Totalitarisme - partie 2

Les critiques contemporaines [modifier]
Portrait officiel de Mao Zedong.
Portrait officiel de Mao Zedong.

Dans les sciences humaines, le terme a donné lieu à un débat qui n'est toujours pas clos. Le terme a donné lieu à de nombreuses définitions, différentes et parfois antagonistes selon les convictions des auteurs. Certains auteurs qualifient de totalitaires des régimes comme l'URSS sous Staline, le Turkménistan sous Saparmyrat Nyýazow, la Corée du Nord sous Kim Il-sung puis Kim Jong-il, le Cambodge sous Pol Pot, Cuba sous Fidel Castro ou la Chine à l'époque de Mao Zedong[39].

Les politologues des débuts de la guerre froide ont beaucoup cité Hannah Arendt pour sa comparaison entre Allemagne nazie et Russie soviétique, mais contrairement à elle, ils n’ont pas creusé le problème du point de vue social et historique. Carl Friedrich et son école se sont bornés à l’analyse des régimes totalitaires une fois constitués, quitte à négliger la question de leurs origines. Comme le dit Enzo Traverso, « l’affinité essentielle entre l’Allemagne nazie et l’URSS était postulée sur la base d’une simple comparaison phénoménologique, statique, descriptive, jamais étudiée à partir de la genèse et de la dynamique de ces régimes.[40] » Carl Friedrich semble s’excuser : « pourquoi les sociétés totalitaires sont ce qu’elles sont, nous ne le savons pas[41] ». D’après l'historien Enzo Traverso, la principale conséquence de l’application des concepts d’idéocratie et de religion séculière a été « de déshistoriser le fait totalitaire, qui ne sera pas étudié comme résultat d’un processus social et politique mais réduit à l’incarnation d’une idée.[42] »

Dans un article au titre éloquent, Ian Kershaw marque ses fortes réticences à l'égard de la théorie du totalitarisme[43]. Concernant le Troisième Reich, l'historien anglais conteste l'atomisation de la société civile, premier des traits du totalitarisme selon Hannah Arendt. Son étude sur la Bavière lui permet d'affirmer qu'une opinion populaire demeure, indépendamment de l'idéologie nazie[44]. La société a su s'appuyer sur ses traditions pour exprimer ses doléances ou pour opposer une résistance ponctuelle, elle ne s'est donc pas réduite à « l'homme unique » dont Arendt parlait. Selon Ian Kershaw, le concept de totalitarisme « aide, contre la propre volonté de la plupart de ses utilisateurs, à marquer les différences radicales qui existent » entre les deux régimes stalinien et nazi. Il conclut en considérant que « le concept de totalitarisme a un pouvoir essentiellement descriptif, très faiblement explicatif - ce en quoi il n'est peut-être d'ailleurs pas un concept[45] ».

Dans leur ouvrage commun, paru en 2003, Alain Blum et Martine Mespoulet regrettent que l'« approche totalitaire postulant la nature essentiellement politique de l'histoire soviétique, la société n'a guère de place dans cette analyse[46] ». Concernant l'Union soviétique, « le débat autour du totalitarisme a souvent occulté la complexité de l'organisation du commandement, et plus généralement des formes du gouvernement stalinien[47] ». De manière plus directe, Roland Lew, historien spécialiste de la Chine maoïste, parle d'un paradigme « profondément obsolète », basé sur « une conception largement a-historique », qui « n'a continué à vivre et même à prospérer que grâce à l'affrontement idéologique[48] ».

Un concept indispensable malgré tout ? [modifier]

Malgré les critiques, l’analyse au travers du prisme du totalitarisme n’a pas été abandonnée. De nombreux auteurs en ont défendu la valeur heuristique. Leszek Kolakowski reconnaissait qu’« un modèle parfait d’une société totalitaire est introuvable[49] ». Mais d’après le philosophe polonais, cela ne constituait pas un obstacle sérieux à l’utilisation du concept, étant donné que les concepts employés pour décrire les phénomènes sociaux de grande échelle n’avaient jamais d’équivalents empiriques parfaits. Il pouvait y avoir des changements significatifs en URSS, mais sans transformation fondamentale du communisme, le contrôle total ayant toujours été l’objectif d’un Parti qui se voulait omnipotent.

Martin Malia s’est lui aussi inspiré de la pensée weberienne[50] : le totalitarisme est un idéal-type, « toujours imparfaitement réalisé dans le domaine empirique[51] ». Un idéal-type est une abstraction qui ne se retrouvera jamais telle quelle dans la réalité, mais qui permet néanmoins l’intelligibilité du phénomène sur le plan conceptuel, sa compréhension. Selon l'historien américain, le mot « totalitaire » ne veut pas dire que « des régimes de ce genre exerçaient de fait un total contrôle de la population (puisque c'est impossible), mais qu'un tel contrôle était leur aspiration fondamentale[52] ». Les régimes tentent d'être totalitaires, mais la résistance des faits, de la réalité sociale ou économique, et la résistance active ou passive des populations, les en empêchent, et parviennent à préserver des espaces non-contrôlés.

La théorie du totalitarisme a connu un nouvel essor dans les années 1990. L'effondrement de l'URSS, en 1991, a partiellement donné raison à ses partisans. Les historiens de l'école révisionniste soutenaient majoritairement que le régime soviétique était un État moderne, puisqu'il était réformable. Or, les tentatives de restructuration menées par Mikhaïl Gorbatchev ont conduit à la ruine complète du système. Martin Malia annonça dès 1990 l'échec de la perestroïka dans un article publié anonymement qui connut un certain retentissement[53]. Il y expliquait notamment que Gorbatchev échouerait parce qu'il restait trop « communiste » et que le système soviétique n'était pas réformable. Il présentait le régime « totalitaire » soviétique comme reposant sur quatre piliers intangibles : « le rôle dirigeant du parti [...], la planification économique autoritaire, la police politique, et l'idéologie obligatoire ». Selon Malia, toucher à l'un de ces piliers, tous indispensables au maintien du système, revenait à provoquer son « écroulement total[54] ».

Pour de nombreux historiens, le totalitarisme reste un concept-clé dans l'étude et la compréhension du XXe siècle. Pour Enzo Traverso, il est « un garde-fou de la pensée » : il « condense une image du XXe siècle dont l'oubli empêcherait de fonder une attitude responsable, tant sur le plan éthique que sur le plan politique, dans le présent[55] ». En conclusion, l'historien italien juge le concept à la fois incontournable et insuffisant : « incontournable pour la théorie politique, soucieuse de dresser une typologie des formes de pouvoir, et pour la philosophie politique, confrontée à la nouveauté radicale des régimes visant l'anéantissement du politique ; insuffisant pour l'historiographie, confrontée à la concrétude des événements.[56] »

Extension du concept [modifier]

Le mot « totalitarisme », entré dans le langage courant, est bien souvent utilisé sans les précautions méthodologiques nécessaires. Ayant une connotation forte, faisant penser aux régimes hitlérien et stalinien, il jette le discrédit facilement et marque les esprits. Il peut donc servir d'arme de propagande contre l'ennemi. L'usage du concept requiert une analyse approfondie de la société ou de la structure du groupe étudié, il faut en faire ressortir les catégories essentielles et les processus de dé-différenciation propres au totalitarisme.

Le terme de totalitarisme est employé, par divers auteurs[57], pour désigner des régimes théocratiques tels que celui des talibans et leur recours à une législation religieuse (la charia) qui s'applique à tous les domaines de l'existence, ignorant toute distinction entre vie publique et vie privée. Le terme sert aussi parfois à qualifier plus généralement le terrorisme islamiste[58]. Cet usage peut sembler impropre, le terrorisme ne pouvant être considéré comme un « totalitarisme » au sens originel du terme. Il devient toutefois pertinent lorsque les actions terroristes aboutissent à imposer un régime qui en remplit les critères.

Le terme est également employé pour désigner le mode d'organisation de certaines sectes (telles que la scientologie ou les Témoins de Jéhovah) qui ne laisseraient à leurs adeptes aucune sphère d'autonomie propre, en raison du contrôle total qu'elles s'efforcent d'exercer sur tous leurs actes, paroles et pensées.

Selon l'auteur libéral Guy Sorman, dans Le Progrès et ses ennemis, les préoccupations écologistes créent les contours d'un « totalitarisme vert »[59]. Quant à eux, Jo Salamero et Henri Pena-Ruiz[réf. nécessaire] notamment, considèrent que l'ultra-libéralisme avec l'omniprésence de la publicité et l'économie de marché comme unique horizon de l'humanité, est aussi une forme de totalitarisme.

Annexes [modifier]

Notes et références [modifier]

  1. Étymologie et définition
  2. Cf. pour la plupart des critères : Claude Polin, Le Totalitarisme, Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? », 1982, p. 13.
  3. Pour plus de précisions, voir le chapitre « Fascist Origins » dans Abbott Gleason, Totalitarianism. The Inner History of the Cold War, New York, Oxford UP, 1995, p. 13-31.
  4. Michel Dreyfus et Roland Lew, « Communisme et violence », dans Le Siècle des communismes, Points Seuil, 2004, p. 716.
  5. Selon Ian Kershaw, Qu'est-ce que le nazisme ? Problèmes et perspectives d'interprétation, Gallimard, Folio-Histoire, Paris, 1997, p. 60.
  6. William Henry Chamberlin, « Russia and Germany - Parallels and Contrasts », Atlantic Monthly, vol. 156, n° 3, septembre 1935 ; Michael Florinsky, Fascism and National Socialism: A Study of the Economic and Social Policies of the Totalitarian State, New York, 1936.
  7. Ian Kershaw, Qu'est-ce que le nazisme ?, ouvrage cité, p. 59-60.
  8. Pierre Hassner, « Le totalitarisme vu de l'Ouest », dans Guy Hermet (dir.), Totalitarismes, Paris, Economica, 1984, p. 25.
  9. Krzysztof Pomian, « Totalitarisme », dans Jean-Pierre Azéma et François Bédarida (dir.), 1938-1948 : Les années de tourmente, de Munich à Prague. Dictionnaire critique, Paris, Flammarion, 1995, p. 1076.
  10. Michelle-Irène Brudny, « La théorie du totalitarisme : fécondité et paradoxes », Le Magazine littéraire, n° 337, novembre 1995, p. 48.
  11. Eric Voegelin, Les Religions politiques, Paris, Éditions du Cerf, 1994 (1e éd. : 1938) et La Nouvelle Science du politique, Paris, Éditions du Seuil, 2000 (1e éd. : 1952).
  12. Waldemar Gurian, « Totalitarianism as Political Religion », dans Carl Friedrich (éd.), Totalitarianism : Proceedings of a Conference Held at the American Academy of Arts and Sciences, Cambridge, Harvard University Press, 1954, p. 119-129.
  13. Jacob L. Talmon, Les Origines de la démocratie totalitaire, Paris, Calmann-Lévy, 1966.
  14. Alain Besançon, Présent soviétique et passé russe, Livre de poche, Paris, 1980.
  15. Sigmund Neumann, Permanent Revolution. Totalitarianism in the Age of International Civil War, Londres, 1940.
  16. Carl Friedrich et Zbigniew Brzezinski, Totalitarian Dictatorship and Autocracy, New York, Harper and Row, 1956.
  17. Enzo Traverso (éd.), Le Totalitarisme. Le XXe siècle en débat, Paris, Éditions du Seuil, coll. « Points Essais », 2001, p. 472.
  18. Claude Polin, Le Totalitarisme, Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? », 1982, p. 17.
  19. Zbigniew Brzezinski, The Permanent Purge : Politics in Soviet Totalitarianism, Cambridge, Harvard University Press, 1956, p. 30.
  20. Zbigniew Brzezinski, Ideology and Power in Soviet Politics, New York, Praeger, 1962. Ces passages sont pris de l’anthologie de Betty B. Burch (éd.), Dictatorship and Totalitarianism. Selected Readings, Princeton, Van Nostrand Company, 1964, p. 177. Pour une analyse semblable, voir Zbigniew Brzezinski et Samuel Huntington, Political Power USA/ URSS, New York, Viking Press, 1964.
  21. Betty Burch (éd.), Dictatorship and Totalitarianism. Selected Readings, ouvrage cité, p. 179.
  22. Zbigniew Brzezinski, « The Nature of the Soviet System », Slavic Review, vol. XX, n° 3, octobre 1961, p. 355.
  23. Betty Burch (éd.), Dictatorship and Totalitarianism. Selected Readings, ouvrage cité, p. 177.
  24. Betty Burch (éd.), Dictatorship and Totalitarianism. Selected Readings, ouvrage cité, p. 4.
  25. Raymond Aron, Mémoires. 50 ans de réflexion politique, 2 volumes, Paris, Julliard, 1983, p. 211.
  26. Les Adler et Thomas Paterson, « Red Fascism : The Merger of Nazi Germany and Soviet Russia in the American Image of Totalitarianism, 1930's-1950's », The American Historical Review, vol. 75, avril 1970, p. 1064.
  27. Friedrich Hayek, La Route de la servitude, Paris, Librairie de Médicis, 1946.
  28. Dans Droit, législation et liberté : une nouvelle formulation des principes libéraux de justice et d’économie politique, 3 vol., Paris, PUF, 1980, son œuvre majeure, Friedrich Hayek développait notamment la thèse de la triple supériorité anthropologique, morale et intellectuelle de la société libérale moderne sur toutes les autres formes connues de société.
  29. Friedrich Hayek, The Fatal Conceit : The Errors of Socialism, Londres, Routledge, 1988. Un autre chef de file de l’école de Vienne, l’économiste Ludwig von Mises, a développé pendant la guerre une interprétation du totalitarisme proche de celle de Friedrich Hayek. Voir Omnipotent Government. The Rise of Total State and Total War, Yale University Press, 1944.
  30. Voir par exemple l’ouvrage de l’auteur roumain Constantin Dumitresco, La Cité totale, Paris, Éditions du Seuil, 1980.
  31. Leszek Kolakowski, « Marxist Roots of Stalinism », dans Robert C. Tucker (éd.), Stalinism. Essays in Historical Interpretation, New York, W. W. Norton, 1977, p. 283-298. Les passages cités sont repris de Nicolas Werth, « Stalinisme », dans Jean-Pierre Azéma et François Bédarida (dir.), 1938-1948 : Les années de tourmente, de Munich à Prague. Dictionnaire critique, ouvrage cité, p. 1063.
  32. Alexander Groth, « The ‘Isms in Totalitarianism », American Political Science Review, vol. 58, n° 4, décembre 1964, p. 888-901.
  33. Les Adler et Thomas Paterson, « Red Fascism : The Merger of Nazi Germany and Soviet Russia in the American Image of Totalitarianism, 1930's-1950's », article cité, p. 1048.
  34. Robert C. Tucker (éd.), Stalinism : Essays in Historical Interpretation, New York, Norton, 1977.
  35. Herbert Spiro, « Totalitarianism », in David L. Sills (éd.), International Encyclopaedia of the Social Sciences, New York, Crowell, Collier and Macmillan, 1968, vol. 16, p. 112.
  36. Cité par Bernard Bruneteau dans Les Totalitarismes, Paris, Armand Colin, 1999, p. 22. Voir dans la même idée l'article de Herbert Spiro et Benjamin Barber, « Counter-Ideological Uses of "Totalitarianism" », Politics and Society, vol. 1, n° 3, 1971, p. 3-21. Cet article, traduit en français, est paru dans l’anthologie de Enzo Traverso (éd.), Le Totalitarisme. Le XXe siècle en débat, ouvrage cité, p. 563-589.
  37. Georges Mink, Vie et Mort du bloc soviétique, Paris, Casterman, 1997.
  38. Moshe Lewin et Ian Kershaw (eds), Stalinism and Nazism : Dictatorships in Comparison, Cambridge University Press, 1997.
  39. Voir en particulier Stéphane Courtois (dir.), Le Livre noir du communisme. Crimes, terreur, répression, Robert Laffont, Paris, 1997, 923 p.
  40. Enzo Traverso (éd.), Le Totalitarisme. Le XXe siècle en débat, ouvrage cité, p. 66.
  41. Carl Friedrich, « The Unique Character of Totalitarian Society », dans Carl Friedrich (éd.), Totalitarianism : Proceedings of a Conference Held at the American Academy of Arts and Sciences, ouvrage cité, p. 60.
  42. Enzo Traverso (éd.), Le Totalitarisme. Le XXe siècle en débat, ouvrage cité, p. 70.
  43. Ian Kershaw, « L'introuvable totalitarisme », Magazine littéraire, n° 337, novembre 1995, p. 61-63.
  44. Ian Kershaw, L’Opinion allemande sous le nazisme. Bavière 1933-1945, Paris, CNRS Editions, 1995.
  45. Ian Kershaw, « L'introuvable totalitarisme », Magazine littéraire, n° 337, novembre 1995, p. 63.
  46. Alain Blum et Martine Mespoulet, L’Anarchie bureaucratique. Statistique et pouvoir sous Staline, Paris, La Découverte, 2003, p. 5.
  47. Ibid., p. 349-350.
  48. Roland Lew, « Moshe Lewin, historien de la Russie soviétique », Revue des études slaves, vol. 66, n° 1, 1994, p. 63.
  49. Leszek Kolakowski, « Totalitarianism and the Virtue of the Lie », dans Irving Howe (éd.), 1984 Revisited: Totalitarianism in Our Century, Harper & Row, 1983, p. 122.
  50. Cécile Vigour explique : « Pour Max Weber les idéaux-types sont des constructions réalisées par le chercheur, présentant de manière stylisée les caractéristiques principales du phénomène étudié, en vue de comprendre et d'expliquer la réalité observée », dans La Comparaison dans les sciences sociales : pratiques et méthodes, La Découverte, Paris, 2005, p. 198.
  51. Martin Malia, « L'écroulement du totalitarisme en Russie » (entretien), Esprit, n° 218, janvier-février 1996, p. 52.
  52. Martin Malia, La Tragédie soviétique. Histoire du socialisme en Russie, 1917-1991, Paris, Éditions du Seuil, coll. « Points Histoire », 1995, p. 27.
  53. Martin Malia, « To the Stalin Mausoleum », Daedalus, n° 119, hiver 1990, p. 295-344.
  54. « L'écroulement du totalitarisme en Russie », article cité.
  55. Enzo Traverso, Le Totalitarisme, ouvrage cité, p. 105 et 109.
  56. Le Totalitarisme, ouvrage cité, p. 107-108.
  57. Cédric Housez, « Choc des civilisations : la vieille histoire du "nouveau totalitarisme" », Réseau Voltaire, 19 septembre 2006. Cet article dénonce l'usage actuel du mot totalitarisme dans la « guerre au terrorisme ».
  58. Jack Straw traite le terrorisme islamiste de « nouveau totalitarisme », BBC News
  59. Voir aussi, Edgar Gätner « Vers un totalitarisme écologique ? », Le Figaro.

Le totalitarisme dans la fiction et les contres-utopies [modifier]

Bibliographie [modifier]

Ouvrages classiques (dans l'ordre chronologique) [modifier]

Ouvrages récents [modifier]

  • Ian Kershaw, Qu'est-ce que le nazisme ? Problèmes et perspectives, 1989. Édition française Gallimard, coll. « Folio Histoire », 1992.
  • Jean-François Soulet, Histoire comparée des États communistes de 1945 à nos jours, Armand Colin, coll. « U », 1996, 404 p.
  • (en) Moshe Lewin et Ian Kershaw (eds), Stalinism and Nazism : Dictatorships in Comparison, Cambridge University Press, 1997.
  • Henry Rousso (dir.), Stalinisme et nazisme. Histoire et mémoire comparées, Complexe, coll. « Histoire du temps présent », 1999, 388 p.
  • Marc Ferro (dir.), Nazisme et Communisme. Deux régimes dans le siècle, Hachette, coll. « Pluriel Histoire », 1999, 278 p.
  • Ernst Nolte, La Guerre civile européenne (1917-1945) : national-socialisme et bolchevisme, Paris, Édition des Syrtes, 2000 (préface de Stéphane Courtois).
  • Radu Clit, Cadre totalitaire et fonctionnement narcissique, Paris, L'Harmattan, coll. Études psychanalytiques, 2001, 311 p.
  • Pierre Milza, Les Fascismes, Imprimerie nationale, 1985. Réédition Le Seuil, coll. « Points Histoire », 2001, 616 p.
  • Jean-Pierre Le Goff, La Démocratie post-totalitaire, 2002.

Synthèses [modifier]

  • Guy Hermet (dir.), Totalitarismes, Paris, Economica, 1984.
  • (en) Abbott Gleason, Totalitarianism. The Inner History of the Cold War, New York, Oxford UP, 1995, 307 p.
  • Bernard Bruneteau, Les Totalitarismes, Paris, Armand Colin, coll. « U », 1999, 240 p.
  • Enzo Traverso, Le Totalitarisme. Le XXe siècle en débat, Paris, Éditions du Seuil, coll. « Points Essais », 2001, 923 p.

Liens internes [modifier]

Liens externes [modifier]



27/08/2007
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