Les troubles paniques et le Bipolaire
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Les troubles paniques et le Bipolaire : |
Les troubles paniques |
La plupart d'entre nous ont expérimenté au moins une fois dans leur vie une crise de panique provoquée par des événements particuliers. Certaines personnes modifient considérablement leur comportement ce qui soulage un peu leur angoisse par rapport aux crises. Mais certaines de leurs décisions sont si radicales qu’elles peuvent engendrer des problèmes encore plus graves. Le trouble panique avec agoraphobie est de ceux-là. Contrairement à ce que ses racines étymologiques laisse entendre cependant, l’agoraphobie n’est pas seulement la peur des espaces ouverts mais de toute situation pouvant provoquer de l’anxiété. Une anxiété bien souvent liée à la peur de perdre le contrôle en des lieux où cela pourrait devenir embarrassant. Ces lieux peuvent d’ailleurs inclure autant des espaces ouverts (comme des places publiques ou des foules) que fermés (supermarchés, autobus, avions). En fait, il s’agit souvent d’endroits où l’individu a déjà vécu une crise de panique. Les circonstances entourant l’origine de la crise semblent se dissiper au profit d’une association durable avec tout type d’environnement semblable à celui où elle a eu lieu. Un type d’environnement désormais générateur d’anxiété et possiblement d’autres crises de panique, ce qui peut mettre en place une boucle de rétroaction positive où l’on assiste à une augmentation des crises et des situations anxiogènes. L’amygdale, cette structure cérébrale dont les circuits internes commencent à être connus, semble être la région du cerveau toute désignée pour créer cette association entre une réaction physiologique et une situation menaçante. Environ deux fois plus de femmes que d’hommes souffrent de troubles paniques qui ne connaît d’autre part aucune frontière géographique, ethnique ou de statut social. Si l’on estime qu’un tiers de la population générale aura une crise de panique chaque année, le trouble panique, lui, est beaucoup plus rare : il touche moins de 1 % de la population. La plupart des attaques de panique ne durent que quelques minutes, certaines atteignant parfois la dizaine de minutes. Elles se manifestent pour la première fois à tout âge, mais le plus souvent, au début de l'âge adulte. Des études ont montré qu’elles pouvaient aussi être plus fréquentes dans certaines familles, ce qui laisse entrevoir la possibilité d’une composante génétique. En outre, d’autres études ont démontré que des événements stressants ou leur anticipation, l’anxiété durant l’enfance, des parents surprotecteurs et l’abus de substances sont des antécédents communs chez les personnes atteintes d’un trouble panique. Comme pour la plupart des troubles anxieux, les thérapies psycho-sociales sont un allié des médicaments pour traiter les troubles paniques. On y encourage les patients à comprendre leurs épisodes de panique et à en cerner les déclencheurs. Par exemple, les thérapies de relaxation peuvent les munir d’outils précieux pour faire face aux situations anxiogènes. Extrait du site de l'université Mac Gill de Montreal Pour en discuter cliquez ici |