À bout de souffle

À bout de souffle

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À bout de souffle est un film français, emblématique de la « Nouvelle Vague », réalisé par Jean-Luc Godard, sorti en 1960.

Sommaire

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Synopsis [modifier]

Ce qui suit délivre des moments important de l'intrigue

Michel Poiccard, jeune homme insolent mêlé au milieu de délinquants et de trafiquants de drogue, vole une voiture à Marseille pour se rendre à Paris. Mais en route, lors d'un contrôle de police, il panique et tue un policier qui le poursuivait.

Arrivé à Paris, il retrouve la jeune étudiante américaine Patricia, avec laquelle il a une liaison amoureuse libre. Elle veut devenir journaliste et, pour pouvoir financer ses études à la Sorbonne, elle vend le journal Herald Tribune sur les Champs-Élysées. Tout le long du film, Michel essaiera de la persuader de coucher à nouveau avec lui, et elle lui résistera pendant longtemps en affirmant qu'il ne l'aime pas vraiment.

Michel veut quitter la France pour l'Italie où il pense trouver refuge. La police l'a déjà identifié comme étant l'assassin de la N7 et sa photo figure dans tous les journaux. Patricia, tout d'abord, ne dit rien par amour pour Michel.

Celui-ci rencontre plusieurs amis délinquants pour rassembler ses gains accumulés grâce à de petits crimes. Un de ces complices, se sentant trahi par lui, le dénonce à la police. Michel doit se cacher avec Patricia chez un ami à Montmartre. La veille de leur départ présumé pour l'Italie, Patricia le dénonce à la police. Michel prend la fuite, mais est abattu par un policier et s'écroule au carrefour de la rue Campagne-Première, « à bout de souffle ».

Fiche technique [modifier]

Distribution [modifier]

Autour du film [modifier]

  • En 1983, le film a fait l'objet d'un remake américain réalisé par Jim McBride, À bout de souffle, made in USA (Breathless), dans lequel le rôle interprété par Jean-Paul Belmondo était repris par Richard Gere et celui de Jean Seberg par Valérie Kaprisky.
  • Le tournage a eu lieu du 17 août au 15 septembre 1959 à Paris et à Marseille.
  • Raymond Cauchetier, photographe de plateau[1] :
    • À propos de sa collaboration avec Godard sur le tournage du film : « Tout d’abord, avec lui, tout était improvisé ou presque. On tournait dans les rues, dans les chambres d’hôtels, avec juste quelques lampes éclairant le plafond, sans prise de son directe. Godard écrivait ses dialogues sur une table de bistrot, soufflait leur texte aux comédiens pendant les prises, et arrêtait le tournage quand il n’avait plus d’idées. Le délire complet pour les tenants du cinéma classique ! Mais la Nouvelle Vague était en train de naître ! J'ai trouvé intéressant d’ajouter aux photos traditionnelles une sorte de reportage autour du film. Lorsqu’il a vu les planches, le producteur s’est montré fort mécontent. Qu'est-ce que c'est que ce travail ? Vous n'êtes pas payé pour faire ça ! Je lui ai expliqué que c'était un travail personnel. Bon, m'a-t-il dit, mais vous paierez vos frais de laboratoire. Les choses en sont restées là. Or il se trouve que ce sont surtout ces photos « hors film » qui ont été finalement choisies pour la promotion du film, et qui continuent d’être publiées un peu partout, quarante ans plus tard. »
    • À propos de sa célèbre photo de Belmondo et Seberg (avec son tee-shirt Herald Tribune) déambulant sur les Champs-Élysées : « Ce qui est bon pour le cinéma ne l’est pas toujours pour la photo. Pour la séquence des Champs-Élysées, j’ai préféré, et c’était une première, emmener les comédiens loin de la foule, en bas de l’avenue, pour rejouer la scène. Seuls les professionnels savent que cette photo, qui a fait le tour du monde, n’est pas une photo du film. »

Récompenses [modifier]

Voir aussi [modifier]

Notes [modifier]

  1. Interview BIFI (Bibliothèque du film)


27/08/2007
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