TROUBLES BIPOLAIRES : Questions Réponses

 

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Troubles bipolaires : trouble bipolaire, maniaco-dépressif, maladie bipolaire, depression, manie, humeur, maniaque, bipolarité  
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1. On m’a diagnostiquée bipolaire, le traitement est-il prescrit à vie ?

 
Dans la majorité des cas le traitement est prescrit pour une longue durée, qui peut aller jusqu’à la vie entière, car la vulnérabilité persiste et l’arrêt du traitement majore le risque de rechute ou de récidive. Cependant dans certains cas, après une période de stabilité de l’ordre de 2 à 5 ans, on peut être amené à tenter l’interruption du traitement thymorégulateur, progressivement et sous surveillance médicale, en tenant compte des bénéfices apportés jusque là par le traitement, de ses effets indésirables et… du choix du patient, pourvu que celui-ci soit éclairé.
   
2. Quel risque existe-t-il que j’aie un enfant bipolaire si je le suis moi- même ?
 
On sait que le risque de développer une maladie bipolaire est plus important lorsqu’un parent est lui-même atteint de trouble bipolaire, mais aucun facteur causal n’est identifié précisément : rôle de l’hérédité, de l’environnement… ?
Il n’est donc pas possible de parler de « transmission » de la maladie et encore moins de prédire un risque de transmission à des enfants de sujets souffrant de trouble bipolaire.
   
3. Je suis bipolaire. Je souhaite avoir des enfants, mais en suis-je capable ?
 
Beaucoup de femmes atteintes de trouble bipolaire s’interrogent sur leur capacité à être de bonne mères : il est indispensable de les rassurer, de leur donner confiance en leur capacités maternelles et de leur apprendre à connaître au mieux leur maladie grâce à l’aide de mesures psycho-éducatives. Prendre régulièrement ses traitements, connaître les signes annonciateurs de récidives et apprendre à éviter les stress de la vie permettent à l’immense majorité de ces patientes de mener une vie « normale », avec ses joies et ses peines, en étant de bonnes mères. Soulignons l’importance de l’entourage qui dans certains moments de fragilité pourra épauler ces mamans.
   
4. On m’a dit que certains médecins proposent des traitements par électrochocs, quels sont les risques ?
 
La sismothérapie ou électroconvulsivothérapie (ECT) souffre de sa réputation taillée par des films comme « Vol au-dessus d’un nid de coucou » et par les courants antipsychiatriques, sur des arguments plus idéologiques que scientifiques.
Loin des idées reçues, ce traitement consiste à provoquer en milieu médicalisé, sous haute surveillance et sous anesthésie générale, une crise convulsive généralisée par la diffusion d’un courant électrique de faible intensité au niveau cérébral. Souvent indiquée lors de résistance ou de contre-indications aux traitements médicamenteux, ses propres contre-indications se limitent à celles de l’anesthésie générale et à certaines à certaines affections cérébrales (hypertension intra-crânienne). Les effets indésirables possibles sont ceux de l’anesthésie générale, des maux de têtes et des « trous de mémoires » en général modérés et temporaires.
Dans le trouble bipolaire leur indication peut se discuter d’emblée en cas d’épisode mélancolique et/ou catatonique, de « fureur maniaque » ou en cas de résistance aux traitements usuels. On réalise 2 à 3 séances par semaine et la rémission parfois spectaculaire est obtenue selon les cas en 2 ou 3 à une quinzaine de séances.
Contrairement aux idées reçues : l’ECT n’endommage pas le cerveau, ne fait pas courir de risque d’électrocution, n’induit pas de maladie épileptique, n’est pas plus risquée que les médicaments (on la préfère même parfois à certains traitements médicamenteux dans des situations de fragilité particulière comme la grossesse ou chez les personnes âgées…).
   
5. Comment choisir mon psychiatre ?
 
Choisir son psychiatre traitant dépend d’un certain nombre d’éléments pragmatiques :
 le financement : consultations gratuites au centre médico-psychologique de secteur, psychiatre libéral remboursé partiellement par la sécurité sociale, remboursement lui-même complété de façon variable par les mutuelles
- la localisation : il est souvent plus commode de consulter à proximité de chez soi ou de son lieu de travail
 la réputation, la formation du psychiatre…
Mais c’est avant tout le contact avec le psychiatre qui est primordial. C’est en établissant une bonne alliance thérapeutique que la prise en charge va pouvoir être efficace. Si le contact ne passe pas, le patient ne doit pas hésiter à en faire part au praticien lui-même, ni le cas échéant à prendre un rendez vous avec un autre médecin. Disponibilité, écoute, empathie sont les qualités à rechercher.
   
6. Puis-je être suivi uniquement par mon médecin généraliste ?
 
La gravité potentielle de la maladie maniaco-dépressive nécessite le recours à un médecin capable d’assurer le maniement des thymorégulateurs et bien au fait des avancées scientifiques les plus récentes. L’avis au moins ponctuel du psychiatre semble nécessaire. Le médecin généraliste prendra toutefois une part active au traitement, en collaboration avec le spécialiste et assume un rôle essentiel de proximité.
   
7. Doit-on forcément donner des médicaments quand un soutien psychologique donne de bons résultats ?
 
L’expérience clinique et les données scientifiques démontrent que la psychothérapie utilisée isolément ne donne pas les meilleurs résultats dans la maladie bipolaire. La mortalité, le risque suicidaire, les conduites dangereuses peuvent bénéficier de traitements médicamenteux qu’il faut savoir proposer. A l’inverse l’approche « biologique » c'est-à-dire médicamenteuse pure peut être utilement complétée par une approche psychothérapique.
La relation entre le patient et le médecin prescripteur est en soi psychothérapique et comprend une forme de soutien nécessaire à la prise en charge de cette maladie chronique.
Dans certains cas une thérapie plus formalisée peut être proposée : TCC, psychanalyse...
En fait il faut retenir que bien loin de s’opposer l’approche médicamenteuse et l’approche psychologique se complètent et se renforcent mutuellement.
   
8. Quelles sont les thérapeutiques alternatives ?
 
Un certain nombre de thérapies alternatives ont le vent en poupe. Il est important de se souvenir qu’elles ne bénéficient pas du même niveau de validation scientifique que les traitements médicamenteux usuels habituellement prescrits. Il est difficile de toutes les citer. Notons :
 Les acides gras oméga-3, acides gras insaturés qui ne sont pas synthétisées spontanément par l’organisme et qui auraient un rôle de prévention des épisodes dépressifs. Contenus dans les huiles de poisson et dans la chair des poissons gras, ils sont vendus dans le commerce sous forme de compléments alimentaires.
 Le millepertuis, produit phytothérapique, aurait des propriétés antidépressives.
 La thérapie EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) est une approche neuro-émotionnelle de désensibilisation et de retraitement des informations faisant appel à la stimulation sensorielle par des mouvements oculaires, des stimuli auditifs ou cutanés. Elle a pour but de faciliter une résolution rapide des symptômes liés à des événements traumatiques du passé.
Cette méthode ressemble en pratique à une sorte d'hypnose : en faisant suivre un pointeur à une personne, on lui fait pratiquer toute une série de mouvements avec les yeux.
   
9. Je suis bipolaire, on m’a dit que le lithium fait grossir. Est- ce vrai ?
 
Pendant les deux premières années de traitement par le lithium on observe souvent une prise de poids qui est plus importante chez les femmes et chez les personnes déjà en surpoids. L’appétit augmente sous lithium qui par ailleurs favoriserait la prise de poids. Evidemment les médecins doivent prendre en compte cet aspect et l’expliquer à leurs patients. La posologie doit être ajustée à la dose minimale efficace et le médecin doit prodiguer des conseils diététiques, il peut même orienter vers une diététicienne. Des conseils simples sont à respecter :
 Manger à heures fixes
 Prendre 3 repas par jour
 Eviter les grignotages et les consommations de sodas et jus de fruit
 Eviter les sucreries
 Eviter de se resservir
   
10. Je suis un homme bipolaire et depuis que je suis traité je n’arrive plus à avoir de relations sexuelles. Comment faire ?
 
Pendant les épisodes dépressifs la libido s’éteint, alors qu’elle est souvent exacerbée pendant les phases maniaques.
Entre les épisodes, les médicaments sont parfois à l’origine de difficultés sexuelles avec perte de plaisir. Une adaptation du traitement voire un changement de celui-ci et le recours pour les hommes à des traitements médicamenteux favorisant les érections peuvent permettre de très largement améliorer cette situation, souvent difficile à supporter et à l’origine de nombreux arrêts de traitement intempestifs.
   
11. Puis-je boire de l’alcool ?
 
Alcool et maladie bipolaire sont très souvent associés : Cause ? Conséquence ? Comorbidité ?
Les consommations excessives d’alcool grèvent le pronostic, elles sont associées aux conduites suicidaires, aux conduites à risques, à de nombreuses complications médicales… De plus, l’alcool peut interagir avec les traitements médicamenteux.
La consommation excessive d’alcool est donc fortement déconseillée, tandis que la consommation modérée et contrôlée… ne peut pas être recommandée !
   
12. Si une nouvelle canicule se produit dois-je arrêter mon lithium ?
 
Une déshydratation peut entraîner des déséquilibres du taux sanguin de lithium (lithiémie) à l’origine de surdosages.
Il est important en cas de canicule ou de toute situation pouvant être à l’origine d’une déshydratation (fièvre, vomissements, diarrhées, régime sans sel) de bien s’hydrater et de consulter son psychiatre qui contrôlera la lithiémie et adaptera la dose. L’arrêt brutal du lithium ne doit être effectué que dans certains cas exceptionnels (hyperlithiémie, c’est-à-dire taux excessif de lithium dans le sang).
   
13. Dois-je prendre certaines précautions si je pars en voyage ?
 
Avant de partir en voyage certaines précautions sont à prendre :
 Il faut prévenir son médecin et lui demander son avis : l’état actuel est-il compatible avec un voyage ?
 Il est important de souscrire une assurance rapatriement qui couvre les maladies psychiatriques (attention aux clauses excluant celles-ci)
 Emporter avec soi la dose suffisante de traitement et avoir une ordonnance justifiant la possession de médicaments
 Si une prophylaxie antipalustre doit être prise, toujours informer son psychiatre et son médecin généraliste de la destination du voyage, de sa pathologie et de l’ensemble des traitements psychotropes prescrits (certains médicaments antipaludéens sont déconseillés en cas de troubles psychiatriques, d’autres peuvent interagir avec les traitements psychotropes…)
 Se préparer au décalage horaire, être reposé, dormir dans l’avion, très vite se « recaler » sur le bon rythme.
En voyage :
 Eviter les prises d’alcool et de toxiques
 Prendre du temps pour se reposer
 Respecter un rythme de sommeil suffisant
 Porter sur soi une carte précisant son traitement et les dosages.
 En cas de grosse chaleur ou de diarrhée (tourista), bien s’hydrater et consulter un médecin au moindre de doute de récidive (Une bonne hydratation passe par l’absorption de liquides salés et sucrés comme des jus de fruits ou du Coca-Cola® et pas uniquement par de l’eau pure).
   
14. Est- ce que la drogue peut causer la maladie bipolaire ?
 
Les intrications entre la consommation de drogues et la maladie bipolaire sont complexes.
Elles sont souvent associées, mais les toxiques sont-ils à l’origine de la maladie ? Sont-ils des catalyseurs chez des sujets déjà vulnérables ? Sont-ils associés en partageant peut-être des causes communes ?
Une chose est sûre : Les consommations de toxiques et surtout de cannabis notamment chez les adolescents sont des facteurs aggravants de la maladie bipolaire en cela qu’ils augmentent le risque suicidaire, les conduites à risque et favorisent une résistance au traitement. Ils sont donc à proscrire formellement.
   
15. Mon père est bipolaire, j’ai fait un épisode dépressif l’année dernière, suis-je bipolaire ?
 
Selon certains critères et classifications le simple fait d’avoir des antécédents familiaux de maladie bipolaire et d’avoir soi-même déjà présenté un épisode thymique dépressif suffit à poser le diagnostic de maladie bipolaire et donc à instaurer un traitement thymorégulateur. En réalité, l’évaluation viendra, ou non, confirmer le diagnostic.
   
16. Mon fils présente un état d’excitation intense, il se montre très agressif avec ses voisins et avec nous. Je pense qu’il aurait besoin d’être hospitalisé. Comment faire ?
 
Dans la grande majorité des cas lors des phases aiguës de la maladie bipolaire, le patient lui-même est capable de demander de l’aide. Plus rarement mais cela est alors toujours douloureux, c’est l’entourage qui se trouve en position de demander des soins pour la personne qui souffre.
Plusieurs intervenants peuvent alors aider les familles lors d’une phase aiguë :
 le médecin psychiatre qui suit le patient ;
 le médecin généraliste ;
 un service d’urgences psychiatriques : dans la plupart des hôpitaux généraux se trouve un service d’accueil d’urgence psychiatrique où 24 heures sur 24 un psychiatre peut recevoir un patient, évaluer son état et l’orienter vers un suivi ambulatoire ou vers une hospitalisation si cela s’avère nécessaire ;
 dans certaines grandes villes il existe en outre des services spécialisés d’urgence psychiatrique (par exemple à Paris, le CPOA : centre psychiatrique d’orientation et d’accueil) ;
 certains services de secteur ont leur propre centre d’accueil et de crise (CAC) où les patients du secteur peuvent être évalués et parfois rester quelques jours le temps de juguler le moment aigu ;
 dans les cas où le patient refuse ou est dans l’impossibilité de se rendre aux urgences on peut faire appel à des services médicaux privés. Un médecin se déplace au domicile du patient et peut alors évaluer la situation et prendre la décision qui s’impose ;
 le centre médico-psychologique (CMP) peut aussi organiser des visites à domicile permettant d’examiner et d’évaluer l’état du patient ;
 dans certains cas extrêmes et très rares, notamment lors d’agitation intense ou d’agressivité ou au contraire de complications physiques de la maladie (dénutrition grave par exemple), la police, les pompiers ou bien encore le SAMU peuvent être sollicités.
   
17. Mon fils atteint de maladie bipolaire ne veut plus prendre de médicaments. Que faire ?
 
Le défaut d’observance des traitements est un très important facteur de risque à court terme de rechutes et de récidives et peut à plus longue échéance entraîner une résistance aux traitements. Il est donc très important de suivre régulièrement son traitement. Si l’arrêt du traitement par le patient est motivé par des effets indésirables difficilement supportables, le prescripteur doit savoir l’entendre et éventuellement adapter la molécule ou sa posologie. Il doit aussi réexpliquer les bénéfices du traitement à mettre en balance avec les inconvénients qui lui sont liés. Des compromis sont souvent préférables à un arrêt brusque.
   
18. On m’a demandé de signer une HDT pour mon frère qui présente un état de grande agitation. J’ai peur qu’il ne m’en veuille et ne retourne son agressivité contre moi.
 
Les hospitalisations à la demande d’un tiers sont fréquentes et dans la majorité des cas demandées par la famille proche : conjoints, parents, frères et sœurs. Cette situation est toujours douloureuse et souvent culpabilisante pour l’entourage. Dans le cas du trouble bipolaire l’HDT peut être nécessaire lors d’épisodes dépressifs sévères avec idées suicidaires, ou lors de phases maniaques au cours desquelles le patient n’a pas conscience de la nécessité des soins.
Pour l’entourage, se trouver en position de demander une hospitalisation contre le gré de la personne est souvent très douloureux et très culpabilisant. Mais en pratique une fois passée la phase aiguë on observe souvent que le patient perçoit le bénéfice de cette mesure et accepte les soins qui peuvent se prolonger en ambulatoire ou en HL selon l’état. A toutes les phases de cette procédure un grand travail explicatif est nécessaire de la part de l’équipe médicale à destination du patient et de son entourage.
   
19. Tous les ans je traverse en décembre une période très noire, on m’a parlé de Trouble Affectif Saisonnier. De quoi s’agit-t-il ? Existe-t-il des traitements ?
 
Ces troubles concerneraient 3 à 5 % de la population, enfants comme adultes.
Les troubles se répètent à une période précise de l’année avec typiquement des épisodes dépressifs à l’automne lorsque les jours diminuent et des périodes d’hypomanie au printemps.
Les phases dépressives se caractérisent par une grande fatigue, une augmentation du temps de sommeil et une appétence particulière pour le sucre.
Faute d’une exposition au soleil suffisante, la luminothérapie, traitement par l’exposition à une lumière à spectre complet a été proposée et permettrait d’améliorer ces symptômes et surtout de les prévenir (de nombreux modèles de lampes sont maintenant en vente dans le commerce).
   
20. Comment puis-je payer tout ça ?
 
Les soins psychiatriques sont pris en charge par la sécurité sociale avec compléments par les mutuelles. Le trouble bipolaire faisant partie d’une liste de pathologies nécessitant un traitement prolongé et coûteux, il ouvre droit à l’exonération du ticket modérateur par l’ALD (Affection longue durée). Les soins en CMP sont gratuits.
   
21. On me demande d’être curateur pour un membre de ma famille, qu’en penser ? Quelles sont les solutions alternatives ?
 
La curatelle est une mesure de protection financière qui a pour but de conseiller, contrôler et assister une personne dans les actes de la vie civile : il s’agit d’un régime d’incapacité partielle. Le majeur sous curatelle peut percevoir et utiliser seul ses revenus, conclure un bail d’habitation, établir un testament, voter. En revanche, il est assisté de son curateur pour les ventes de biens immobiliers, les donations et le mariage.
Cette mesure demandée par l’intéressé, son conjoint, ses frères et sœurs, ses ascendants et descendants ou par le Procureur de la République, donne lieu à un jugement du Juge des Tutelles, décision susceptible de recours. Le juge des tutelles peut en délibérer après une instruction qui comprend l’audition des intéressés, l’avis du médecin traitant et un certificat médical rédigé par un psychiatre figurant sur la liste spéciale dressée par le procureur de la République.
On distingue la curatelle simple où le majeur protégé effectue seul les actes de la vie courante et a besoin de l’accord de son curateur pour les actes importants ; de la curatelle renforcée dans laquelle le rôle du curateur est plus étendu
Le curateur est le plus souvent le conjoint, parfois un membre de la famille. Dans certains cas, les relations familiales rendent cette situation compliquée, il est alors possible de faire appel à un curateur « externe », des organismes proposant ces services payants.
   
22. Dois-je le dire à mes parents, amis, collègues ?
 
Question difficile. Il parait important que la famille et les proches soient au courant : pour comprendre ce qui se passe, être présents, apprendre à dépister les signes de rechute et soutenir le malade à traverser les périodes les plus difficiles.
En revanche faut-il faire partager à ses collègues et au milieu professionnel ces informations très personnelles, comme du reste tout ce qui touche à l’état de santé ? Chaque cas est particulier et doit tenir compte du climat propre à chaque milieu professionnel, fait de confiance réciproque ou au contraire de rivalité malveillante (et souvent… d’un peu des deux !). La situation est encore différente vis-à-vis du médecin du travail : celui-ci apprécie l’adéquation de chaque membre du personnel à sa fonction… mais il ne peut remplir valablement cette mission qu’en fonction des informations qu’il recueille. Il faut donc savoir lui faire confiance et se rappeler qu’il est lui aussi astreint au secret médical.
   
 
 
 



02/05/2008
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