Virginité
Virginité
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La virginité désigne l'état d'un homme ou d'une femme qui n'a pas connu de relations sexuelles. Par extension, ce terme désigne pour une personne, un objet ou même une idée le fait de ne pas avoir été souillé, violé ou profané.
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Notion de virginité [modifier]
Ce concept revêt généralement une très grande importance dans des religions, entre autres le catholicisme, où la virginité perpétuelle de Marie, la mère de Jésus de Nazareth, fait partie du dogme. Toutefois, depuis le concile Vatican II, les autorités catholiques considèrent que le mot « virginité » se réfère à une « virginité de l'âme », plutôt qu'à une « virginité physique ».
Au cours de l'histoire humaine, surtout avant l'apparition des grandes religions - mais encore aujourd'hui dans les sociétés dites « primitives », la virginité constituait généralement un signe d'impopularité : elle y était consacrée à une divinité et la jeune fille devait la perdre avant le mariage [réf. nécessaire];
A l'inverse, dans les cultures plus récentes , surtout celles où la religion dominante associe le sexe à l'animalité et au péché (par exemple, les trois grandes religions du Livre), la virginité revêt une connotation très positive : elle est associée à la propreté et la pureté [réf. nécessaire].
Dans ces cultures, la virginité est ainsi rattachée à la notion d'honneur : la non-virginité de la femme avant le mariage y est considérée comme un déshonneur pour la famille . Dans les sociétés occidentales, ce type de considération tend à disparaître avec l'évolution des mœurs, telles que la libération de la femme et la libéralisation de la sexualité. Elle revient cependant quelque peu suite à l'épidémie de SIDA, notamment dans certains pays d'Afrique).
La vente de ce premier accès est par exemple chez les geishas nommé le mizuage.
La virginité, chez la femme, est traditionnellement associée à la présence de l'hymen, membrane qui barre de façon incomplete le vagin et se rompt lors des premiers rapports sexuels. Cette caractérisation est utilisée, dans certaines cultures, pour des « examens de virginité », dont le but est de prouver qu'une jeune fille, est encore vierge. Il existe d'ailleurs souvent dans ces pays une petite industrie de la reconstitution chirurgicale de l'hymen [réf. nécessaire], et un certain folklore d'astuces destinées à simuler sa présence. La rupture de l'hymen peut provoquer certaines pertes sanguines ; dans certaines cultures, on pouvait exposer le drap taché de sang après la nuit de noces afin de prouver l'honneur de la femme. Cependant, ces procédés sont douteux physiologiquement : certaines femmes vierges n'ont quasiment pas d'hymen.
La vérification de la virginité chez la femme [modifier]
Le thème de la virginité a attiré très tôt l'attention des premiers chirurgiens. En 1598, Séverin Pineau fait paraître quelques années après la mort d'Ambroise Paré un livre sur la virginité et la défloration. Il affirme qu'une femme est vierge lorsque son cou peut être embrassé par un fil qui s'étendrait de la pointe du nez à la réunion des sutures sagittale et lambdoïde (en arrière du crâne) [réf. nécessaire].
De nos jours, certaines filles ont recours à un médecin, un gynécologue ou un simple généraliste, pour obtenir un certificat de virginité avant leur mariage, pour des raisons culturelles. Après un examen, le praticien délivre un certificat à la fille attestant qu'elle est supposée être vierge. L'examen se fait généralement par observation directe de l'entrée du vagin. Le médecin donne en outre une petite description du type d'hymen observé (élastique, fin ou très fin, souple, etc).
Cette pratique d'authentification de la virginité se heurte à des questions d'ordre éthique, mais aussi à un problème médical. En effet, toutes les études confirment [réf. nécessaire] l'extrême difficulté de certifier l'absence ou la présence d'une sexualité prénuptiale, même en cas de rupture évidente de l'hymen. Une importante proportion de cliniciens [réf. nécessaire] ne sont pas en mesure de décider si une déchirure partielle de l'hymen est corrélée avec une activité sexuelle ou pas. Les études montrent que l'altération la plus fréquente de l'hymen après une pénétration vaginale est une rupture partielle du bord libre, alors qu'une rupture totale est exceptionnelle. Le premier rapport sexuel n'entraîne pas, de façon systématique, la rupture et le saignement de l'hymen.
Théorie de l'imprégnation [modifier]
La progression des connaissances en génétique est sans doute aussi une des causes de la diminution de l'importance de la virginité : au début du XXe siècle, la théorie de l'imprégnation, ou « télégonie », selon laquelle la première expérience sexuelle pouvait avoir un effet sur la descendance, était encore très répandue. L'écrivain Victor Margueritte en fait mention dans son roman La Garçonne.