L'étude qui utilisait l'imagerie fonctionnelle par résonance magnétique montraient que les personnes atteintes du trouble étaient incapables d'activer les circuits neurologiques qui aident à contrôler les émotions.
Harold W. Koenigsberg de l'école de médecine du Mont Sinai et ses collègues ont constaté que lorsque les personnes atteintes du TPL essaient de contrôler et de réduire leurs réactions émotives à des scènes troublantes, le cortex cingulaire antérieur et des zones des sillons intrapariétaux, qui sont actives dans les mêmes conditions chez les personnes qui ne sont pas atteintes du trouble, demeurent inactives.
"Cette étude montre que les personnes atteintes du TPL ne sont pas capables d'utiliser ces régions du cerveau que les personnes en santé utilisent pour réguler leurs émotions", dit Koenigsberg.
"Cela peut expliquer pourquoi leurs réactions émotives sont si extrêmes. Les bases biologiques de la perturbation des systèmes de contrôle émotif sont au coeur de la pathologie borderline. Étudier quelles régions du cerveau fonctionnent différemment chez les personnes atteintes de ce trouble peut conduire au développement de psychothérapies et de médicaments mieux ciblés", commente-t-il.
Le TPL est souvent associé à d'autres problèmes psychiatriques, particulièrement le trouble bipolaire (psychose maniaco-dépressive), la dépression, les troubles anxieux, l'abus de substance et d'autres troubles de personnalité, indique le chercheur.
"Cela peut expliquer pourquoi leurs réactions émotives sont si extrêmes. Les bases biologiques de la perturbation des systèmes de contrôle émotif sont au coeur de la pathologie borderline. Étudier quelles régions du cerveau fonctionnent différemment chez les personnes atteintes de ce trouble peut conduire au développement de psychothérapies et de médicaments mieux ciblés", commente-t-il.
Le TPL est souvent associé à d'autres problèmes psychiatriques, particulièrement le trouble bipolaire (psychose maniaco-dépressive), la dépression, les troubles anxieux, l'abus de substance et d'autres troubles de personnalité, indique le chercheur.