Témoignage addiction sexuelle

 

 

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Vieux 21/03/2010, 22h05   #61
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Addiction à la pornographie

Bonjour,
Je me présente, je suis AFREG, je suis le webmaster d’un nouveau site, www.pornodependance.com
Mon site traite de la dépendance à la pornographie. En effet, une surconsommation de pornographie n’est pas sans séquelles. Elle entraîne une véritable addiction, et modifie la perception psychologique qu’ont les dépendants du sexe.
La pornographie présente également une sexualité violente et phallocratique, niant la dimension affective du sexe.
Elle s’étend aujourd’hui à travers notre société (cinéma, musique, publicité, magasines), si bien que personne, pas même nos enfants, ne peut y échapper.
Mon site propose un forum où les dépendants et leurs proches peuvent venir s’exprimer librement. Je souhaite à terme former une véritable communauté de membres désirant s’entraider. Une mise à jour mensuelle est prévue, avec à chaque fois de nouveaux articles.
Merci de m'avoir lu :-) ! (contact@pornodependance.com)
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Vieux 24/03/2010, 13h33   #62
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Re : Addiction à la pornographie

Citation:
Posté par afreg
Bonjour,
Je me présente, je suis AFREG, je suis le webmaster d’un nouveau site, www.pornodependance.com
Mon site traite de la dépendance à la pornographie. En effet, une surconsommation de pornographie n’est pas sans séquelles. Elle entraîne une véritable addiction, et modifie la perception psychologique qu’ont les dépendants du sexe.
La pornographie présente également une sexualité violente et phallocratique, niant la dimension affective du sexe.
Elle s’étend aujourd’hui à travers notre société (cinéma, musique, publicité, magasines), si bien que personne, pas même nos enfants, ne peut y échapper.
Mon site propose un forum où les dépendants et leurs proches peuvent venir s’exprimer librement. Je souhaite à terme former une véritable communauté de membres désirant s’entraider. Une mise à jour mensuelle est prévue, avec à chaque fois de nouveaux articles.
Merci de m'avoir lu :-) ! (contact@pornodependance.com)
je te comprend , c'est déstructeur la pornographie ,
plus n'est pareil aprés .
je ne vais pas sur ce site porno, *
mais j'ai fait une manie bipolaire et j'étais accros au sexe pire que jamais je ne savais qui j'étais certain :je n'étais plus la même me laissant couler doucement acceptant pas mal de choses sado maso!!
et simple relation terrible!!!!!!!!!!!!!!!!
je me suis réveillait un jour !Dépression carbinée de 2 ans sans me lever sauf pour l'indispensable  aliment hipocalorique gernil......a

comment ais-je pas vu venir cette crise grave car la durée est phénoménale , mais je suis sorti faut dire que j'avais véçue un stress si grand (pour moi) que mon cerveau c'est mis a l'envers et j'ai changer petite fille sage en nymphomane
cordialement "il en reste de gros remords
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Vieux 03/04/2010, 13h30   #63
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Pour: Sabrina02

Sabrina02
Ton parcours a l'air particulièrement difficile. Je suis de tout coeur avec toi!
Tu sembles avoir été victime de dépendance sexuelle, et pas uniquement de dépendance pornographique.
Je pense qu'il faut, pour bien guérir, et aller au delà de tes remords, que tu identifies clairement la source de ton mal. Commen en es tu venu à devenir accro au sexe? et aux relations sado-maso?
Amicalement. AFREG

Dernière modification par afreg 03/04/2010 à 13h34. Motif: erreur de saisie
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Vieux 03/04/2010, 13h57   #64
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Re : Pour: Sabrina02

Citation:
Posté par afreg
Sabrina02
Ton parcours a l'air particulièrement difficile. Je suis de tout coeur avec toi!
Tu sembles avoir été victime de dépendance sexuelle, et pas uniquement de dépendance pornographique.
Je pense qu'il faut, pour bien guérir, et aller au delà de tes remords, que tu identifies clairement la source de ton mal. Commen en es tu venu à devenir accro au sexe? et aux relations sado-maso?
Amicalement. AFREG
a cause d'un arrêt lithium et mise sous prozac je suis bipolaire.

  Tu sais la cata des cata ,c'est la volonté de normalisé le sexe  ,mais je refuser parfois des jeunes oh la j'ai honte honte si fort...........qu'il a fallu du temps a me pardonner .a oublier  on cache dans un coin de son cerveau cette nymphomanie .

non pas de dépendance pornographique.
ici je le dis ,jamais je n'ai dit ce que je faisais ,je ne le pouvais pas qui me comprendrait? saurait comprendre cette addiction c'est la pire que je connaisse je n'ai pas était trop loin dans le sms , heureusement sinon a 6 dans un lit , la j'ai était protéger........par un homme sado maso qui m'a prévenu des conséquences qu'il soit remercié.

mais je m'habillait talon haut bas dim up tout de noir volants excitant pour taper dans l'oeil de l'homme parfois ils s'en foutaient ,on sait ce qu'il voulait mais !! falait être maquillait trés je l'étais.
voila c'est fini !!et bien fini
cordialement merci de me permettre de me défouler et de dire cette chose que je cache au fond de moi
sabrina
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Vieux 19/07/2010, 13h05   #65
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Re : Addiction sexuelle

Bonjour,

Cela fait 17 ans que je suis avec le même homme. Il y a 11 ans pour une raison débile je l'ai trompé. Je lui en ai parlé et me suis tout de suite aperçu que j'avais fait une grosse betise et que j'aimais mon mari du fond du coeur. Malheureusement en juillet dernier, j'ai discuté avec un mec sur internet en toute innocence et au bout de 10 jours, je lui ai proposé un plan cul, j'avais de grosse pulsion incontrolable et je ne pensais pas à mon mari et ni a mon fils. Je ne pensais qu'a moi et mon plaisir. On a vécu une folle relation pendant quelque temps. Mon mari l'a découvert et on c séparé. En janvier on est revenu quand meme ensemble, il me manquait et je n'avais pas de sentiments pour mon amants. Le problème c que je n'ai aucune confiance en moi et ça me fait très peur. Jme sens très mal dans ma peau. Le pire c que ce que je redoutais arriva. Un homme m'a cherché, il me disait des choses qui ne faut surtout pas me dire car ça m'excite grave. Je n'ai pas voulu tomber dans le panneau et m'amuser avec lui car je savais qu'a un moment ou a un autre c moi qui allait lui faire une proposition.
Aidez moi a savoir ce que je dois faire. Je ne veux surtout pas recommencer sinon jme fou en l'air, deja que je ne supporte pas et que j'assume pas du tout mes actes. J'ai l'impression que je me bats contre moi meme.
etrange is offline   Réponse avec citation
Vieux 19/07/2010, 13h26   #66
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Re : Addiction sexuelle

Citation:
Posté par etrange
Bonjour,

Cela fait 17 ans que je suis avec le même homme. Il y a 11 ans pour une raison débile je l'ai trompé. Je lui en ai parlé et me suis tout de suite aperçu que j'avais fait une grosse betise et que j'aimais mon mari du fond du coeur. Malheureusement en juillet dernier, j'ai discuté avec un mec sur internet en toute innocence et au bout de 10 jours, je lui ai proposé un plan cul, j'avais de grosse pulsion incontrolable et je ne pensais pas à mon mari et ni a mon fils. Je ne pensais qu'a moi et mon plaisir. On a vécu une folle relation pendant quelque temps. Mon mari l'a découvert et on c séparé. En janvier on est revenu quand meme ensemble, il me manquait et je n'avais pas de sentiments pour mon amants. Le problème c que je n'ai aucune confiance en moi et ça me fait très peur. Jme sens très mal dans ma peau. Le pire c que ce que je redoutais arriva. Un homme m'a cherché, il me disait des choses qui ne faut surtout pas me dire car ça m'excite grave. Je n'ai pas voulu tomber dans le panneau et m'amuser avec lui car je savais qu'a un moment ou a un autre c moi qui allait lui faire une proposition.
Aidez moi a savoir ce que je dois faire. Je ne veux surtout pas recommencer sinon jme fou en l'air, deja que je ne supporte pas et que j'assume pas du tout mes actes. J'ai l'impression que je me bats contre moi meme.
Tout le monde a des pulsions, que puis-je te dire, que ça paeut arriver, ben oui, la routine, le mariage, on oublie notre coté femme, et existons surtout comme mère et épouse.
Quelle femme mariée n'a pas révée d'être séduite par un autre ?
... maintenant si ça te gène à ce point, et que tu as peur de ne pas te controler, essaye de voir une psychologue, histoire de déballer tout ce là, et trouver ce qui te pousse à ne pas savoir gérer ce genre de choses.
dora is offline   Réponse avec citation
Vieux 19/07/2010, 17h55   #67
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Re : Addiction sexuelle

Citation:
Posté par dora
Tout le monde a des pulsions, que puis-je te dire, que ça paeut arriver, ben oui, la routine, le mariage, on oublie notre coté femme, et existons surtout comme mère et épouse.
Quelle femme mariée n'a pas révée d'être séduite par un autre ?
... maintenant si ça te gène à ce point, et que tu as peur de ne pas te controler, essaye de voir une psychologue, histoire de déballer tout ce là, et trouver ce qui te pousse à ne pas savoir gérer ce genre de choses.
mais je vois déja une psy, jusque la je n'ai jamais abordé le sexe, je pensais que c'était juste une erreure qui peu arriver a tout le monde. mais je m'aperçois que je suis capable de vite recommencer, jme reconnais plus dans c moment la. est ce que toi ça t deja arrivé??
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Vieux 24/07/2010, 00h01   #68
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Re : Addiction sexuelle

Parler ici de ce piège où je me suis mis, cet addiction. Pour respirer. Pour que quelqu'un me dise "je comprends". "Je serais toi, je ferais ci ou ça, j'irais là, je ne ferais plus ça, crois-moi, tu vas y arriver, tu peux te retrouver hors du piège, il y a de quoi mettre mains et pieds ici ou là, pour remonter en pleine lumière et sourire sans la culpabilité d'être tombé dans ce trou... "

Voilà mon parcours sexuel, puisque le problème tourne autour de ça. J'ai 46 ans. Ado, j'avais du mal avec les filles malgré que physiquement ça va pas trop mal. Comme beaucoup de jeunes j'étais très romantique et platonique. J'ai eu des petites romances, diront nous. J'avais cependant de nombreux fantasmes (je crois qu'ils étaient plus homosexuels que hétéro) avec masturbation associée ou non, pas mal d'ailleurs dans les caves de l'immeuble où j'étais (habitant avec père, belle-mère, et petit demi-frère.), avec peut-être le côté excitant de pouvoir être surpris: une lumière qui s'allume, des pas qui approchent, planquer les bd et revues pornos trouvées là, cachées par un autre, peut-être plus obsédé que moi puisque j'avais au moins, à 14 ans, le pretexte d'une grande curiosité d'un jeune homme sur le sujet.



A 21 ans, environ, j'ai fait l'amour pour la première fois avec une petite amie de mon âge ou un peu plus (histoire de 6 mois). Puis j'ai du avoir un rapport rapide avec une autre puis seulement quelques années après avec ma future femme (8 ans de vie commune et deux enfants). C'était entre 27 à 35 ans, sexualité raisonnable, très agréable. Malgré tout, toujours de nombreux fantasmes homosexuels et de plus en plus, d'ailleurs, avec également discrètement du travestissement et le début du fantasme en téléphonant à de n°s de tels roses très chers (hétéros et gays) puis divorce, "amiable", vraiment très cool, le divorce, paradoxalement.

Dès après le divorce, première rencontre "réel" avec un homme de 60 ans. Histoires aussi avec des femmes (plus ou moins longues), plus facilement qu'ado, expérience oblige. Puis de plus en plus de rencontres d'un jour reçu chez des hommes (dits "actifs") une fois, rarement deux ou trois. Débauche stoppée quelques mois par l'amour d'une femme toujours pas mise dans la confidence, très délicat quand elles parlent de ce qu'elles pensent des homos, mais finalement rechute avec ces rencontres sordides, avec rapports protégés, mon amie travaillant à 150 kms, encore plus de facilités.



Puis rupture au bout de 6 ans avec cette amie et rebelote, et puis il y eût internet ,en plus du téléphone, pour les rendez-vous, et les sites pornos. Les rencontres glauques de plus en plus glauques: toilettes publiques, aires de repos, coins de forêt, à la limite de l'exhibition publique, recevant très rarement, de peur que l'entourage, même les voisins, se rende compte de quelque chose...

Une autre amie aujourd'hui depuis un an que je ne vois qu'une fois par mois, à qui je tiens beaucoup n'a pas pu me faire oublier ça (toujours tenu secret. Je ne l'ai avoué qu'à une seule femme avec qui j'avais une relation assez indépendante, je ne sais pas encore comment la confiance a pu s'instaurer à ce point! Nous tenions trop à notre liberté, et ne nous aimions pas assez, sans doute, 4 mois, chacun chez soi).

Aujourd'hui donc, je suis encore avec cette nouvelle amie qui habite loin et que je ne peux voir que deux jours par mois. Quand j'arrête toute une semaine, voire deux, voire trois, je me dis que c'est pas possible que je réussisse à me passer de ces besoins, j'ai toujours abandonné.



Quand je me libère de mes interdictions (que j'arrive un peu à oublier de faire la femme, avec ou sans vêtements feminins, d'ailleurs) et que je craque, quand je reprends par exemple le téléphone du réseaux annonces rdv rapides pour trouver un homme, mon corps se met à trembler des pieds à la tête nerveusement comme si tout ce que j'avais retenu se mettait si violemment en marche que ça me faisait cette vibration incontrôlable de partout. Au bout de 5 mn, je suis calmé (5 mn comme ça, c'est pas si court!), c'est à dire en fait que c'est comme si tout mon être avait résisté à ce laisser-aller soudain, au lieu d'abdiquer tout de suite, comme s'il avait grondé de toute ma chair, de tout mon squelette, comme s'il me grondait moi, mais je ne sais pas si c'est pour se battre ou pour s'adapter au revirement de ma volonté. Et si c'était les tremblements de la fête, dedans ce corps, d'ailleurs? S'il se disait "ouais, on va pouvoir se marrer à nouveau!!! Vive l'adrénaline!"? Je ne sais pas, je ne crois pas.



Je me dit aussi que pendant des années, avant le mariage, pendant le mariage, je n'étais jamais passé à l'acte avec ces relations. Le divorce a tout déclanché de manière réel, commençant sans doute à trouver les fantasmes bien petits à côté du vide à combler. Et pendant la liaison de 6 ans, après 2 ans de batifolage hommes ou femmes (pas du tout pareil pour les femmes puisque le but était l'amour, donc "batifolage" n'est pas trop juste), eh bien j'ai mis bien 2 ans avant de recommencer...y a peut-être un espoir...




Je me sens deux:
un homme avec ces pulsions qui le rendent animal et presque sans la moindre morale, attiré par l'excitation de cette "baise" uniquement physique (que du passager, que de la merde, si j'ose dire!) puisque je ne me vois pas, mais pas du tout, avoir une relation sérieuse amicale ou amoureuse avec un homme, dans le même logement, vivre en couple! Pour moi y a les copains comme tous les mecs hétéros ont des copains (les homos aussi peuvent avoir des copains sans coucher avec, c'est sûr), mais c'est tout. Un coming-out? Vous m'avez bien vu? Je reviens dans mille ans, ok, si les consciences ont totalement évolué dans le bon sens, si enfin on ne voit plus de différences pour ce qui n'est pas différent, ok, je reviens, j'arrive au monde: bah je crois être bi, je veux une femme qui soit coquine et fidèle sauf avec les femmes, et moi je suis fidèle sauf avec les hommes, et si avec cette femme on s'aime vraiment beaucoup, on est proches, complices, si ça s'trouve, les autres envies seront réduites à néant!

L'autre homme que je suis?:
Le gendre idéal!
Mais quel comédien je fais!!! Le problème c'est que si j'aime bien l'art dramatique, dans la vie, j'en ai vraiment marre de tricher si facilement, et comme pour empirer les choses, sans avoir l'impression de vraiment tricher!



Comment peut-on être romantique dans l'âme et devenir cette espèce de docteur Jekyll et mister Hide? Comment peut-on apprécier autant une femme, l'aimer, lui faire l'amour, et dire "je t'aime" le même jour où, quelques heures plus tard, on se retrouve entre les mains d'une autre personne, qui plus est un homme, et qui plus est pour du sexe de bêtes primitives. Et ça, tout simplement parce quelque chose pire que le désir sexuel se dérègle en nous et nous mène à ces comportements. Comment aussi risquer malgré des tests vih fréquents, si parfois il manque un préservatif et qu'on fait confiance, risquer de mettre sa partenaire et soi-même en danger.




Pourquoi tous ces accomodements avec le bien et le mal, comme si je n'étais pas responsable, fautif, comme si à la limite c'était la faute de ma partenaire stable s'il y a cette tromperie, ce gros mensonge puisque communs des mortels, nous les êtres pourtant civilisés des villes, nous n'avons pas assez d'intelligence pour comprendre l'histoire d'un homme, les tenants et les aboutissants de ses vilains travers. Pourquoi, avec amour, ne pas venir à bout de ça au lieu de plaquer, de dénigrer, d'voir tout de suite à l'esprit l'image d'un monstre?! Mais c'est impossible d'enlever toute cette crotte de croyances, comme d'un coup de baguette magique! Les voilà, les monstres qui se prennent pour des saints! Tous ceux qui ne peuvent se départir de préjugés, de phrases toutes faites, de philosophie à deux balles!



Mais je reviens tout de même à mon problème et à ma responsabilité, parce qu'il faut que je le prenne au sérieux au lieu de continuer à composer avec, de continuer à mettre la poussière sous le tapis plutôt que direct à la poubelle...Et encore, j'ai la chance de n'être pas criminel, sexuellement parlant (ou pas sexuellement, d'ailleurs) je ne ferais pas de mal à une mouche! Je n'ai pas de persversités autres que celles énoncées, et même si je suis un peu détraqué à petite échelle, je me mets à la place de ceux qui ont des pulsions répréhensibles, sans les excuser, en pensant à leurs victimes, mais en les comprenant, ces "malades"!



Pour mon cas, si cette escalade continue, cette perte de valeurs, de pudeur, de responsabilité, de l'enfant poète innocent et rieur, amoureux et si curieux de la vie que j'ai été, que va t-il rester? Car chez beaucoup d'adultes équilibrés subsiste l'enfant, n'est-ce pas? Ou tout au moins une réelle joie de vivre. M'en restera t'il qu'une infime étincelle dans le regard, de cette joie de vivre? Vais-je finir par pleurer toutes mes larmes et me décider enfin à me débarasser du fléau comme un alcoolique de sa bouteille ... (Heureusement aussi, justement, que je ne me suis pas ajouté le problème de l'alcool ou de la drogue)


Puis-je être bisexuel autrement si je ne peux l'éviter, ou puis-je aimer une femme et rester fidèle, donc me passer des hommes puisque ce n'est que si peu gratifiant, puisque c'est pour un plaisir vil et vain (en plus, je me rassure et me mens en me disant que de tromper mon amie pour du sexe rapide et ponctuel avec des hommes, ce n'est pas la tromper, sous pretexte aussi que si j'apprenais qu'elle fasse ça avec des femmes, je ne me sentirais peut-être pas trahi, je serais peut-être à peine jaloux).


Vers quelle thérapie dois-je me tourner? N'existe t-il pas un moyen autre (plus confidentiel) que le groupe genre alcoolique anonyme? Je pense vraiment que des solutions sont possibles pour que je redevienne raisonnable, je me sens partant. Aujourd'hui, sur ce site, je crie un au secours!...Merci.



Dernière modification par a_dg 31/07/2010 à 15h47.
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Vieux 10/10/2010, 01h08   #69
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Re : Addiction sexuelle

Citation:
Posté par a_dg
Parler ici de ce piège où je me suis mis, cet addiction. Pour respirer. Pour que quelqu'un me dise "je comprends". "Je serais toi, je ferais ci ou ça, j'irais là, je ne ferais plus ça, crois-moi, tu vas y arriver, tu peux te retrouver hors du piège, il y a de quoi mettre mains et pieds ici ou là, pour remonter en pleine lumière et sourire sans la culpabilité d'être tombé dans ce trou... "

Voilà mon parcours sexuel, puisque le problème tourne autour de ça. J'ai 46 ans. Ado, j'avais du mal avec les filles malgré que physiquement ça va pas trop mal. Comme beaucoup de jeunes j'étais très romantique et platonique. J'ai eu des petites romances, diront nous. J'avais cependant de nombreux fantasmes (je crois qu'ils étaient plus homosexuels que hétéro) avec masturbation associée ou non, pas mal d'ailleurs dans les caves de l'immeuble où j'étais (habitant avec père, belle-mère, et petit demi-frère.), avec peut-être le côté excitant de pouvoir être surpris: une lumière qui s'allume, des pas qui approchent, planquer les bd et revues pornos trouvées là, cachées par un autre, peut-être plus obsédé que moi puisque j'avais au moins, à 14 ans, le pretexte d'une grande curiosité d'un jeune homme sur le sujet.



A 21 ans, environ, j'ai fait l'amour pour la première fois avec une petite amie de mon âge ou un peu plus (histoire de 6 mois). Puis j'ai du avoir un rapport rapide avec une autre puis seulement quelques années après avec ma future femme (8 ans de vie commune et deux enfants). C'était entre 27 à 35 ans, sexualité raisonnable, très agréable. Malgré tout, toujours de nombreux fantasmes homosexuels et de plus en plus, d'ailleurs, avec également discrètement du travestissement et le début du fantasme en téléphonant à de n°s de tels roses très chers (hétéros et gays) puis divorce, "amiable", vraiment très cool, le divorce, paradoxalement.

Dès après le divorce, première rencontre "réel" avec un homme de 60 ans. Histoires aussi avec des femmes (plus ou moins longues), plus facilement qu'ado, expérience oblige. Puis de plus en plus de rencontres d'un jour reçu chez des hommes (dits "actifs") une fois, rarement deux ou trois. Débauche stoppée quelques mois par l'amour d'une femme toujours pas mise dans la confidence, très délicat quand elles parlent de ce qu'elles pensent des homos, mais finalement rechute avec ces rencontres sordides, avec rapports protégés, mon amie travaillant à 150 kms, encore plus de facilités.



Puis rupture au bout de 6 ans avec cette amie et rebelote, et puis il y eût internet ,en plus du téléphone, pour les rendez-vous, et les sites pornos. Les rencontres glauques de plus en plus glauques: toilettes publiques, aires de repos, coins de forêt, à la limite de l'exhibition publique, recevant très rarement, de peur que l'entourage, même les voisins, se rende compte de quelque chose...

Une autre amie aujourd'hui depuis un an que je ne vois qu'une fois par mois, à qui je tiens beaucoup n'a pas pu me faire oublier ça (toujours tenu secret. Je ne l'ai avoué qu'à une seule femme avec qui j'avais une relation assez indépendante, je ne sais pas encore comment la confiance a pu s'instaurer à ce point! Nous tenions trop à notre liberté, et ne nous aimions pas assez, sans doute, 4 mois, chacun chez soi).

Aujourd'hui donc, je suis encore avec cette nouvelle amie qui habite loin et que je ne peux voir que deux jours par mois. Quand j'arrête toute une semaine, voire deux, voire trois, je me dis que c'est pas possible que je réussisse à me passer de ces besoins, j'ai toujours abandonné.



Quand je me libère de mes interdictions (que j'arrive un peu à oublier de faire la femme, avec ou sans vêtements feminins, d'ailleurs) et que je craque, quand je reprends par exemple le téléphone du réseaux annonces rdv rapides pour trouver un homme, mon corps se met à trembler des pieds à la tête nerveusement comme si tout ce que j'avais retenu se mettait si violemment en marche que ça me faisait cette vibration incontrôlable de partout. Au bout de 5 mn, je suis calmé (5 mn comme ça, c'est pas si court!), c'est à dire en fait que c'est comme si tout mon être avait résisté à ce laisser-aller soudain, au lieu d'abdiquer tout de suite, comme s'il avait grondé de toute ma chair, de tout mon squelette, comme s'il me grondait moi, mais je ne sais pas si c'est pour se battre ou pour s'adapter au revirement de ma volonté. Et si c'était les tremblements de la fête, dedans ce corps, d'ailleurs? S'il se disait "ouais, on va pouvoir se marrer à nouveau!!! Vive l'adrénaline!"? Je ne sais pas, je ne crois pas.



Je me dit aussi que pendant des années, avant le mariage, pendant le mariage, je n'étais jamais passé à l'acte avec ces relations. Le divorce a tout déclanché de manière réel, commençant sans doute à trouver les fantasmes bien petits à côté du vide à combler. Et pendant la liaison de 6 ans, après 2 ans de batifolage hommes ou femmes (pas du tout pareil pour les femmes puisque le but était l'amour, donc "batifolage" n'est pas trop juste), eh bien j'ai mis bien 2 ans avant de recommencer...y a peut-être un espoir...




Je me sens deux:
un homme avec ces pulsions qui le rendent animal et presque sans la moindre morale, attiré par l'excitation de cette "baise" uniquement physique (que du passager, que de la merde, si j'ose dire!) puisque je ne me vois pas, mais pas du tout, avoir une relation sérieuse amicale ou amoureuse avec un homme, dans le même logement, vivre en couple! Pour moi y a les copains comme tous les mecs hétéros ont des copains (les homos aussi peuvent avoir des copains sans coucher avec, c'est sûr), mais c'est tout. Un coming-out? Vous m'avez bien vu? Je reviens dans mille ans, ok, si les consciences ont totalement évolué dans le bon sens, si enfin on ne voit plus de différences pour ce qui n'est pas différent, ok, je reviens, j'arrive au monde: bah je crois être bi, je veux une femme qui soit coquine et fidèle sauf avec les femmes, et moi je suis fidèle sauf avec les hommes, et si avec cette femme on s'aime vraiment beaucoup, on est proches, complices, si ça s'trouve, les autres envies seront réduites à néant!

L'autre homme que je suis?:
Le gendre idéal!
Mais quel comédien je fais!!! Le problème c'est que si j'aime bien l'art dramatique, dans la vie, j'en ai vraiment marre de tricher si facilement, et comme pour empirer les choses, sans avoir l'impression de vraiment tricher!



Comment peut-on être romantique dans l'âme et devenir cette espèce de docteur Jekyll et mister Hide? Comment peut-on apprécier autant une femme, l'aimer, lui faire l'amour, et dire "je t'aime" le même jour où, quelques heures plus tard, on se retrouve entre les mains d'une autre personne, qui plus est un homme, et qui plus est pour du sexe de bêtes primitives. Et ça, tout simplement parce quelque chose pire que le désir sexuel se dérègle en nous et nous mène à ces comportements. Comment aussi risquer malgré des tests vih fréquents, si parfois il manque un préservatif et qu'on fait confiance, risquer de mettre sa partenaire et soi-même en danger.




Pourquoi tous ces accomodements avec le bien et le mal, comme si je n'étais pas responsable, fautif, comme si à la limite c'était la faute de ma partenaire stable s'il y a cette tromperie, ce gros mensonge puisque communs des mortels, nous les êtres pourtant civilisés des villes, nous n'avons pas assez d'intelligence pour comprendre l'histoire d'un homme, les tenants et les aboutissants de ses vilains travers. Pourquoi, avec amour, ne pas venir à bout de ça au lieu de plaquer, de dénigrer, d'voir tout de suite à l'esprit l'image d'un monstre?! Mais c'est impossible d'enlever toute cette crotte de croyances, comme d'un coup de baguette magique! Les voilà, les monstres qui se prennent pour des saints! Tous ceux qui ne peuvent se départir de préjugés, de phrases toutes faites, de philosophie à deux balles!



Mais je reviens tout de même à mon problème et à ma responsabilité, parce qu'il faut que je le prenne au sérieux au lieu de continuer à composer avec, de continuer à mettre la poussière sous le tapis plutôt que direct à la poubelle...Et encore, j'ai la chance de n'être pas criminel, sexuellement parlant (ou pas sexuellement, d'ailleurs) je ne ferais pas de mal à une mouche! Je n'ai pas de persversités autres que celles énoncées, et même si je suis un peu détraqué à petite échelle, je me mets à la place de ceux qui ont des pulsions répréhensibles, sans les excuser, en pensant à leurs victimes, mais en les comprenant, ces "malades"!



Pour mon cas, si cette escalade continue, cette perte de valeurs, de pudeur, de responsabilité, de l'enfant poète innocent et rieur, amoureux et si curieux de la vie que j'ai été, que va t-il rester? Car chez beaucoup d'adultes équilibrés subsiste l'enfant, n'est-ce pas? Ou tout au moins une réelle joie de vivre. M'en restera t'il qu'une infime étincelle dans le regard, de cette joie de vivre? Vais-je finir par pleurer toutes mes larmes et me décider enfin à me débarasser du fléau comme un alcoolique de sa bouteille ... (Heureusement aussi, justement, que je ne me suis pas ajouté le problème de l'alcool ou de la drogue)


Puis-je être bisexuel autrement si je ne peux l'éviter, ou puis-je aimer une femme et rester fidèle, donc me passer des hommes puisque ce n'est que si peu gratifiant, puisque c'est pour un plaisir vil et vain (en plus, je me rassure et me mens en me disant que de tromper mon amie pour du sexe rapide et ponctuel avec des hommes, ce n'est pas la tromper, sous pretexte aussi que si j'apprenais qu'elle fasse ça avec des femmes, je ne me sentirais peut-être pas trahi, je serais peut-être à peine jaloux).


Vers quelle thérapie dois-je me tourner? N'existe t-il pas un moyen autre (plus confidentiel) que le groupe genre alcoolique anonyme? Je pense vraiment que des solutions sont possibles pour que je redevienne raisonnable, je me sens partant. Aujourd'hui, sur ce site, je crie un au secours!...Merci.


Bonjour,

aujourd'hui j'ai décidé d'arrêter, j'ai 19 ans et je vis déjà tout ce que vous vivez. Adolescent, je n'ai connu personne. Je passais mon temps à me masturber. 6 fois par jour minimum. Je pensais aller bien. Que tous été comme ça. Le problème est le suivant. Je suis toujours comme ça. Je me masturbe dans mes oreillers, sur mes lieux de stages, avec des crèmes hydratantes, je ne pense qu'à cela... Je suis en train de passer à côter de ma vie. je suis avec une personne depuis 3 ans. Je la soupçonne d'étre hypersexuelle tout comme moi. J'aime toutes les formes de sexe : SM, bisexuelle, en groupe, seul, avec accessoire. Je me surprend à apprendre à aimer de nouvelle forme de sexe chaque fois que j'ai sur consommé la dernière forme qui à pu m’exciter.
Je ne peux pas me concentrer tant que je ne me suis pas fais jouir une ou deux fois, peu m'importe comment. Avant d'être aller sur ce forum... j'ai visionner des porno. Ma consommation atteint ses limites et j'ai peur de moi même. Je pense à des choses illégales, à des pratiques horribles. je ne peux plus me contrôler, je sombre à chaque fois, mais lorsque j'arrive à m'abstenir 1 semaine, je rattrape tout ce que j'ai put louper la semaine qui suit. La jouissance ne provoque plus de plaisir, l'acte me fait souffrir à force de le faire. J'aime la personne avec qui je suis plus que tout au monde, mais rien n'y fait... je suis intoxiqué.
J'ai honte de moi et je pense au suicide. Je n'ai pas assez d'argent pour voir un psy... Je ne vois plus mes amis, plus ma famille. Ma compagne ne comprendrai pas. Nous avons déjà failli nous quitté par ma faute, m'ayant surpris à me masturber devant des pornos. Elle croit aujourd'hui que tout va bien. Que je ne me masturbe plus... Je me cache mieux, simplement. Je ne supporte plus. J'ai commencé à me masturber à 11 ans... J'ai été témoin d'un viol à 10 ans.
Je crois que ceci à déclenché le cauchemar que je vis actuellement. Je ne me considère plus comme un homme. Je suis un résidu de moi même. Personne ne me comprend et moi même je ne me comprend pas. Comment ai je pu en arriver là ?

Je veux arrêter. Je veux étre fidéle. Je veux donner à celle que j'aime, à celle qui m'aime ce qu'elle mérite. Comment faire pour arrêter ? J'essaye depuis plus de 6 mois mais rien n'y fais. J'ai mis ce soir un mot sur mes maux. hypersexuel.

S'il vous plait, ne me jugez pas. Je suis paumé. Le porno m'a tué. Je me déteste. Je veux m'en sortir car je suis ridicule. Je ne veux plus être dépendant. Je veux devenir normal. Je veux être un homme.

s'il vous plait...
dead31 is offline   Réponse avec citation
Vieux 10/10/2010, 09h30   #70
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Re : Addiction sexuelle

Citation:
Posté par dead31
Bonjour,

aujourd'hui j'ai décidé d'arrêter, j'ai 19 ans et je vis déjà tout ce que vous vivez. Adolescent, je n'ai connu personne. Je passais mon temps à me masturber. 6 fois par jour minimum. Je pensais aller bien. Que tous été comme ça. Le problème est le suivant. Je suis toujours comme ça. Je me masturbe dans mes oreillers, sur mes lieux de stages, avec des crèmes hydratantes, je ne pense qu'à cela... Je suis en train de passer à côter de ma vie. je suis avec une personne depuis 3 ans. Je la soupçonne d'étre hypersexuelle tout comme moi. J'aime toutes les formes de sexe : SM, bisexuelle, en groupe, seul, avec accessoire. Je me surprend à apprendre à aimer de nouvelle forme de sexe chaque fois que j'ai sur consommé la dernière forme qui à pu m’exciter.
Je ne peux pas me concentrer tant que je ne me suis pas fais jouir une ou deux fois, peu m'importe comment. Avant d'être aller sur ce forum... j'ai visionner des porno. Ma consommation atteint ses limites et j'ai peur de moi même. Je pense à des choses illégales, à des pratiques horribles. je ne peux plus me contrôler, je sombre à chaque fois, mais lorsque j'arrive à m'abstenir 1 semaine, je rattrape tout ce que j'ai put louper la semaine qui suit. La jouissance ne provoque plus de plaisir, l'acte me fait souffrir à force de le faire. J'aime la personne avec qui je suis plus que tout au monde, mais rien n'y fait... je suis intoxiqué.
J'ai honte de moi et je pense au suicide. Je n'ai pas assez d'argent pour voir un psy... Je ne vois plus mes amis, plus ma famille. Ma compagne ne comprendrai pas. Nous avons déjà failli nous quitté par ma faute, m'ayant surpris à me masturber devant des pornos. Elle croit aujourd'hui que tout va bien. Que je ne me masturbe plus... Je me cache mieux, simplement. Je ne supporte plus. J'ai commencé à me masturber à 11 ans... J'ai été témoin d'un viol à 10 ans.
Je crois que ceci à déclenché le cauchemar que je vis actuellement. Je ne me considère plus comme un homme. Je suis un résidu de moi même. Personne ne me comprend et moi même je ne me comprend pas. Comment ai je pu en arriver là ?

Je veux arrêter. Je veux étre fidéle. Je veux donner à celle que j'aime, à celle qui m'aime ce qu'elle mérite. Comment faire pour arrêter ? J'essaye depuis plus de 6 mois mais rien n'y fais. J'ai mis ce soir un mot sur mes maux. hypersexuel.

S'il vous plait, ne me jugez pas. Je suis paumé. Le porno m'a tué. Je me déteste. Je veux m'en sortir car je suis ridicule. Je ne veux plus être dépendant. Je veux devenir normal. Je veux être un homme.

s'il vous plait...
"Normal", je ne sais pas, mais moi aussi, je veux être fidèle, être un homme, et en qui l'on a confiance. Il ne manquerait plus que ça que je vous juge, puisque je vis ça d'une autre façon avec d'autres faits, mais c'est pareil (Enfin, je suis tout au début du chemin de ne plus le vivre). Il faut vous sentir responsable de tout ça, c'est clair, puisque ce sont vos comportements qui vous ont mis dans l'impasse, mais par contre, accusez la société (et encore!), la partie droguée de votre cerveau si ça vous fait plaisir, mais ne vous accusez pas vous-même, ne vous culpabilisez plus. Même si vous aviez fait du tort à quelqu'un qui souffrirait d'avoir tout découvert cette vie sexuelle trop débridée, folle même, cette infidelité spéciale...

Considerez-vous d'abord comme "malade", avec cette humilité-là, cette conscience-là. Vous n'en être pas loin de cette conscience vu le geste que vous faites en écrivant ici. Il y a une volonté, un ras-le-bol qui peut vous être salutaire, au lieu de penser à la mort. Et même s'il y a des échecs, je vous jure que pour vous comme pour tout le monde, la vie vaut la peine de se battre, sans forcément croire à une utopie de bonheur, mais au moins à quelque chose qui est à des années lumière de ce que vous vivez là.

A 19 ans, vous avez toutes les raisons d'espérer. Pourquoi j'y croirais moi, à 46? On ne soupçonne pas à côté de quoi on passe à se complaire dans les plaisirs, à être esclave de la compulsivité...Je n'ai eu que 2 réponses ici, vous être le 2ème seulement, mais les gens ont leur problèmes, mon post était long, il y a plus malheureux que moi, etc...J'ai l'impression que c'est presque du luxe de me plaindre alors qu'il y a tant de misère, de souffrances pires, en France, dans le monde. Vouloir être aidé, c'est bien, j'essaie de le faire envers vous, d'ailleurs, mais il y a surtout à compter sur soi-même, et ce n'est pas être égoïste de vous écrire ça...

Je suis allé sur un site qui m'aide. Celui qui a fait ce site (il y a 6 ans, je crois) s'est trop investi et a arrêté parce qu'il voulait mieux s'occuper de sa vie. Au départ, je me disais que ça devait être religieux comme truc ou pourquoi pas une secte, mais pas du tout, ça ne parle même pas de dieu, ça parle de la dépendance au porno et de moyens radicaux pour retrouver un équilibre sexuel. Finalement, ça parle de la dérive, de la dépendance au sexe dans son ensemble. Même si le site est en stand-by, tout y est resté, et le gars a un style d'écriture avec un contenu qui est pas langue de bois. Lire déjà la page "le sevrage" donne envie de commencer. Puis il met un lien sur un forum créé par quelqu'un qui reprend un peu le flambeau...Le site (qui n'est pas le forum dont le lien y est aussi)
est http://www.orroz.net/index.htm

Sur le forum lié, mon pseudo est dlprespirer.
Y a des tas des gens qui exposent leur addiction au sexe, à la masturbation devant porno et pas forcément devant porno d'ailleurs. Moi je dis que la masturbation peut-être saine si on sait éduquer un peu ses désirs. Mais avant cela, il faut régler le problème de dépendance, comme un gros fumeur avec le tabac. Donc il faut s'habituer à se priver de. Regarder un peu plus en face les angoisses que l'on a en nous qui ne se règlent malheureusement pas avec la fuite dans la jouissance. Prendre peut-être un peu d'homéopathie (qui ne provoque pas d'accoutumance) pour mieux gérer l'opression dans la poitrine, pour calmer les pensées noires, pour avoir un bon sommeil, pour éviter de vous servir du sexe comme anti-dépresseur. J'en prends un peu, mais si je ne me raisonnais pas en même temps, je serais quand même à cette minute sur un site porno au lieu de prendre le temps de vous répondre. En ce moment, j'en veux pas de cette merde, je veux que ça devienne ce que ça aurait toujours du rester pour moi, un monde dangereux. Il faut reconnaître qu'on est faible, que l'amusement mène au cauchemar, que la récré tourne au drame, à faire les cent pas comme dans la cour d'une prison. Et d'ailleurs combien ont fini en prison à cause de déviances sexuelles qui ont dégénéré...

Ce n'est même pas une histoire d'être sage ou pas sage. A moi, comme à beaucoup, ça détraque la libido, ça détraque les valeurs, ça détraque le romantisme, ça détraque la journée, ça détraque la nuit, ça détraque les relations avec les autres, ça détraque la reflexion qu'on a sur sa propre personnalité..et j'en passe...

Un jour, peut-être, vous vous autoriserez le luxe de vous masturber seul sans avoir peur de repartir dans le sordide. Petit à petit, vous retrouverez sans doute un peu d'estime, vous ferez mieux l'amour à votre amie, si entre chaque fois que cela se passe vous avez su vous abstenir. Les émotions auront une couleur nouvelle, sans arrière-pensées. Le sourire vrai reviendra sur vos lèvres et sur les siennes. Vous vous sentirez beaucoup moins seul et beaucoup moins sale. Vous avez assez expérimeté, maintenant, c'est bon! A bientôt.

Dernière modification par a_dg 10/10/2010 à 10h04.
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Vieux 13/11/2010, 19h04   #71
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addiction sexuelle

Bonsoir,

         J'ai découvert il y a qq semaines que mon mari était non seulement dépendant à la pornographie mais qu'il avait également crée des liens sexuels virtuels.
         Je précise qu'il y a énormément d'amour entre nous, nous sommes un couple fusionnel et j'ai toujours senti que qq chose clochait sans pouvoir comprendre ce que c'était. Nous nous entendons en effet parfaitement, nos relations sont tres tendres, tres respectueuses.

        Le problème était qu'il manquait totalement de libido envers moi malgré notre proximité physique continuelle.

        Nous avons tout mis à plat et avons décidé de lutter ensemble, c'est ma condition pour continuer avec lui. Il entame une thérapie seul et une autre en couple avec moi.

        Il va tres mal, son amour pour moi est profond mais cette addiction qui date de plus de 20 ans est tres puissante.

        Avez vous des témoignages similaires? Surtout de couples qui s'en sont sortis.

        Vous pouvez pour bien comprendre ce problème consulter les sites orroz et pornodependance.com.
Llil is offline   Réponse avec citation
Vieux 02/01/2011, 12h05   #72
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Re : Addiction sexuelle

hello.je m appelle mica 2 gosses une femme une vie professionnelle intense  .j ai 38 ans ;addicte au sexe depuis l age de 13 ans.Ma femme qui est une sainte essaye de m aider a m en sortir.j ai decider de ne plus lutter mais de vivre avec.j ai renconter de nombreux addicts .des psy des associations.j ai pri bcp de recule.je veux vivre avec mon addiction  en faire une amie putot qu une ennemi.J ai trop lutter,trop dur;le suicide en guise de reponse parfois, resultat trop incertain.J ai decider d etre moins dur avec moi meme,avec cette configuration je suis moins en manque moins addicte moins fou.L addiction est tjrs presente mais je souffre moins.Si j avais le temps j aimerai creer une association;Je sais que l addiction ne me quittera jamais mais ele peut s effacer s estomper comme une tache sur un mur qui sera tjrs presente.bisous a tous.michaelalbertyannick@gmail.com
michaelalbert is offline   Réponse avec citation
Vieux 25/06/2012, 10h22   #73
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Re : Addiction sexuelle

Un article plutôt pas mal pour tous et chacun :
http://quejadore.com/Sante-Bien-etre...de-vie-secrete
luce06 is offline   Réponse avec citation
Vieux 27/06/2012, 14h40   #74
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Messages: 10
 
Re : Addiction sexuelle

Bonjour, je suis une femme de 54 ans, et depuis ma dépression, mi vous avez des cobseils à me fournires angoisses se centrent au niveau de mon sexe. Je ne pourrai dire la souffrance au quotidien et aucun psy n'est en mesure de me répondre à part "c'est compliqué", d'un ton nonchalant. Je vais changer de psy, car on se demande de que certains psy ont appris en tant d'années d'études. Si vous avez des conseils ou que quelqu'un ait les mêmes symptômes, merci de m'aider.
anesse68 is offline   Réponse avec citation
Vieux 03/04/2013, 03h43   #75
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Messages: 1
 
Re : Addiction sexuelle

Bonjour a tous et à toutes,
voila je suis un addictif au sexe, et je souhaite me guerir mais pour cela je ne peut pas y arriver seul comme pour toutes les addictions.
Etant donné qu'il n'y a aucun groupe de soutien pres de chez moi , j'ai donc decider de créer mes propres groupes de soutien dans ma region (l'aude) sur CARCASSONNE et dans la haute vallée.
Donc si comme moi vous cherchez a vous faire aider contacter moi sur :
addictsexe-audois@hotmail.fr

http://www.addictsexeaudois.sitew.fr/#Page_3.C
addictionsexe-audois is offline   Réponse avec citation
 

 



14/04/2013
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