Le sentiment d'efficacité personnelle influence les accomplissements et le bien-être de plusieurs façons. Règle générale, un fort sentiment d'efficacité amène à se fixer de meilleurs buts, à faire plus d'efforts, à persévérer davantage et à mieux se remettre des échecs. Un faible sentiment d'efficacité est souvent un élément important de la dépression.
Le concept est utilisé en psychothérapie et dans des programmes d'interventions afin de favoriser l'atteinte d'objectifs dans de nombreux domaines, notamment liés à la santé (tels que l'arrêt du tabagisme, la perte de poids, l'adaptation à une maladie comme le diabète...), scolaires ou professionnels.
Le sentiment d'efficacité personnelle se développe à partir de:
Le concept d'efficacité personnelle est au centre de la théorie sociale cognitive de Bandura. Il a aussi été largement adopté dans différents modèles psychologiques. Par exemple, il constitue une composante du concept de soi, avec l'estime de soi et les identités de soi, selon le modèle de Rosenberg.
Le sentiment d'efficacité personnelle se développe à partir de:
- - L'expérience: Les expériences personnelles, de réussites ou d'échecs, sont les plus influentes sur le sentiment d'efficacité.
- L'observation d'autrui: Observer quelqu'un d'autre réussir à atteindre un but augmente le sentiment d'une personne qu'elle peut réussir elle aussi.
- La persuasion sociale: Il s'agit des encouragements ou découragements. Il est généralement plus facile de diminuer le sentiment d'efficacité personnelle de quelqu'un que de l'améliorer.
- Les facteurs physiologiques et émotifs: Les gens se fient aussi en partie à leurs états émotifs et physiologiques pour juger de leur capacité. Ils interprètent leurs réactions de stress et de tension comme un signe de vulnérabilité. L'humeur affecte également les jugements sur l'efficacité personnelle.
Le concept d'efficacité personnelle est au centre de la théorie sociale cognitive de Bandura. Il a aussi été largement adopté dans différents modèles psychologiques. Par exemple, il constitue une composante du concept de soi, avec l'estime de soi et les identités de soi, selon le modèle de Rosenberg.