Voici le 2ème article de la série ''Peux mieux faire : remotiver son enfant à l'école'', tiré du livre de Didier Pleux.
Le 1er article était : votre enfant est-il démotivé ?
Alors , face aux difficultés d'adaptation scolaire de votre enfant …
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Vous posez-vous toutes ces questions ?

- a  t-il toutes les capacités requises ?

- est-il motivé ?

- a t-il un problème psychologique ?

- en quoi suis-je responsable ?

Vous vous posez pleins de questions car du bon déroulement de la scolarité de votre enfant dépend non seulement son épanouissement mais aussi celui de la famille et le votre !

Il faut savoir que dans la tranche d'âge 6-12 ans, les troubles de l'adaptation scolaire représentent la majorité des motifs de consultations que les professionnels rencontrent.

Vous n'êtes donc pas seuls !

Face aux difficultés scolaires, différentes explications ont été avancées. Je vous fais une rapide synthèse de celles évoquées dans le livre de Didier Pleux.

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 L'explication psychanalytique : c'est l'Oedipe !

Même si nous parlons ici d'un enfant en phase de latence (pulsion sexuelle mise en sourdine), il ne faut pas désinvestir les relations œdipiennes.

Le complexe oedipien est l'ensemble des pulsions qui poussent le petit garçon, entre deux et trois ans, à ressentir une attirance pour la mère et un rejet pour le père. ( inverse pour la fille).

Un enfant trop attaché à sa mère s'intègrera mal au milieu scolaire; Or à cet âge là, la désexualisation de la relation aux parents favorise une meilleure adaptation aux autres : enfants, professeurs, éducateurs …

Une perturbation affective peut favoriser des problèmes d'adaptation scolaire.

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 L'explication sociologique : l'école n'est pas adaptée à votre enfant.

Les enfants doivent s'adapter à cet enseignement collectif avec ses règles identiques pour tout le monde. L'individualisation n'a guère sa place.

Or tous les enfants ne se ressemblent pas !

La plupart des enfants l'intègrent malgré eux face à la toute puissance de l'enseignant.

L'école sur mesure est–elle alors possible ?

- des intervenants plus éducateurs que professeurs,

- un apprentissage plaisir car la motivation de l'enfant se déclenche dans le plaisir de faire,

- une formation personnalisée avec de horaires et sujets à la carte,

Mais n'oublions pas que apprendre c'est aussi accepter les frustrations.

Pour réaliser tel projet qui nous tient à cœur et pour lequel notre volonté est à son maximum, il faudra de toute façon passer par les inévitables étapes dites de frustration : faire des efforts, résoudre des problèmes, apprendre de nouveaux savoirs, faire face à l'inconnu, coopérer …

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 L'explication instrumentale : mon enfant est-il stupide ?

Présente-t-il un déficit mental ?

En général ce déficit est repéré précocement ( en crèche, en maternelle) par les parents et les professionnels de la santé.

La démotivation scolaire à l'entrée en élémentaire est rarement le signe d'un déficit intellectuel.

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 L'explication pathologique : mon enfant est dépressif ?

Nu ne peut nier que certains blocages ou dysfonctionnement peuvent trouver leur origine dans des traumas et nul en peut nier l'impact émotionnel de certains évènements sur la scolarisation d'un enfant:

-  séparation des parents,

- décès,

- accident,

- précarité de l'emploi…

Il est donc nécessaire de consulter un professionnel pour aider votre enfant à dépasser certains évènements traumatiques.

Cependant il faut avoir à l'esprit que certains enfants n'attachent pas autant d'importance que nous à un évènement dramatique et chaque enfant réagira différemment face à telle situation difficile : certains accepteront ( cas des enfants résilients capables de surmonter des traumatismes), d'autres pas.  

Didier Pleux souligne qu'il est parfois tentant de relier le mal-être d'un enfant à l'école avec un problème affectif, mais tout miser dessus systématiquement empêcherait de voir d'autres causes. 

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 Conclusion :

Les raisons d'un blocage de l'enfant à l'école ne sont pas forcément le symbole d'une pathologie sous jacente : attention aux interprétations psychologisantes.

La raison peut être juste comportementale et révéler :

- un savoir-faire déficitaire, une absence de méthodologie,

- une absence de sens, d'intérêt, d'objectif,

- une mauvaise gestion du temps,

- un tempérament anxieux,

- une attitude dé dévalorisation,

- un refus de toute contrainte,

- une attitude parentale inadaptée ( je m'en suis sorti sans l'école !)

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Pour un blocage psychologique, des thérapeutes sont d'une grande utilité.

Pour l'aspect comportemental, vous … parents, vous avez un rôle indéniable à jouer : un rôle éducatif !

Si cela vous intéresse, dès la rentrée septembre, je vais mettre en place des ateliers collectif de coaching parental que j'ai appelé : '' Parents-enfant : apprenons ensemble pas à pas pour mieux vivre ensemble !''–

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 Mini -coaching :

- Observez votre enfant : comment s'y prend-il pour travailler, apprendre, faire ses devoirs ?  A quel moment se décourage t-il ?

- Comment puis-je l'aider ?

- Qui peut m'aider ? 

- J'évite les ''diagnostiques '' à la va-vite :il pleure, il déprime !

En tant que parents, quelles sont mes attitudes, mes croyances, mes paroles qui ne sont pas adaptées ? 

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 Votre prochain RDV ''Peut mieux faire'' :  

Ma prochaine chronique littéraire sera intitulée : Dédramatisez !

Je vous poserai 3 questions :

- votre enfant doit-il être vraiment performant ?

- Votre enfant doit-il vraiment rentrer dans le rang ?

- Quelles croyances parentales vous stressent et le stressent ?

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Karine Smagghe

Coach parental

''Ensemble, pas à pas, c'est possible !''