Cette avancée, rapportée dans la prestigieuse revue Cell, pourrait mener au développement
de médicaments au mode d'action similaire, mais sans les désagréables effets secondaires du lithium, selon le Dr. Martin Beaulieu, co-auteur de la recherche.
Les chercheurs ont mis à jour un mécanisme par lequel le lithium influence la réponse de certains neurones à la dopamine qui est un neurotransmetteur (2) intervenant notamment dans le plaisir, la motivation, la motricité et les addictions.
Les chercheurs ont montré que le lithium affecte le comportement de souris modifiées génétiquement en interférant avec des mécanismes de signalisation induits par l'activation des récepteurs dopaminergiques.
"Lorsqu'ils sont activés par la dopamine, les récepteurs dopaminergiques de type D2 induisent une cascade d'événements moléculaires responsables de la réponse du neurone, notamment en conduisant à la formation d'un complexe de signalisation composé du récepteur D2, de kinases et de phosphatases maintenus ensemble par une protéine appelée béta-arrestin 2."
Les chercheurs ont observé que le lithium déstabilise de manière sélective ce complexe.
Ces résultats trouvent un prolongement dans une autre découverte, démontrant des mécanismes d'actions communs entre le lithium et la sérotonine (qui est également un neurotransmetteur), publiée en janvier par le Dr Beaulieu et ses collaborateurs de Duke dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.
Illustration: Communication entre deux cellules nerveuses au moyen de neurotransmetteurs qui sont captés par des récepteurs.
(1) Les équipes de recherche du Dr Martin J. Beaulieu du Centre de recherche Université Laval Robert-Giffard à Québec et du Dr Marc G. Caron, de l'Université Duke en Caroline du Nord.
(2) Un neurotransmetteur est une molécule libérée par une cellule nerveuse et captée par une autre cellule nerveuse. Il transmet ainsi un message entre les deux cellules
PsychoMédia avec source:
Neurocité (Québec), Communiqué de presse
Les chercheurs ont mis à jour un mécanisme par lequel le lithium influence la réponse de certains neurones à la dopamine qui est un neurotransmetteur (2) intervenant notamment dans le plaisir, la motivation, la motricité et les addictions.
Les chercheurs ont montré que le lithium affecte le comportement de souris modifiées génétiquement en interférant avec des mécanismes de signalisation induits par l'activation des récepteurs dopaminergiques.
"Lorsqu'ils sont activés par la dopamine, les récepteurs dopaminergiques de type D2 induisent une cascade d'événements moléculaires responsables de la réponse du neurone, notamment en conduisant à la formation d'un complexe de signalisation composé du récepteur D2, de kinases et de phosphatases maintenus ensemble par une protéine appelée béta-arrestin 2."
Les chercheurs ont observé que le lithium déstabilise de manière sélective ce complexe.
Ces résultats trouvent un prolongement dans une autre découverte, démontrant des mécanismes d'actions communs entre le lithium et la sérotonine (qui est également un neurotransmetteur), publiée en janvier par le Dr Beaulieu et ses collaborateurs de Duke dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.
Illustration: Communication entre deux cellules nerveuses au moyen de neurotransmetteurs qui sont captés par des récepteurs.
(1) Les équipes de recherche du Dr Martin J. Beaulieu du Centre de recherche Université Laval Robert-Giffard à Québec et du Dr Marc G. Caron, de l'Université Duke en Caroline du Nord.
(2) Un neurotransmetteur est une molécule libérée par une cellule nerveuse et captée par une autre cellule nerveuse. Il transmet ainsi un message entre les deux cellules
PsychoMédia avec source:
Neurocité (Québec), Communiqué de presse