Trouble anxieux
Trouble anxieux
Trouble anxieux | |
Classification et ressources externes | |
CIM-10 | F40-F42 |
---|---|
CIM-9 | 300 |
DiseasesDB | 787 |
eMedicine | med/152 |
MeSH | D001008 |
Mise en garde médicale |
Les troubles anxieux constituent un ensemble de troubles psychologiques et neurologiques représentant plusieurs formes de peur et d'anxiété anormales ou pathologiques. Gelder, Mayou & Geddes (2005) expliquent que les troubles anxieux sont classifiés en deux groupes : symptômes continus et symptômes épisodiques. Le critère diagnostique psychiatrique actuel reconnaît une large variété de troubles anxieux. De récentes analyses ont démontré que 18 % des Américains étaient annuellement affectés par un ou plusieurs de ces troubles[1],[2].
Les individus souffrant de ces troubles ne sont pas des malades mentaux et leurs troubles peuvent être guéris entièrement. L’anxiété elle-même n’est pas en soi pathologique mais elle peut devenir un trouble anxieux lorsque cette émotion devient envahissante et qu'elle entraîne de manière permanente ou discontinue une souffrance significative à l'individu. Personne n'est à l'abri de ces problèmes. Une anxiété intense peut être présente pour ceux qui ont des troubles psychiatriques sévères : dans la schizophrénie par exemple, ou bien dans la dépression : elle est ou peut être alors associée à d'autres pathologies.
Principales formes[modifier]
Anxiété sociale[modifier]
Les peurs sociales sont relativement communes. Environ un individu sur quatre aux États-Unis va en être affecté. L’anxiété sociale, également dit la phobie sociale, est le type de trouble d’anxiété le plus répandu avec une prévalence de 5 % à 12 %. C’est la peur de l’humiliation et de l’embarras lors des situations publiques. Les symptômes incluent une peur sociale excessive et persistante qui cause un désir d’éviter certaines situations et une réduction des capacités fonctionnelles en société. L’anxiété sociale commence généralement à se développer lors de l’adolescence ou le début de la vie adulte[3].
Anxiété généralisée[modifier]
Le trouble d’anxiété généralisée (TAG) est caractérisé par une inquiétude excessive en ce qui concerne des activités ou des événements du quotidien [4]. Cette maladie atteint entre 3 % et 6 % du monde et il est important de savoir qu’entre 50 % et 90 % de la population atteinte de TAG souffre également d’une autre maladie mentale, tel que le trouble de panique, la dépression ou un abus de drogues ou d’alcool[3]. Les symptômes sont :
- une difficulté à contrôler son inquiétude,
- une habitude d’exagérer tous les petits problèmes,
- une tension musculaire,
- une hypervigilance constante,
- un manque de concentration,
- une fatigue persistante,
- une perturbation du sommeil [4].
La majorité des individus vont consulter à l’âge adulte, mais ils disent souvent en avoir été atteints toute leur vie[5].
Trouble panique, avec ou sans agoraphobie[modifier]
Il est normal de vivre un sentiment de peur ou d’inconfort lors d’une situation dangereuse ou stressante. Par exemple, le moment après avoir évité un accident de voiture. Cependant, si un individu ressent ces choses sans raison et sans avoir été exposée à un réel danger, il est donc question d’une attaque de panique. Le trouble panique consiste lui-même en la présence de ces attaques de panique inattendues, qui sont elles-mêmes décrites par les malades comme le sentiment d’avoir une crise cardiaque. Si en plus, le malade évite les endroits publics par peur de vivre une attaque de panique, il est alors question d’un trouble panique avec agoraphobie[5]. À travers le monde, entre 2 % et 4 % de la population en est atteint de trouble panique, mais 1 % de la population seulement possède en plus les symptômes d’agoraphobie[3]. Ce type de trouble anxieux est celui qui a le plus de symptômes, mais les principaux à retenir sont une accélération du rythme cardiaque, la transpiration, une difficulté à respirer, la nausée et des tremblements[4]. Le trouble panique et l’agoraphobie se développent presque toujours vers le début de la vie adulte[3].
Agoraphobie sans antécédent de trouble panique[modifier]
Trouble obsessionnel compulsif[modifier]
Le trouble obsessionnel compulsif (TOC) comprend deux aspects : l’obsession et la compulsion. Une obsession est une pensée ou une idée envahissante dont il est impossible de se débarrasser et qui crée de l’anxiété. Une compulsion est une action presque incontrôlable que l'individu prend pour réduire l’anxiété causée par son obsession (Parent & Cloutier, 2009). Un bon exemple serait : beaucoup des gens s’assurent que les portes de la maison sont verrouillées avant de se coucher, mais une individu TOC aura un rituel à chaque soir. Avant de se coucher, il devra vérifier les portes, les fenêtres, le rond de la cuisinière, la porte du garage, etc. Ces rituels sont souvent longs et peuvent prendre plusieurs heures à accomplir[5]. Il existe entre 1,6 % à 2,5 % de la population qui en est atteint[3]. Les symptômes peuvent être :
- une peur d’être contaminé par des microbes,
- une peur excessive de se faire mal,
- une peur de perdre ce que l'individu possède,
- des actions répétitives pour se rassurer,
- avoir des rituels excessifs, etc. (Robinson, Smith & Segal, 2011).
Enfin, le TOC se développe habituellement durant l’adolescence [3].
Trouble de stress post-traumatique[modifier]
Le trouble de stress post-traumatique (TSPT) est un état émotionnel similaire à l’attaque de panique, mais qui se différencie en ayant une cause bien connue. Il est dû à un événement traumatisant, tel qu’un viol, un accident de voiture, un désastre naturel ou dans les cas les plus connus, une guerre. Il suffit de penser aux soldats qui reviennent chez eux après la guerre et qui ne peuvent plus dormir et se réveillent en sursaut au milieu de la nuit pour comprendre de quoi il s’agit[4]. Ce trouble a une prévalence de vie d’environ 7 % [3]. Le symptôme essentiel à retenir est la présence de récurrences (flashbacks) en état d’éveil ou sous la forme de cauchemars. Lors de ces récurrences, l'individu va revivre l’événement qui l’a traumatisé et cela sera accompagné par une charge émotionnelle presque aussi intense que lors de l’événement lui-même [4]. Le TSPT peut se développer à partir d’une multitude d’expériences, mais les chances de vivre un état de stress post-traumatique chez les jeunes sont moins élevées que chez les adultes[3].
Phobie spécifique[modifier]
La phobie spécifique est simplement la peur excessive de quelque chose en particulier. Elle s’applique à toutes les peurs, excepté la phobie sociale et l’agoraphobie. Les gens affligés d’une phobie spécifique ressentent un si grand taux d’anxiété lors de certains événements qu’elles se mettent à trembler ou à crier[6]. Les chances d’être victime d’une phobie spécifique sont d’environ 4 % à 13 %[3]. Les symptômes sont une peur irrationnelle et incontrôlable de certaines choses ou de certaines personnes[4]. La phobie spécifique est le trouble d’anxiété qui commence au plus jeune âge avec un âge d’apparition médian de 7 à 10 ans [3].
Trouble anxieux dû à une affection médicale générale[modifier]
Trouble anxieux induit par une substance[modifier]
Prévalence[modifier]
D'après une étude, menée par Hans-Ulrich Wittchen, les troubles anxieux sont les plus fréquents parmi les troubles mentaux (14 %)[2] avant l’insomnie (7 %), et la dépression majeure (6,9 %). Selon Wittchen, environ 90 % des troubles anxieux se produisent pour la première fois avant l'âge de 18 ans. À ce moment, s'ils sont détectés, ils peuvent être facilement traités.
Les troubles d’anxiétés forment la catégorie de troubles mentaux la plus commune, avec une chance de 28,8 % d’en être affecté durant la vie[7]. Cependant, en Europe et dans certaines parties de l’Asie et de l’Afrique, la prévalence durant la vie d’un trouble d’anxiété est entre 9 % et 16 %. Pour ce qui en est du sexe, il est étonnant de constater que le nombre de femmes, à travers le monde, atteintes d’un trouble anxieux est plus de deux fois plus élevé que celui des hommes. Les troubles anxieux sont aussi l’une des maladies mentales qui se développent le plus tôt. La majorité des gens sont diagnostiqués avec cette maladie pour la première fois au cours de leur adolescence ou au début de leur phase adulte, mais il y a environ 2 % à 4 % des enfants de 5 à 15 ans qui en sont atteints aussi. Enfin, c’est un trouble mental qui peut affecter n'importe qui, peu importe le lieu, le sexe et l’âge[3].
Causes physiologiques[modifier]
La plupart du temps, les troubles anxieux s'accompagnent d’autres troubles mentaux ou physiques. En 1993, une recherche a été poursuivie en Espagne pour établir une relation entre les troubles anxieux et l’hyperlaxité. L’hyperlaxité est l’élasticité anormale de certains tissus du corps. Les résultats ont démontré que 70 % des personnes atteintes d’hyperlaxité possédaient également un trouble anxieux quelconque, tandis que seulement 10 % du groupe contrôle semblait montrer des symptômes de troubles anxieux. Cette recherche a été reprise récemment et les résultats n’ont pas beaucoup changé[8]. Cela est un exemple excellent pour prouver que les troubles anxieux, et plusieurs autres troubles mentaux peuvent être causés par des problèmes physiques.
D’ailleurs, plusieurs troubles cognitifs, entre autres les troubles anxieux, accompagnent fréquemment les traumatismes cranio-cérébraux (TCC). Un TCC, connu également sous la simple dénomination « traumatisme crânien », est un choc qui se produit entre le crâne et le cerveau lors d’un coup sur la tête[9]. Une étude a porté sur la relation entre les troubles dépressifs, les troubles anxieux et les TCC. Les résultats ont montré que 6 mois après le traumatisme crânien, 19 % des victimes étaient atteintes de dépression et 26 % étaient atteints d’un trouble anxieux, même que 11 % étaient atteints de dépression et d’un trouble anxieux simultanément. Les mêmes tests ont été répétés 6 mois après ceux-ci et le pourcentage de personnes dépressives était rendu à 31 % et celui des personnes ayant un trouble d’anxiété était à 29 %[10]. Cela vient également renforcer l’idée que l’anxiété peut être déclenchée par des défauts physiques.
Un coup sur la tête peut rendre un individu anxieux pour une raison relativement simple. Un choc qui endommage le cerveau réduit ses capacités d’envoyer des messages d’une partie du cerveau à l’autre et aussi au reste du corps. Le système nerveux communique à l’aide de substances chimiques nommées neurotransmetteurs[11]. Les troubles d’anxiété sont en partie expliqués par un manque ou une instabilité de neurotransmetteurs dans le cerveau.
Les trois neurotransmetteurs principaux qui semblent affecter le taux d’anxiété sont : la sérotonine, la noradrénaline et l’acide γ-aminobutyrique (GABA).
Le manque ou l’instabilité des neurotransmetteurs peut être dû à des facteurs génétiques[12]. Cela confirme que l’anxiété peut être transmise génétiquement à travers les générations.
Sérotonine[modifier]
La sérotonine est le neurotransmetteur qui s’occupe de transmettre des messages concernant :
- l’humeur,
- l’agressivité,
- les impulsions,
- le sommeil,
- l’appétit,
- la température du corps
- la douleur.
Des recherches ont démontré que chez les gens atteints de certains troubles anxieux (comme l’anxiété généralisée, le stress post-traumatique, les TOC et le trouble panique) la quantité de sérotonine fabriquée par le corps était anormalement basse.
Noradrénaline[modifier]
La Noradrénaline a un rôle dans :
- la préparation du corps au combat ou à la fuite,
- la régulation du sommeil,
- l’humeur,
- la tension artérielle.
L’instabilité de ce neurotransmetteur est connue pour causer des augmentations et des rechutes du au taux d’anxiété[12].
Acide γ-aminobutyrique[modifier]
Le GABA a plutôt un rôle d’inhibiteur. Cela veut dire qu’au lieu d’activer des parties du corps, il va plutôt arrêter ou ralentir leur fonctionnement[11]. Il :
- favorise la relaxation,
- favorise le sommeil,
- prévient la surexcitation.
Causes psychologiques[modifier]
Le TOC est reconnu pour souvent être accompagné de diverses maladies mentales comme un autre trouble anxieux, un trouble d’humeur ou un trouble de personnalité (Abramowitz, 2004). Autrement dit, un trouble anxieux peut être causé par un autre trouble anxieux. Une recherche a déjà démontré qu’environ 20 % des gens souffrant du TOC souffraient aussi de TAG (Abramowitz, & Foa, 1998, cité par Abramowitz, 2004). Les troubles anxieux en général semblent avoir une relation particulièrement forte avec les troubles dépressifs. Les deux types de troubles ont beaucoup de symptômes en commun, tel que (a) une mauvaise humeur, (b) une perte des plaisirs de la vie, (c) une nervosité dans des situations inappropriées, (d) une grande irritabilité, etc. Même que 58 % des gens atteints d’un trouble anxieux sont également atteints d’un trouble dépressif (Brendel, 2008). Il est possible de déduire selon ces faits que l’anxiété et la dépression coexistent dans un cercle vicieux. Une personne en dépression aura tendance à s’isoler du reste du monde en pensant qu’elle est inférieure ou qu’elle n’est pas aimée (Naylor, 2009). Dans ce cas, il est logique que cette même personne développe une anxiété face au contact avec le monde extérieur par peur du résultat. Donc, pour se protéger, elle va s’isoler et cela la rendra déprimée.
Les traumatismes peuvent être une autre cause importante de l’anxiété. Un traumatisme est une expérience qui apporte un taux de stress anormalement élevé. Il peut prendre la forme de (a) un divorce des parents, (b) d’une rupture amoureuse, (c) d’un échec scolaire, (d) d’une catastrophe naturelle, (e) de la mort d’un proche, etc. Selon plusieurs chercheurs, beaucoup de troubles mentaux peuvent être cachés dans le génotype d’une personne, mais ne se rendront pas au phénotype sans un élément déclencheur. Les traumatismes peuvent être ce déclencheur (Naylor, 2009).
Autre troubles psychologiques[modifier]
Le trouble obsessionnel-compulsif (TOC) est reconnu pour être souvent accompagné de diverses maladies mentales comme un autre trouble anxieux, un trouble d’humeur ou un trouble de la personnalité[13]. Autrement dit, un trouble anxieux peut être causé par un autre trouble anxieux. Une recherche a déjà démontré qu’environ 20 % des gens souffrant du TOC souffraient aussi de trouble d’anxiété généralisée[13]. Les troubles anxieux en général semblent avoir une relation particulièrement forte avec les troubles dépressifs. Les deux types de troubles ont beaucoup de symptômes en commun, tels que :
- une mauvaise humeur,
- une perte des plaisirs de la vie,
- une nervosité dans des situations inappropriées,
- une grande irritabilité,
- etc.
58 % des gens atteints d’un trouble anxieux sont également atteints d’un trouble dépressif[14]. Il est possible de déduire selon ces faits que l’anxiété et la dépression coexistent dans un cercle vicieux. Un individu en dépression aura tendance à s’isoler du reste du monde en pensant qu’il est inférieur ou qu’il n’est pas aimé[15]. Dans ce cas, il est logique que ce même individu développe une anxiété face au contact avec le monde extérieur par peur du résultat. Pour se protéger, il va donc s’isoler et cela le rendra encore plus déprimé.
Traumatisme[modifier]
Les traumatismes peuvent être une autre cause importante de l’anxiété. Un traumatisme est une expérience qui apporte un taux de stress anormalement élevé. Il peut prendre différentes formes :
- divorce des parents,
- rupture amoureuse,
- échec scolaire,
- catastrophe naturelle,
- mort d’un proche,
- etc.
Selon plusieurs chercheurs, beaucoup de troubles mentaux peuvent être cachés dans le génotype d’un individu, mais ne se rendront pas au phénotype sans un élément déclencheur. Les traumatismes peuvent être ce déclencheur[15].
Évaluation psychométrique[modifier]
Le « Revised Children’s Manifest Anxiety Scale » (RCMAS) a été créé par Cecil R. Reynolds et Bert O. Richmond, et adapté en français par Dana Castro (1999). Il s’agit de l’un des questionnaires les plus utilisés pour évaluer l’anxiété globale ou générale des enfants ou des adolescents âgés entre 6 et 19 ans. Cependant, plutôt que d’évaluer la présence de troubles anxieux spécifiques, le RCMAS mesure la tendance générale à l’anxiété. Ce questionnaire comprend 37 items répartis sur trois sous-échelles :
- « anxiété physiologique »
- « inquiétude et sursensibilité »
- « anxiété-concentration »
Une sous-échelle de « désirabilité sociale » est aussi incluse, permettant ainsi de vérifier si l’enfant nie adopter des comportements que la majorité des enfants adopteraient[16].
Traitements[modifier]
Antidépresseurs[modifier]
Les antidépresseurs ont été développés avec l’intention de traiter la dépression, mais ils ont également prouvé être efficaces pour traiter les troubles anxieux. Malgré les changements rapides dans les niveaux de neurotransmetteurs dans le cerveau, les antidépresseurs prennent environ 4 à 6 semaines pour faire diminuer des symptômes de l’anxiété[17]. Selon leur structure, leur manière de fonctionner et sur quoi ils agissent, les antidépresseurs sont classés en groupes :
- les inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO),
- les antidépresseurs tricycliques (ATC),
- les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)
- et quelques autres moins importants.
Les antidépresseurs ont tous comme but de modifier l’humeur du malade pour réduire les symptômes de la dépression. L’ISRS est le type d’antidépresseur le plus récent et il a comme fonctionnement de bloquer les transporteurs de sérotonine. Il est souvent prescrit pour les adultes dû au fait que c’est celui qui possède le moins d’effets secondaires[18]. Les antidépresseurs sont encore controversés du au fait qu’il a été démontré dans une recherche qu’ils font augmenter les pensées de suicide chez les jeunes de 6 à 18 ans souffrant de dépression[19].
Anxiolytiques[modifier]
Les anxiolytiques sont des médicaments faits spécialement dans le but de traiter l’anxiété. Ces médicaments sont peu recommandés pour plusieurs raisons. Par exemple, contrairement aux antidépresseurs, ils ont plusieurs effets secondaires et le corps développe une dépendance. Autrement dit, les gens peuvent s’habituer à leur effet et avoir besoin d’une plus en plus grande dose à chaque fois qu’ils en prennent. Les anxiolytiques peuvent être très utiles dans des cas sévères de phobie sociale, de TAG, de trouble panique et de TSPT, mais les professionnels doivent être prudents lorsqu’ils les prescrivent[17].
Psychothérapie cognitivo-comportementale[modifier]
La psychothérapie cognitivo-comportementale (TCC) est le traitement psychologique avec le plus de recherches empiriques qui la supportent. Le but de cette thérapie est de faire comprendre au patient la cause de sa maladie, car ce n’est que rendu à ce point qu’il pourra affronter son anxiété de façon logique. Durant la thérapie, il est recommandé que le patient garde un journal de tout ce qu’il fait chez lui, dans le but de pouvoir l’analyser avec le professionnel et de comprendre ce qui déclenche les épisodes de dépression chez lui. Lorsqu’un professionnel se sert de la TCC, le patient aura des tâches à faire chez lui pour accélérer la guérison. Autrement dit, il aura des devoirs. La TCC consiste principalement à éliminer le stress chez l’individu et à développer des manières plus saines d’affronter les difficultés de la vie de tous les jours[18].
Notes[modifier]
Les troubles anxieux et les troubles dépressifs sont parmi les troubles les mieux compris dans le domaine de la psychologie. Ils sont assez facilement guérissables. Il faut consulter un professionnel. Plus l'on prend de temps avant de consulter, plus il est difficile de s'en débarrasser.
Références[modifier]
- (en) Ronald Kessler, Wai Tat Chiu, Olga Demler, Ellen Walters et Kathleen Merikangas, Prevalence, severity, and comorbidity of 12-month DSM-IV disorders in the National Comorbidity Survey Replication, vol. 62, juin 2005, 617–27 p. [lire en ligne [archive]], chap. 6
- Les troubles anxieux sont les troubles mentaux les plus fréquents [archive], sur Psycho Média, 5 septembre 2011. Consulté le 8 septembre 2011
- (en) Roberto Lewis-Fernández, Helen Blair Simpson, Yuval Néria et Franklin Schneier, Anxiety disorders : Theory, research and clinical perspectives, Cambridge University Press, 26 août 2010, 378 p. (ISBN 9780521515573)
- Guy Parent et Pierre Cloutier, Initiation à la psychologie, Beauchemin, 1er avril 2009, 480 p. (ISBN 9782761644839)
- Gouvernement du Québec, « Troubles anxieux » [archive], 2011. Consulté le 30 novembre 2011
- Samuel Wood, Denise Boyd, Francine Hétu et Ellen Green Wood, L'univers de la psychologie, ERPI, 2009, 350 p.
- (en) Anthony Martin M, « Progrès récents dans le traitement des troubles anxieux », Canadian Psychology, vol. 52, février 2011, p. 10-19 [lien DOI [archive]]
- (en) Antoni Bulbena, Jordi Gago, Guillem Pailhez, lili Sperry, Miguel Fullana et Oscar Vilarroya, « Joint hypermobility syndrome is a risk factor trait for anxiety disorders: a 15-year follow-up cohort study », General Hospital Psychiatry, vol. 33, no 4, 27 avril 2011, p. 363-370 (ISSN 0163-8343) [texte intégral [archive], lien DOI [archive]]
- Dr Lyonel Rossant & Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso, « Encyclopedie médicale : Les traumatismes crâniens » [archive]
- (en) Michael Schönberger, Jennie Ponsford, Kate Gould et Lisa Johnston, « The temporal relationship between depression, anxiety, and functional status after traumatic brain injury: A cross-lagged analysis », Journal of the International Neuropsychological Society, 31 août 2011, p. 781-787 [lien DOI [archive]]
- Dale Purves, George Augustine, David Fitzpatrick, William Hall et Anthony-Samuel Lamantia, Neurosciences, Sinauer Associates, 2011, 858 p. (ISBN 0878936955, 9780878936953)
- Les causes des troubles anxieux [archive]
- (en) Jonathan Abramovitz, « Treatment of obsessive-compulsive disorder in patients who have comorbid major depression », Journal of Clinical Psychology, novembre 2004, p. 1133-1141 [lien DOI [archive]]
- David Brendel, « What Is The Relationship Between Depression And Anxiety? » [archive], 2008
- (en) Berenice Naylor, Depression in Children : Depression-causes, Diagnosis and Treatment, Nova Science Publishers, 2009, 312 p. (ISBN 1607414554, 9781607414551)
- Claude Gagnon et Frank Vitaro, Prévention des problèmes d'adaptation chez les enfants et les adolescents, vol. 1, PUQ, 2000, 82 p. (ISBN 2760510395, 9782760510395)
- Treatment of Anxiety Disorders [archive]
- (en) Lynne Walsh, Depression Care Across the Lifespan, John Wiley & Sons, 2009, 230 p. (ISBN 0470517727, 9780470517727)
- (en) Mark Olfson, Steven Marcus et David Shaffer, « Antidepressant Drug Therapy and Suicide in Severely Depressed Children and Adults », Général Psychiatry, vol. 63, no 8, août 2006 [lien DOI [archive]]
Références bibliographiques[modifier]
- Antony, M. M., & Swinson, R. P. (1996). Les troubles anxieux et leur traitement: Analyse critique de la littérature sur les traitements fondés sur des preuves. Repéré dans http://www.ataq.org/cover.pdf
- Alain Braconnier, , Petit ou grand anxieux ?, Odile Jacob, 2004, 384 p. (ISBN 2-7381-1424-5)
- Bouchard, S., & Gingras, M. (2007). Introduction aux théories de la personnalité. Montréal, Québec : Chenelière Éducation.
- Castaneda, A. E., Suvisaari, J., Marttunen, M., Perälä, J., Saarni, S. I., Aalto-Setälä, T., …Tuulio-Henriksson, A. (2011). Cognitive functioning in a population-based sample of young adults with anxiety disorders. European Psychiatry, 26(6), 346-353. doi : 10.1016/j.eurpsy.2009.11.006
- Maurice Ferreri, Pauline Morand et Philippe Nuss, Les troubles anxieux, Ellipses, Paris, 1999, 159 p. (ISBN 2-7298-6796-1)
- Pierluigi Graziani, Anxiété et troubles anxieux, A. Colin, Paris, 2008 (rééd.), 127 p. (ISBN 978-2-200-35424-4)
- Robert Ladouceur, André Marchand et Jean-Marie Boisvert, Les troubles anxieux : approche cognitive et comportementale, Masson, Paris, 1999, 213 p.
- Lamotte, F., Doncker, E., & Goëb, J.-L. (2010). Les phobies scolaires à l’adolescence. / School refusal in adolescence. Neuropsychiatrie de l'Enfance et de l'Adolescence, 58(4, 256-262. doi : 10.1016/j.neurenf.2009.10.004
- Lange, W.-G., Heuer, K., Langner, O., Keijsers, P. J., Becker, E. S., Rinck, M. (2011). Face value: Eye movements and the evaluation of facial crowds in social anxiety. Journal of Behavior Therapy and Experimental Psychiatry, l 42(3), 355-363. doi: 10.1016/j.jbtep.2011.02.007
- Society of clinical child & adolescent psychology. (2010). Information about anxiety problems & disorders. Repéré dans http://effectivechildtherapy.com/sccap/?m=sPublic&fa=pub_Anxiety.
- Lyse Turgeon et Paul L. Gendreau (dir.), Les troubles anxieux chez l'enfant et l'adolescent, Solal, Marseille, 2007, 240 p. (ISBN 978-2-35327-005-7)
- Wetherell, J. L., Le Roux, H., & Gatz, M. (2003). DSM-IV criteria for generalized anxiety disorder in older adults: Distinguishing the worried from the well. Psychology and Aging, 18(3), 622-627. doi : 10.1037/0882-7974.18.3.622