Ce raisonnement, bien que d'apparence logique, nous apparaît aventureux et tendancieux, pour ne pas dire abusif.

    Si, a priori, il peut sembler logique de considérer le TPL comme une maladie mentale, car après tout, il figure dans le DSM, ce qui est bien vrai, il faut toutefois se souvenir que le DSM ne présente pas que des maladies mentales : il inclut aussi, par exemple, la déficience intellectuelle qui n'est certes pas une maladie mentale.

    Il faut savoir aussi qu'en anglais, un mental disorder n'est pas exactement la même chose qu'une « maladie mentale » en français. Par exemple, le « retard mental » ou « déficience intellectuelle », même si on sait qu'il ne s'agit pas d'une maladie mentale au sens strict, n'est manifestement pas une maladie… musculo-squelettique ! Le DSM nous parle de « troubles » bien plus que de « maladies », le mot anglais disorder n'étant pas forcément une « maladie » en français. Le choix qui s'offre à nous serait plutôt de déterminer s'il s'agit d'une « maladie mentale » ou tout simplement d'une « maladie ». Évidemment, s'il s'agit d'une maladie, elle est certainement plus « mentale » qu'autre chose. Ou alors, on peut carrément dire que ce n'est pas une maladie, mais un « état souffrant », toute souffrance n'étant pas une maladie ! Par exemple, un mal aux dents dû à une carie est sans aucun doute un état souffrant, mais personne, pas même un dentiste, n'appellerait une personne ayant une carie « un malade ». Quoi qu'il en soit, il s'agit quand même d'une condition qui requiert des soins de santé appropriés.

    Le « non pudique »

    Le « non pudique » pourrait se résumer comme suit. Le terme « maladie mentale » est malheureusement associé à un grand nombre de connotations péjoratives. Et si quelqu'un peut faire quelque chose pour les personnes ayant un TPL, c'est bien les psychologues et les psychiatres, des professionnels reconnus pour accompagner les clients qui éprouvent des difficultés soit dans leur comportement, leurs émotions, leurs pensées, ou encore une combinaison des trois. Dès lors, pour éviter de « condamner » les personnes souffrant d'un TPL, et pour éviter de les accabler davantage, on évacue pudiquement le terme de « maladie mentale » du vocabulaire, terme qui n'apporte que souffrance supplémentaire. On remplace alors ce terme par « état » ou « condition » ou tout autre synonyme emprunté à une certaine « rectitude psychologique ».

    Inclure le TPL dans les maladies mentales est propice à générer une montée d'angoisse chez le client qui se voit non seulement affublé d'un diagnostic de TPL, mais encore d'un diagnostic de maladie mentale !

    Si nous disposions d'arguments de poids pour établir une telle équation (TPL = maladie mentale), on pourrait tenter d'expliquer au client la chose telle qu'elle est, au nom de la vérité « scientifique ». Le fait est que ces arguments de poids n'existent pas.

    Comme le lecteur pourra s'en rendre compte, on peut trouver beaucoup d'arguments pour ou contre l'inclusion du TPL dans la maladie mentale. Cependant, ce qui devrait davantage préoccuper le clinicien, c'est la souffrance du client sur le plan psychique. On sait qu'un trouble de la personnalité (axe II du DSM) peut amener une souffrance semblable à celle d'une pathologie de l'axe I.

    Source : ARENSTEIN, Georges-Henri, M.P.s, psychologue, auteur du chapitre 4 : Le trouble de personnalité limite, une maladie mentale ou pas ? Un problème de définition et de diagnostic., du collectif d'auteurs «Trouble de personnalité limite et réadaption - Points de vue de différents acteurs» tome 1, publié aux Éditions Ressources, 2007, sous la direction de Robert LABROSSE et Claude LECLERC.

    Découvrez une autre réponse de Georges-Henri Arenstein, Psychologue, en cliquant ici :
  • http://www.psychomedia.qc.ca/vqr1656.htm
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    Question 4 :
    J'ai plusieurs questions : Comment distinguez-vous...
    4.1- ... un état limite d'une névrose ? d'une psychose ?
    4.2- ... le diagnostic différentiel par rapport à un état limite ?

    Réponse à la question 4.1. : _ En posant cette question, vous ramenez le concept d'état limite à ses origines avant que les psychiatres américains tel John Gunderson ne parlent de trouble de personnalité limite défini selon la nomenclature du DSM-III en 1980. Il s'agit d'un terme psychanalytique où limite réfère à un état limite ou encore frontière entre la psychose et la névrose.

    Stern a inventé en 1938 le terme limite qui décrit une condition à mi-chemin entre la névrose et la psychose.

    Ce terme est repris par Kernberg (1975) qui écrit sur une pathologie du caractère (de la personnalité) et une pauvre modulation de la rage envers les objets (personnes), d'où le clivage subséquent avec polarisation des relations qui soit idéalise ou soit dévalorise la vision de la personne des autres. L'organisation limite est similaire à un état limite, terme utilisé par les psychanalystes français.

    On entend par psychose ou organisation psychotique de la personnalité un manque d'intégration du concept de soi et des autres, une identité mal définie, diffuse, une prédominance de défenses psychologiques primitives, installées très tôt et centrées autour du clivage et de la perte de réalité. Ces défenses séparent dans le psychisme de la personne les parties idéalisées qu'il a de lui-même et les parties persécutantes qu'il a en lui des relations avec les autres. La personne ne peut tolérer d'avoir des pensées agressives et doit projeter ses intentions sur les autres et se sentir persécuté par autrui.

    La névrose ou organisation névrotique de la personnalité se démarque par une identité de soi normale, avec la capacité d'avoir des relations d'objet (avec des personnes) approfondies, un moi qui peut tolérer une certaine anxiété, un contrôle adéquat des impulsions, la capacité de sublimer des conflits, de créer au travail et d'être capable d'amour sexuel et d'intimité émotionnelle mais qui n'est pas exempt de certains conflits dans ses relations avec les autres personnes significatives de son environnement intime.

    L'organisation limite de personnalité a la même identité diffuse et les mêmes types de défenses primitives dont le clivage, en plus d'un surmoi mal organisé que la personnalité psychotique mais elle a une bonne appréciation de la réalité. Typiquement il s'agit de la personnalité limite mais il peut aussi s'agir de personnalité schizoïde, schizotypique, paranoïde, narcissique ou antisociale. Ceci se manifeste surtout par une difficulté à bien définir son identité, à pouvoir établir des buts précis, consistants et réalistes face au travail ou sa vie, à distorsionner de façon significative les relations avec autrui surtout les relations intimes qui sont perçues de façon soit idéalisée (tout gentil, tout bon) ou dévalorisée (tout méchant ou agressant). Leur vie est donc chaotique, et la sexualité est problématique; soit très inhibée ou agressive ou en mal d'intégrer la tendresse et la sexualité normale dans une relation amoureuse. L'organisation limite de personnalité a aussi de la difficulté à tolérer l'anxiété, à contrôler ses impulsions face aux frustrations.

    Certaines personnes ne semblent pas avoir ces difficultés mais confrontées à des difficultés, elles semblent se désorganiser et commencent à fonctionner de façon régressée et peu fonctionnelle. Ces personnalités sont décrites de type cyclothymique, sadomasochiste, histrionique, ou dépendante.

    Réponse à la question 4.2. :_ Voir plus haut…

    Bref, il s'agit de concepts complexes qui intègrent la pensée de plusieurs auteurs psychanalytiques et des notions cliniques empreintes de jugement sur la façon de fonctionner des personnes évaluées. Le clinicien évalue alors les symptômes présentés, le niveau de fonctionnement, la capacité au travail et la qualité des relations intimes ainsi que les mécanismes de défense et la qualité des conflits psychiques exprimés.

    Référence : Kernberg O, 1996, A psychoanalytic theory of personality disorders, dans Major theories of personality disorders, eds. Clarkin JF, Lenzenweger MF, Guilford, New York Prep. 106-140.ss.

    Réponses de Suzane Renaud, md., Professeure agrégée de clinique, Faculté de médecine - Psychiatrie, du Centre Hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM) - Hôpital Saint-Luc en collaboration spéciale (avril 2006).

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    Question 5 :
    Est-ce que le trouble de personnalité limite est héréditaire ?

    Réponse à la question 5 : _ La transmission génétique n'a pas été démontrée jusqu'à maintenant. Une vulnérabilité biologique, comme l'impulsivité ou l'émotivité accrues, existe chez certaines personnes, mais ce n'est qu'un des facteurs qui peut contribuer au développement du trouble.

    Source : Centre de traitement Le Faubourg Saint-Jean.

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    Question 6 :
    Pourquoi cela touche-t-il les gens ?

    Réponse à la question 6 : _ Très brièvement nous pourrions dire que plusieurs facteurs associés contribuent au développement du trouble de personnalité limite : un tempérament hypersensible et impulsif, une plus grande vulnérabilité au stress, un environnement familial et social dysfonctionnel.

    Source : http://www.personnalitelimite.org/tpl1.html.

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    Question 7 :
    Y a-t-il plusieurs personnes qui sont aux prises avec le trouble de personnalité limite ?

    Réponse à la question 7 : _ Le trouble de personnalité limite (borderline) affecte 1 à 2 % de la population générale (environ 15,000 personnes dans la ville de Québec) - prédominance chez la femme (75%). Certaines études révèlent que 10 % des consultants en psychiatrie (en externe) et 20% des patients hospitalisés en psychiatrie (en interne) sont aux prises avec le trouble de personnalité limite. 9 à 10% de ces personnes se suicident. 80% des personnes aux prises avec le trouble de personnalité limite feront des gestes parasuicidaires (dans l'intention de diminuer leur souffrance psychologique).

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    Question 8 :
    Je crois fermement que mon petit-fils a des troubles de la personnalité limite, il a 9 ans.Comment les parents peuvent consulter un médecin et où s'adresser s'ils n'ont pas les moyens de payer un psychologue... Les parents se sentent dépassés; ils n'y arrivent plus. Quelle est l'aide disponible?

    Réponse à la question 8 : _ Je comprends que le système de santé rend les démarches complexes. Cependant, la première démarche à faire, afin que l'enfant soit évaluer, est de consulter un médecin afin que celui-ci le réfère (si nécessaire) à un pédopsychiatre de la clinique externe du centre hospitalier de sa localité afin de subir un examen minutieux (toujours si cela est nécessaire).

    Comprenez qu'il faut être prudent avant de conclure à un diagnostic aussi sévère que le trouble de personnalité limite. Il existe d'autres hypothèses à envisager tel que le "trouble d'opposition" ou/et "d'hyperactivité", par exemples. Je ne connais pas la situation, aussi vous demeurez responsable de voir si ces informations s'appliquent à votre petit-fils ou non.

    Il est important de retenir que seul le pédopsychiatre a la compétence pour évaluer la nature des difficultés de votre petit-fils.

    Voici quelques liens utiles à ce propos :

  • http://www.aei.ca/~claudej/opposition.html
  • http://www.psychomedia.qc.ca/qfr55.htm
  • Enfin, je crois qu'il serait utile pour les parents qu'ils demandent le soutien et l'accompagnement d'un organismes qui viennent en aide aux familles. Je vous invite à consulter le répertoire des ressources suivant :

  • http://www.personnalitelimite.org/guidefamille3.html
  • Je tiens à rappeler que l'information contenue dans ces références et dans le site de www.personnalitelimite.org ne constitue en rien le substitut d'un avis médical ou psychologique. Pour obtenir de l'aide, veuillez consulter votre médecin ou un professionnel de la santé accrédité par un ordre professionnel (cf. adresses données dans notre site). En aucun cas, ces informations ne peuvent se substituer à un travail avec un thérapeute de votre choix, notre intervention restant informative. L'information mise à disposition sur le site vise donc à soutenir et non à remplacer la relation entre un patient et son médecin.

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    Question 9 :
    Est-ce qu'une personne aux prises avec un trouble de personnalité borderline peut espérer
    acquérir de la stabilité sur le marché du travail et sur le plan conjugal ?

    Réponse à la question 9 : _ Voici ce qu'en disent certains acteurs du domaine de la santé :

    Les troubles de la personnalité ont un effet majeur sur leur environnement. Ses modes de comportement fixes rendent difficile l'adaptation à diverses situations. Les autres doivent alors s'adapter. Cela crée une grande tension dans les relations familiales, avec les amis proches et dans le lieu de travail. En même temps, lorsque les autres ne s'adaptent pas, la personne atteinte du trouble de la personnalité peut se mettre en colère, être frustrée, déprimée, ou se retirer (avoir du mauvais rendement au travail). Cela l'engage à un cercle vicieux d'interaction qui l'amène à persister dans son comportement mésadapté jusqu'à ce que ses besoins soient satisfaits. (Selon l'Agence de santé publique du Canada)

    Chez la personnalité borderline, on observe souvent une plus grande stabilité dans les relations et le travail dans la quatrième et la cinquième décennies (selon Hélène Lebel et Richard Paquette Psychologues, M.A. PsychoMédia Senc).

    Les difficultés du TPL évoluent durant plusieurs années et affectent le fonctionnement général. La symptômatologie comportementale semble s'atténuer avec la maturité tandis que les difficultés relationnelles, et souvent au travail, persistent. L'instabilité est substantielle. Seulement la moitié des patients porteurs de TPL, parfois après de longs suivis, est capable d'occuper un emploi à plein temps et d'établir une relation conjugale stable. (Skodol & al., 2002) Pour en savoir davantage, cliquez ici.

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    Question 10 :
    Je ne me reconnais pas ou je ne reconnais pas mes proches dans vos réponses, pourquoi ?

    Réponse à la question 10 : _ Il est important d'en prendre et en laisser. Les réponses aux questions que vous retrouverez sur le site ne concerne pas votre vie personnelle; seul un professionnel qui vous suit régulièrement peut répondre aux questions qui concernent votre situation. Il faut faire la différence entre les réponses qui concernent un bassin de personnes de celles qui concernent une personne en particulier; encore là les réponses sont imprécises parce que nous ne connaissons pas la réelle situation de la personne concernée. Il faut enfin considérer le "cas par cas".

    Il serait aussi important de se poser comme question : "Avez-vous personnellement - en partie ou en totalité ou / et uniquement - les critères correspondant au trouble de personnalité limite ?" Sinon, il est normale que vous ne vous retrouviez pas - en partie ou en totalité - dans les réponses présentées, et que cela ne vous concernent pas.

    C'est pourquoi il est préférable de poser des questions à un psychiatre, un psychologue, un médecin qui vous suit régulièrement - qui vous connait personnellement - plutôt que de chercher des réponses sur Internet qui ne sont pas adaptées à votre situation.

    Tel que précisé et recommandé sur le site de Personnalité_Limite.Org :

    L'information contenue dans ce site ne constitue en rien le substitut d'un avis médical ou psychologique. Pour obtenir de l'aide, veuillez consulter votre médecin ou un professionnel de la santé accrédité par un ordre professionnel (cf. adresses données dans notre site). En aucun cas, ces informations ne peuvent se substituer à un travail avec un thérapeute de votre choix, notre intervention restant informative.

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    Question 11 :
    Peut-on espérer un "rétablissement", une amélioration de la qualité de vie ?

    Réponse à la question 11 : _ Des études cliniques mettent en évidence une amélioration considérable des personnes aux prises avec le trouble de personnalité limite après 15 - 20 ans d'instabilité* ou avant si la thérapie est efficace. Le taux de maintien en thérapie est de 80% en clinique spécialisée et autour de 50% dans les cliniques non spécilialisées. Voir la liste des établissements, que nous avons identifiés à ce jour, qui offrent des traitements pour le trouble de personnalité limite au lien suivant : http://www.personnalitelimite.org/etablissement.html

    (N'hésitez-pas à en discuter avec votre médecin et/ou votre psychiatre).

    * Stabilité : pour 70%, il y a diminution importante de l'impulsivité et de l'hypersensibilité au stress, adaptation plus grande et ajustée, perception plus nuancée de soi et des autres.

    Source : Centre de traitement Le Faubourg Saint-Jean.

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    Question 12 :
    Les troubles de la personnalité peuvent-ils se résoudre dans une thérapie à court terme ?

    Réponse à la question 12 : _ Découvrez le dossier de PsychoMédia qui répond à cette question, en cliquant ici : http://www.psychomedia.qc.ca/pn/modules.php?name=FAQ.

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    Question 13 :
    Le trouble de personnalité narcissique hypervigilant, ça signifie quoi au juste ?

    Réponse à la question 13 : _ Cela signifie que cette personne :

    1. Est très sensible aux réactions des autres.
    2. Est inhibée, gênée ou même tend à passer inaperçue.
    3. Dirige son attention plus vers les autres qu'envers elle-même.
    4. N'aime pas être au centre de l'attention.
    5. Écoute les autres avec grande attention pour déceler la moindre évidence de reproches ou de critiques.
    6. Se sent blessée facilement, honteuse, humiliée.
    Source : Centre de traitement Le Faubourg Saint-Jean

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    Question 14 :
    Est-ce que vous êtes capable de trouver des études faisant état de l'utilisation d'électrochocs (ECT) pour le traitement de personnalité limite ?

    Réponse à la question 14 : _ Dans les "Lignes directrices sur le traitement du trouble de personnalité limite" de l'Association Américaine de Psychiatrie , association qui collige toutes les études valables dans tel ou tel domaine, exprime très clairement qu'il n'existe aucune évidence de l'efficacité des ECT dans ce trouble. Nous n'utilisons pas cette modalité pour les troubles de personnalité. S'il s'avérait qu'une personne présentait en plus une dépression psychotique ou mélancolique résistante à d'autres formes de traitement, ces troubles sont si sévères et les ECT sont sécuritaires et efficaces dans ces cas. Alors nous l'utiliserions. J'espère que ces info vous aideront. _ EV

    Source de l'information : Dr Evens Villeneuve, psychiatre, expert dans le traitement des troubles sévères de personnalité (limite, histrionique, narcissique et schizotypique), responsable du Centre de traitement Le Faubourg Saint-Jean du Centre hospitalier Robert-Giffard, affilié à l'Université Laval (Québec).

    L'aide-mémoire sur les électrochocs (format PDF) de l'AGIDD-SMQ (Association des groupes d'intervention en défense de droits en santé mentale du Québec) espère outiller les personnes vivant un problème de santé mentale à faire respecter leurs droits concernant les électrochocs. Une foule d'informations sur ce «traitement» y sont donc disponibles. Ce document est accessible à partir du site Personnalité_Limite.Org en cliquant ici : http://www.personnalitelimite.org/electrochoc.pdf

    Vous devrez avoir une version récente du logiciel Adobe Acrobat Reader™. Vous pouvez télécharger la dernière version disponible gratuitement, en cliquant ici :

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    Question 15 :
    Face aux idées suicidaires d'une personne en détresse, comment aider, quoi dire ?

    Réponse à la question 15 : _ Je vous invite à prendre connaissance des liens suivants :

  • Que faire ?
    http://www.cpsquebec.ca/fr/intervention/index.htm
  • Éléments essentiels de l'intervention avec une personne suicidaire
    http://www.cpsquebec.ca/fr/intervention/elements.htm
  • Mythes et tabous sur la problématique suicidaire
    http://www.cpsquebec.ca/fr/questions/index.htm
  • (Source : Centre de prévention du suicide de Québec)

    Liens connexes (ressources) :
    http://www.teluq.uquebec.ca/desssm/chroniques/ressources/suicide.htm

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    Question 16 :
    Après avoir fait un test sur Internet, je suis convaincu d'avoir le trouble de personnalité limite, cependant mon psychiatre qui me suit depuis quelques temps prétend le contraire. Est-il incompétent ?

    Réponse à la question 16 : _ Le fait de chercher à s'auto-diagnostiquer à partir de tests éventuels proposés sur Internet pour tenter d'identifier un mal psychique quelconque, notamment le trouble de personnalité limite, est particulièrement hasardeux. La plupart des sites se voulant médicaux ou psychologiques sont commerciaux ou charlatanesques ; leur principal objectif est d'exploiter la crédulité ou la détresse de leurs visiteurs. Il est important que le diagnostic soit effectué par le psychiatre ou le psychologue vers lequel vous aura orienté le médecin traitant ; avec eux, vous serez un patient ou un demandeur d'aide, en aucun cas un client. L'important, c'est la relation de confiance que vous instaurerez avec le professionnel de la santé durant l'exposé de votre situation comme pendant le suivi qui en découlera peut-être. Si votre psychiatre ne décèle pas le trouble de la personnalité limite, cela devrait vous rassurer ; s'il le décèle, il vous dira ce qu'il convient de faire. En cas de doute, vous pouvez toujours solliciter l'avis d'un autre spécialiste.

    Il faut aussi comprendre que la personnalité est difficile à évaluer sur le seul entretien d'entrée en clinique ou en consultation privé (surtout chez un patient déprimé); les résultats sont donc à considérer avec prudence. Nous ne pouvons que vous encourager à approfondir le dialogue avec votre psychiatre.

    Voir aussi le dossier de Psychothérapie Vigilance : http://www.psyvig.com/default_page.php?menu=35&page=8

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    Question 17 :
    Je remarque que votre site comme plusieurs autres sites affichent le logo HONcode. Peut-on conclure que dès qu'un site affiche ce logo cela veut signifier qu'on y retrouve uniquement des informations médicales et de santé qui soient précises avec preuve scientifique valide et que c'est un site de qualité ?

    Réponse à la question 17 : _ Le HONcode, tel que mentionné dans leur charte, n'est pas un système de récompense, il n'évalue pas la qualité des informations fournies par un site Web. Il définit seulement un ensemble de règles, entre autres l'obligation à la transparence opérationnelle afin que les visiteurs puissent disposer de tous les éléments leur permettant de savoir s'ils peuvent faire confiance à l'information proposée ou pas.

    Vous pouvez vérifier par vous-même en consultant la politique ou les garanties offertes par le fournisseur du sceau au lien suivant : Charte de "Health On the Net" (HONcode) destinée aux sites Web médicaux et de santé

    Certains sites affichant le HONcode diffusent des informations médicales ou psychologiques fantaisistes, imprécises, dangereuses, voire même sujettes à la polémique. Des psychothérapeutes ou psychanalystes autoproclamés y incluent des tests de diagnostic non reconnus et délibérément orientés vers une seule hypothèse (conflit d'intérêt). Ces pseudo-thérapeutes guère soucieux de la déontologie participent à des actes discriminatoires par Internet (atteinte aux droits de la personne).

    Aussi, de concert avec le HONcode en reprenant textuellement leur recommandation, nous ne saurions trop recommander aux internautes de faire preuve de la plus extrême prudence. Le HONcode n'offre aucune garantie médicale ou psychologique. Le recours au médecin traitant doit rester la priorité des priorités.

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    01/12/2007
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